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Actualité Chrétiens persécutés : l'Index Mondial de Persécution 2012

Corée du Nord

La Corée du Nord arrive une fois de plus en tête de l'Index Mondial de Persécution. Retranché dans l'idéologie communiste, ce pays s'est forgé une «religion» autour de son fondateur, Kim Il-Sung. Quiconque rend hommage à «un autre dieu» est automatiquement persécuté, ce qui contraint les 200 à 400 000 chrétiens nord-coréens, à la clandestinité absolue. En avril 2012, le gouvernement promet une célébration aux «proportions épiques» pour le 100e anniversaire de la naissance de Kim Il-Sung – un projet que le pays n'a pas les moyens de se payer. Le besoin humanitaire est si urgent que le régime autorise des ONG chrétiennes étrangères à opérer sur son territoire. Nos sources nous ont rapporté de nombreuses arrestations en 2011.

Afghanistan

Dix ans après le renversement du régime des talibans, la situation reste dramatique. C'est particulièrement vrai pour les minorités telles que la petite communauté chrétienne. Bien qu'il ait signé tous les accords internationaux censés protéger la liberté de religion, le gouvernement n'est pas en mesure de garantir le respect le plus élémentaire de ce droit. Les chrétiens afghans sont d'autant plus exposés qu'ils sont tous d'origine musulmane. S'ils sont découverts, ils sont discriminés par leur famille et leurs voisins aussi bien que par les autorités locales et les religieux musulmans. Il ne subsiste pas une seule église dans le pays, même pas pour les chrétiens étrangers. Le mouvement des talibans se relève peu à peu. En octobre, ils ont publié une déclaration promettant d'épurer le pays de tous les chrétiens, qu'ils soient locaux ou étrangers. Les chrétiens des organisations humanitaires restent une cible fréquente.

Arabie saoudite

Aucune église n'est autorisée et les célébrations chrétiennes sont interdites dans les lieux publics. En outre, l'apostasie est passible de mort en Arabie Saoudite. Portes Ouvertes a eu connaissance de plusieurs cas de violences physiques contre des chrétiens à cause de leur foi. Plusieurs chrétiens ont quitté le pays pour fuir l'oppression religieuse. Dans certains cas, leur vie était en danger. A la suite de plusieurs arrestations en 2011, l'Arabie Saoudite est montée d'un rang dans la liste par rapport à l'année dernière. Le petit nombre de musulmans convertis au christianisme, qui vivent leur foi dans le plus grand secret, s'est récemment accru, ce qui les met de plus en plus en danger.

Somalie

La Somalie est passée du rang 5 au rang 4 dans l'Index Mondial de Persécution 2012. L'intégrisme islamique est le premier responsable de la persécution. Personne n'est censé être chrétien en Somalie, aussi les croyants d'origine musulmane n'ont-ils pas de communautés organisées. Ils croient en secret, à titre individuel, dans une atmosphère de terreur. S'ils connaissent un ou deux autres croyants, ils peuvent former un petit groupe clandestin. Le plus grand de ces groupes connu en Somalie comprend cinq personnes. Il est dangereux d'élever ses enfants dans la foi chrétienne, car on risquerait d'être découvert et exécuté. Un grand nombre de Somaliens ont dû fuir leur pays, chassés par la famine, les conflits ethniques ou politiques, ou aussi, à cause de leur foi. Le gouvernement fédéral de transition pratique une interprétation extrémiste de la loi islamique, un extrémisme toutefois tempéré par la nécessité de s'appuyer sur la communauté internationale pour se maintenir au pouvoir.

Iran

La persécution de certaines minorités religieuses s'est intensifiée en Iran depuis 2005. Plus de 200 chrétiens ont été arrêtés durant la période concernée par l'Index Mondial de Persécution 2012. Le 19 octobre 2010, le Guide suprême iranien a accusé «les ennemis de l'islam d'installer le christianisme en Iran et d'y encourager son expansion». Le ministre du Renseignement, Heydar Moslehi, a dénoncé à plusieurs reprises en octobre et en novembre 2011 la «menace» que représentent les églises de maison et les intérêts chrétiens. Officiellement, seuls les Arméniens et les Assyriens ont le droit d'être chrétiens. Dans ces conditions, pratiquement toute activité chrétienne est illégale, surtout si elle se fait en farsi. Si l'Iran a reculé du 2ème au 5ème rang sur la liste, ce n'est pas que la liberté religieuse soit plus grande pour les chrétiens. C'est dû à l'aggravation de la persécution dans d'autres pays et au fait qu'à notre connaissance, il n'y a pas eu de chrétiens tués pour leur foi en Iran durant la période concernée par l'Index Mondial de Persécution 2012, contrairement à l'année précédente.

Maldives

Le gouvernement des Maldives se définit comme protecteur et défenseur de l'islam. Tout citoyen maldivien doit être musulman, toute autre conviction religieuse est strictement interdite. L'Etat ne fait aucune différence entre les chrétiens locaux et étrangers. Les croyants locaux, en nombre infime, ne peuvent pas se rencontrer publiquement, et encore moins célébrer Dieu ensemble. Tandis que les autorités surveillent de près toute activité religieuse perçue comme suspecte, la pression de la population est aussi extrêmement forte. Les citoyens acceptent l'attitude intransigeante des autorités car ils comprennent la liberté religieuse comme la liberté de discuter de questions religieuses dans le cadre de l'islam. Rien n'a substantiellement changé depuis l'année dernière, et le rang est resté le même.

Ouzbékistan

Pour la septième année consécutive, l'Ouzbékistan occupe le premier rang des pays d'Asie Centrale dans l'Index Mondial de Persécution. Les autorités augmentent leur contrôle sur les églises, rendant, par des procédures administratives kafkaïennes, la légalisation de nouveaux lieux de cultes quasi impossible. En dix ans, une seule église a pu obtenir un enregistrement légal auprès des autorités. Dans le même temps, toute activité des communautés non enregistrées auprès des autorités est strictement interdite. Les études bibliques en privé sont tolérées, mais ces groupes courent toujours le risque d'être interdits eux aussi. Même les communautés enregistrées ont subi un nombre accru de descentes de police, des fidèles ont été harcelés par la police et/ou ont dû payer des amendes. Les activités de jeunesse sont particulièrement visées, avec des intimidations policières à l'égard des jeunes croyants. De plus, il est interdit d'importer de la littérature chrétienne ou d'en imprimer sur place. Enfin, l'hostilité de la société à l'égard des chrétiens – surtout ceux d'origine musulmane – va croissant. Cette hostilité est attisée par des reportages télévisés calomnieux. Il est difficile aux chrétiens de pratiquer leur foi.

Yémen

L'insécurité due aux mouvements terroristes fait du Yémen un pays très instable. Cette situation n'a fait que se détériorer avec les émeutes du printemps arabe en 2011. Les enlèvements d'étrangers ne sont pas rares et se concluent généralement par le paiement d'une rançon. Cependant, quatre des neufs chrétiens étrangers enlevés en juin 2009 sont toujours portés disparus. Dans ce contexte d'anarchie et de violence, Portes Ouvertes a peu accès au pays. Si le Yémen est descendu d'un rang, c'est surtout parce que nous avons moins d'informations. Fait important à signaler, les chrétiens ont su rester unis au sein de la révolution, même s'ils ne partagent pas les mêmes opinions politiques.

Irak

L'Irak connaît un véritable exode des chrétiens. Leur nombre a fortement chuté au cours des dix dernières années. Le retrait de l'armée américaine n'améliore pas l'état d'incertitude institutionnelle, de conflit et d'instabilité dans lequel le pays est plongé. Le gouvernement irakien n'a pas la capacité de faire régner l'ordre et d'assurer un minimum de sécurité. La corruption atteint des niveaux record et les violences entre factions musulmanes ne cessent pas. La charia est en vigueur, interdisant la conversion de musulmans à d'autres religions. La violence reste endémique, même si l'on a signalé moins de morts en 2011 que l'année précédente. Les chrétiens continuent à subir des menaces, des vols, des viols, des enlèvements, et les églises restent la cible d'attentats. Ce qui est nouveau, c'est la détérioration de la situation dans le nord du pays, le Kurdistan. La violence antichrétienne y est en hausse, principalement en raison de l'extrémisme islamique.

Pakistan

Le Pakistan a été le théâtre d'un des points culminants de la persécution des chrétiens dans le monde en 2011, avec l'assassinat de Shahbaz Bhatti, ministre des Minorités. Jamais un chrétien de si haut rang n'avait été assassiné dans ce pays. Les chrétiens sont une minorité (2,5 % de la population) dans un pays à 96 % musulman. Cette minorité est en danger. Les menaces de mort contre les responsables chrétiens sont constantes ; les passages à tabac sont monnaie courante et des cas de vandalisme contre des églises sont signalés chaque mois. Les chrétiens sont pris entre des organisations islamistes militantes, qui ne cessent de les agresser physiquement, et une culture ambiante qui s'islamise, les poussant à se sentir de moins en moins Pakistanais. Il reste que les lois du Pakistan laissent aux chrétiens une liberté considérable dans la gestion de leurs églises. La population chrétienne augmente et un nombre modeste mais régulier de musulmans se convertissent au christianisme. Dans l'ensemble, il devient plus difficile d'être chrétien au Pakistan, qui est monté d'un rang dans l'Index Mondial de Persécution cette année.Nigeria : six pasteurs tués et 40 églises détruites Chrétiens du Nigeria

Six pasteurs ont été tués dans les récents affrontements entre chrétiens et musulmans dans la ville de Jos suite aux premières élections locales organisées dans cet Etat du Plateau depuis une dizaine d'année.

Le bilan des affrontements du 28 au 29 novembre 2008 ayant opposé les chrétiens Béroms aux musulmans de l'ethnie Haoussa dans la ville de Jos est très lourd : 40 églises brûlées, 25 000 personnes déplacées et 500 personnes tuées, dont six pasteurs protestants, selon le National Emergency Management Agency (NEMA).

Parmi les pasteurs morts dans ces affrontements figure le Révérend Joseph Yari de l'Eglise Evangélique de l'Afrique de l'Ouest (CEAO), un puissant témoin de l'Evangile.

Le pasteur Emmanuel Kyari de l'Eglise Baptiste a expliqué à la presse que Joseph Yari a été tué alors qu'il tentait de protéger les chrétiens de différentes églises menacés par des fanatiques musulmans.

Parmi les 40 églises détruites à Jos figurent ECWA Church, Rikkos ; Kaunar Baptist Church, Rikkos, Christ Baptist Church, Tudun-Wada, Nasarawa Baptist Church, Adebayo Street First Baptist Church, Sarkin Mangu COCIN Church ; ECWA Church Kunga ; Victory Baptist Church, Gofang, Deeper Life Bible Church, Ungwar Rimi, et Emmanuel Baptist Church.

Pendant les funérailles des six pasteurs le 9 décembre dernier, le pasteur Joseph Olatunde Alamu de Cathedral Church of St. David, a dit que ces chrétiens tués injustement ne sont pas morts en vain. « Comme le sang d'Abel a crié pour la justice, ils ne sont pas morts en vain », Dieu les vengera », a-t-il dit devant une foule très émue.

 

 Inde : « Nous ne quitterons pas Jésus   chrétiens en Inde

Les réfugiés n'ont pas le choix : pour retourner dans leur village, ils doivent d'abord se convertir à l'hindouisme. Pourtant, beaucoup sont déterminés à ne pas céder aux menaces des extrémistes hindous, comme cette femme dont le mari a été battu à mort parce qu'il ne voulait pas renier le Seigneur. Elle-même a été violemment frappée. A présent veuve, elle ne renonce toujours pas à sa foi.

Autre exemple, celui de ces parents, dont l'enfant a été tué par des extrémistes hindous et qui déclarent : « Nous pouvons quitter le village, mais nous ne quitterons pas Jésus ». Ils continuent à regarder à Dieu quelles que soient les circonstances. Une autre femme, dont le mari, un pasteur, a été attrapé par les extrémistes hindous, puis par la police et enfin mis en prison, ne baisse pas les bras. Alors qu'elle était sans nouvelles de lui, elle a demandé à Dieu : « Pourquoi ? Nous t'avons servi depuis des années ! ». En priant, elle a réalisé que d'autres femmes de pasteurs vivaient la même situation. Elle a alors créé un groupe d'entraide.

Dans l'Etat d'Orissa, la violence contre les chrétiens a aujourd'hui diminué, mais l'approche de Noël annonce de nouvelles épreuves. Les extrémistes hindous ont prononcé un Bandh à l'échelle nationale pour le 25 décembre. Bandh, cela signifie que les écoles seront fermées et que la plupart des activités publiques et privées seront suspendues soit disant « pour préserver la paix ». Dans les faits, quiconque fêtera la naissance du Christ, risque de violentes représailles. Selon Tehmina Arora, de l'Association juridique chrétienne, « à moins que les autorités ne prennent des mesures rigoureuses et concrètes, la communauté chrétienne sera de nouveau attaquée ». Pour l'instant, le gouvernement d'Orissa et celui de l'Etat fédéral indien ont mollement réagi...

 

  • Remercions Dieu pour ces témoignages de foi.
  • Opposons-nous dans la prière aux projets de violence des extrémistes hindous.
  • Prions pour les dizaines de milliers de chrétiens qui ne peuvent pas rentrer chez eux à moins qu'ils ne se convertissent à l'hindouisme.
  • Prions particulièrement pour les enfants des réfugiés qui ne peuvent pas aller à l'école.

Solidarité avec l’Eglise persécutée  Chrétiens persécutés

L'Assemblée générale de L'Alliance évangélique mondiale (AEM) s'est déroulée à Pattaya, en Thaïlande, du 25 au 30 octobre dernier. Elle a rassemblé 500 délégués originaires d'une centaine de nations et représentant toute la diversité du protestantisme évangélique mondial. A cette occasion, face à l'augmentation réelle des persécutions religieuses, à l'heure où plus de 100 millions de chrétiens sont privés de leurs droits les plus élémentaires, les membres de l'Alliance évangélique mondiale ont adopté la résolution suivante, par laquelle ils redisent la nécessité absolue que les articles 18 et 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme soient appliqués partout.

1° Les participants à la 12° Assemblée Générale de l'Alliance évangélique mondiale (AEM) rappellent que la défense de la liberté religieuse a été une des raisons de sa création en 1846. Cette préoccupation n'a jamais faiblit depuis. En témoignent, par exemple, les démarches que l'AEM a entreprises, dès le 19° siècle, auprès du sultan turc et du tzar russe, tout comme aujourd'hui l'action de sa Commission pour la liberté religieuse, les interventions de son ambassadeur, et le travail de son Institut international pour la liberté religieuse. Ainsi, aujourd'hui encore, l'Alliance évangélique mondiale souhaite défendre les chrétiens persécutés ainsi que les croyants d'autres religions auprès de leurs gouvernements respectifs.

2° En la matière, l'Alliance évangélique mondiale fonde sa démarche sur l'affirmation de la Bible selon laquelle tout être humain est créé à l'image de Dieu ; cela lui confère une dignité entière et incontestable.

3° L'Alliance évangélique mondiale affirme aussi son attachement aux droits de l'homme tels qu'ils sont exprimés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme dont on fête le 60° anniversaire cette année.

4° L'Alliance évangélique mondiale revendique donc, pour tout un chacun, la liberté de pratiquer ou non une religion conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme. La liberté religieuse est indivisible et ne peut être réclamée pour un groupe au détriment d'un autre.

5° L'Alliance évangélique mondiale désire travailler en collaboration avec tous ceux qui partagent le même but en matière de liberté religieuse, qu'ils soient des représentants du monde politique ou d'autres religions. Elle rappelle que les chrétiens veulent vivre en paix avec ceux qui ont une autre religion et avec ceux qui n'en ont pas. Ils veulent travailler ensemble au bien commun et la réconciliation.

6° L'Alliance évangélique mondiale opère une distinction entre le fait de défendre la liberté de religion de quiconque, et le fait d'accréditer sa croyance. On peut tout à fait défendre la liberté des autres religions sans forcément accepter leur croyance.

7° L'Alliance évangélique mondiale prend au sérieux le commandement de la Bible qui demande d'être à côté de ceux qui sont persécutés. Quand un membre du corps de Christ souffre, les autres membres souffrent avec lui, parce que faisant partie de la même communauté chrétienne mondiale

8° L'Alliance évangélique mondiale est profondément préoccupée par l'augmentation de la persécution des chrétiens un peu partout dans le monde. Elle a entendu des témoignages de première main à l'occasion de cette assemblée générale concernant la situation de chrétiens violentés ou tués et des églises brûlées en Inde, l'expulsion de la minorité chrétienne d'Irak, ainsi que de nombreux autres cas sérieux de persécutions. Les membres de l'Alliance évangélique pleurent avec leurs frères et sœurs, prient pour eux et demandent que le Saint Esprit les console et les fortifie dans leur témoignage. Ils veulent suivre l'exemple de leur Seigneur Jésus-Christ et prier pour les persécuteurs et leur pardon.

9° L'Alliance évangélique mondiale appelle l'ensemble des Eglises du monde entier à intercéder régulièrement pour l'Eglise persécutée, notamment à l'occasion de leurs cultes dominicaux. Elle les invite à se joindre à la journée internationale de prière pour l'Eglise persécutée et à d'autres manifestations similaires. Elle appelle les Eglises à apprendre et à enseigner une théologie biblique de la persécution, à prendre la défense de l'Eglise persécutée et à travailler en faveur de la paix parmi les Eglises mais aussi entre les chrétiens et les membres d'autres religions ou des sans-religions.

10° L'Alliance évangélique mondiale appelle les membres d'autres religions ou des sans-religions à se joindre à elle pour s'efforcer d'éliminer la persécution religieuse et agir sur ceux de leurs ressortissants qui commettent des actes discriminatoires et violents.

11° L'Alliance évangélique mondiale invite les médias à parler de la persécution religieuse d'une façon aussi objective que possible. Elle leur demande de traiter de cet aspect particulier de la violation des droits de l'homme avec le même sérieux que les autres violations des droits de l'homme. Elle attire leur attention sur la possibilité qu'ils ont de pouvoir être mal informés, voire abusés, par des informations diffamatoires sur les minorités religieuses.

12° L'Alliance évangélique mondiale remercie les gouvernements qui ont protégé ou développé la liberté religieuse dans leur pays et qui usent de leur influence pour qu'il en soit ainsi dans d'autres pays.

13° L'Alliance évangélique mondiale appelle les Nations Unies, les organisations internationales et les gouvernements des divers pays à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire cesser toute infraction aux droits humains fondamentaux tels que définis par la Déclaration des droits de l'homme et autres déclarations similaires.

14° L'Alliance évangélique mondiale demande instamment aux Nations Unies et au Conseil des Nations Unies pour les droits de l'homme de s'opposer vigoureusement à toute tentative de minimiser ou de restreindre le droit de changer de religion, comme l'affirme l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Résolution adoptée par les participants à la 12° Assemblée générale de l'Alliance évangélique mondiale, Pattaya, le 30 octobre 2008.

L'Alliance évangélique, née au sein des Eglises issues de la Réforme, est internationale et interdénominationnelle. Elle a été fondée en 1846 et constitue, au sein de l'Alliance évangélique mondiale, un réseau d'environ 3 millions d'Eglises locales rassemblant 420 millions de chrétiens de conviction évangélique dans 128 pays du monde. L'Alliance évangélique européenne regroupe 33 Alliances évangéliques nationales, et 17 millions de chrétiens évangéliques.

Le Réseau évangélique en est l'expression suisse romande, avec 200 Eglises et œuvres membres, et 42'000 chrétiens de conviction évangélique.

5ème sceau de l’Apocalypse : persécution des croyants

L’Index Mondial de Persécution de Portes Ouvertes est un outil rassemblant des données qui montrent où et jusqu’à quel point les chrétiens sont persécutés. Compilé par le département de recherche de Portes Ouvertes International, il suit à la trace les changements vécus par les chrétiens dans 77 pays, puis classe parmi eux les 50 pays où il est le plus difficile de pratiquer la foi chrétienne. Le classement ne reflète pas simplement les incidents de persécution mais également les conditions environnementales sous-jacentes à la persécution. La situation la plus dure pour un chrétien est d’être là où l’Etat et la culture se combinent pour créer une atmosphère oppressante qui tente d’étouffer complètement l’Eglise. Aussi, le classement prend-il en compte la pleine complexité de la persécution et la taille de chaque communauté persécutée. C’est cet engagement de mesurer la persécution dans tous ses aspects qui fait de l’Index mondial de persécution un outil pertinent et une base appropriée à une action efficace pour aider les chrétiens persécutés. Il permet de transformer la prise de conscience de la persécution des chrétiens en action efficace en leur faveur.

Le Pape exige une banque centrale mondiale pour réguler les marchés : « la prostituée vient de monter sur la bête? »

 

 

 

Les marchés vont-ils accepter cette exigence papale ? OUI car c’est un objectif commun et partagé…

 

Les marchés accepteront-ils longtemps de s’entendre dire la morale ? NON, car la « bête va mettre la prostituée à nue, la dépouiller et la dévorer » (Apocalypse 17,16)

 

ICI, le texte original du Vatican en date du 24 octobre 2011  : « Pour une réforme du système financier international dans la perspective d’une autorité supranationale à compétence universelle… »

 

Le pape Benoît XVI au Vatican, le 14 septembre 2011    

 

,  » Le Vatican dénonce «l’idôlatrie du marché» et propose ses solutions contre la crise économique… ».

 

Rappelons que la prostituée de l’Apocalypse s’appelle : « MYSTERE », matrice commune des religions issues du système triade ou trinitaire de Babylone. Rappelons que la « prostituée de l’Apocalypse » est vêtue de pourpre et d’écarlate, qu’elle tient une coupe d’or et que c’est la Grande Cité qui règne sur les rois de la terre et sur les grandes eaux (les nations) de la terre.

 

Extraits :  « Si aucun remède n’est apporté aux différentes formes d’injustice, les effets négatifs qui s’en suivront au plan social, politique et économique seront de nature à engendrer un climat d’hostilité croissante et même de violence, jusqu’à miner les bases mêmes des institutions démocratiques, celles qui sont également considérées comme les plus solides et les plus sûres… Les gens à Wall Street doivent s’asseoir et réfléchir avec discernement pour savoir si leur gestion actuelle des finances mondiales sert les intérêts de l’humanité et l’intérêt général ». « Nous appelons l’ensemble des groupes et organisations à s’asseoir et à repenser la situation… En matière économique et financière, les difficultés plus importantes proviennent de l’absence d’un ensemble efficace de structures capable de garantir, en plus d’un système de governance, un système de gouvernment de l’économie et de la finance internationale…« Cette transformation s’effectuera au prix d’un transfert, graduel et équilibré, d’une partie des attributions nationales à une Autorité mondiale et aux Autorités régionales, ce qui s’avère nécessaire à un moment où le dynamisme de la société humaine et de l’économie, ainsi que le progrès de la technologie, transcendent les frontières qui se trouvent en fait déjà érodées dans l’univers mondialisé. 

   20 minutes

ECONOMIE – Le Vatican propose une autorité supranationale sur l’économie…

Le Vatican a appelé lundi à la création d’une « Autorité publique universelle » et d’une « banque centrale mondiale » pour réguler les institutions financières dans la période actuelle de tourmente et d’incertitudes.

Le document de 18 pages, intitulé « Pour une réforme du système financier international dans la perspective d’une autorité publique à compétence universelle », devrait trouver un certain écho chez les « indignés » du monde entier qui protestent contre les dérives du système économique actuel.

Contre « l’idôlatrie du marché »

« La crise économique et financière que traversent les pays interpelle tout le monde – les personnes comme les peuples – à effectuer un discernement approfondi des principes et des valeurs culturelles et morales qui sont à la base de la vie sociale en commun », indique le Conseil pontifical pour la Justice et la Paix dans une note. Le Vatican met en garde contre « l’idôlatrie du marché » et « l’idéologie néo-libérale » selon laquelle les problèmes actuels seraient exclusivement d’ordre technique.

« La crise a révélé des attitudes d’égoïsme, de cupidité collective et d’accaparement des biens sur une vaste échelle », poursuit-il, ajoutant que les économies mondiales devaient assumer une éthique de la solidarité entre pays pauvres et riches. « Si aucun remède n’est apporté aux différentes formes d’injustice, les effets négatifs qui s’en suivront au plan social, politique et économique seront de nature à engendrer un climat d’hostilité croissante et même de violence, jusqu’à miner les bases mêmes des institutions démocratiques, celles qui sont également considérées comme les plus solides et les plus sûres », peut-on lire dans le document.

Le Saint-Siège appelle à la mise en place d’une autorité supranationale à dimension planétaire et à une juridiction universelle chargée de guider les politiques et décisions économiques. Une telle autorité devrait prendre comme référence l’Organisation des Nations unies pour gagner ensuite en indépendance.

Un manifeste pour les « indignés »?

A la question de savoir si ce document pourrait devenir le manifeste des « indignés », le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a déclaré : « Les gens à Wall Street doivent s’asseoir et réfléchir avec discernement pour savoir si leur gestion actuelle des finances mondiales sert les intérêts de l’humanité et l’intérêt général ». « Nous appelons l’ensemble des groupes et organisations à s’asseoir et à repenser la situation », a-t-il dit lors d’une conférence de presse lundi. Le Fonds Monétaire International (FMI) a perdu sa capacité à réguler la création globale de monnaie et de veiller sur le montant du risque de crédit que le système assume, estime le Conseil Pontifical.

« En matière économique et financière, les difficultés plus importantes proviennent de l’absence d’un ensemble efficace de structures capable de garantir, en plus d’un système de governance, un système de gouvernment de l’économie et de la finance internationale. »

Le monde a besoin « d’un corpus minimum, partagé, de règles nécessaires à la gestion du marché financier mondial. » « On voit, sur le fond, se dessiner en perspective l’exigence d’un organisme assurant les fonctions d’une sorte de ‘Banque centrale mondiale’ réglementant le flux et le système des échanges monétaires, à la manière des banques centrales nationales », note le document.

Le Conseil pontifical reconnaît que la mise en place de ces deux instances prendra des années et se heurtera à une résistance de la part des acteurs mondiaux. « Cette transformation s’effectuera au prix d’un transfert, graduel et équilibré, d’une partie des attributions nationales à une Autorité mondiale et aux Autorités régionales, ce qui s’avère nécessaire à un moment où le dynamisme de la société humaine et de l’économie, ainsi que le progrès de la technologie, transcendent les frontières qui se trouvent en fait déjà érodées dans l’univers mondialisé. »

 


  1.  “Le Pape exige une banque centrale mondiale pour réguler les marchés : « la prostituée vient de monter sur la bête? »”

 




09/01/2012
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