Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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5.7 Signes de la venue du Seigneur


5.7 Signes de la venue du Seigneur

Quelques mots encore, sur les v. 32 à 44 de notre chapitre. Aux v. 32 à 34 le Seigneur fait savoir à ses disciples ce qui leur permettra de reconnaître que le temps de leur délivrance est proche. D’abord la parabole du figuier : «Quand déjà son rameau est tendre, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche». Le figuier, comme la vigne et l’olivier, est un symbole du peuple d’Israël. Quand donc le Résidu commencera à bourgeonner et à verdir, les disciples sauront que la saison de la moisson, qui sera celle de leur délivrance, est proche. De même, quand ils verront «toutes ces choses», c’est-à-dire leurs premières et dernières afflictions, ils sauront que «cela» — la consommation du siècle et la venue du Seigneur — «est proche, à la porte». Les disciples futurs, traversant de si cruelles angoisses, seront encouragés — et ils en auront grand besoin, — en voyant se dérouler sous leurs yeux les événements de la fin, comme ils avaient été prédits. Ils seront ainsi gardés de se laisser séduire ou d’être portés à des conclusions prématurées quand «le commencement de douleurs» s’abattra sur eux. Lorsque «l’abomination de la désolation sera établie dans le lieu saint» ils sauront que les jours de leur détresse seront abrégés, car elle ne dépassera pas la dernière demi-semaine de Daniel, c’est-à-dire trois ans et demi. Les fidèles du Résidu, ne connaissant qu’imparfaitement le Messie, et ne devant avoir les yeux complètement ouverts que lorsque, pareils à Thomas, ils auront vu «les blessures à ses mains» (Zach. 13:6), et auront reconnu le Seigneur de gloire dans le Sauveur, jadis crucifié, — le Résidu, dis-je, sera conduit pas à pas, à travers les événements de la fin, jusqu’à la pleine connaissance de son Rédempteur.

Il n’en est pas ainsi pour nous : «Bienheureux», dit le Seigneur, «Ceux qui n’ont point vu et qui ont cru» (Jean 20:29). «Nous l’aimons sans l’avoir vu, et, croyant en Lui, quoique maintenant nous ne le voyions pas, nous nous réjouissons d’une joie ineffable et glorieuse», possédant déjà le salut et la vie éternelle, et n’attendant plus que la gloire. Devant cette perspective et afin que, pauvres êtres infirmes que nous sommes, nous ne la perdions jamais de vue, le Seigneur prend soin de nous affliger pour un peu de temps et d’éprouver notre foi par le feu de diverses tentations, et c’est à quoi doivent aboutir les événements que nous traversons aujourd’hui. Ayons pleine confiance dans le résultat que Dieu veut leur faire produire. Disons-nous avec l’apôtre : «Cela est nécessaire», mais ne regardons pas à ces événements comme s’ils étaient le signe de la venue prochaine du Seigneur pour son Église, ou même comme un commencement de douleurs. Le Résidu, lui, aura besoin de ces choses par lesquelles il sera conduit à la connaissance de Celui que son peuple avait rejeté. Pour nous, la venue du Seigneur que nous connaissons sans l’avoir vu est, non pas une chose future, ni même prochaine, mais une chose actuelle. Le Seigneur vient. Sommes-nous appelés à attendre autre chose ? Attendons-le aujourd’hui, tout en profitant des épreuves qu’il lui plait de nous dispenser. S’il nous faut passer par le feu du creuset, c’est afin que l’or soit purifié de tout alliage, et que l’espérance remplisse nos coeurs de la joie ineffable de sa prochaine venue ! Il vient ! Veillons sur l’huile de nos lampes. Si peut-être leur lumière était près de s’éteindre, hâtons-nous de l’attiser, afin que le Seigneur nous trouve l’attendant, comme de fidèles serviteurs, pour lui ouvrir aussitôt, quand lui, le Maître et l’Époux, viendra et heurtera !

«En vérité», ajoute le Seigneur, en parlant à ses disciples des temps de la fin, «cette génération ne passera pas que toutes ces choses ne soient arrivées» (v. 34). Cette génération incrédule qui rejetait son Messie, descendu vers elle en grâce, se retrouvera la même, sans changement, à la fin des temps. Comme le Résidu futur se rejoindra aux premiers disciples qui entouraient Jésus, la nation apostate future se reliera à celle qui, devant son Roi, venu comme Sauveur au milieu d’elle, criait : «Ôte, ôte, crucifie-le !»

«Quant à ce jour-là et à l’heure, personne n’en avait connaissance», sinon le Père, mais ce dont les disciples pouvaient être assurés, c’est que leurs frères juifs seraient sauvés à la fin des temps, au travers de la tribulation, comme Noé le fut au travers du déluge, et que la venue du Fils de l’homme, en enlevant les méchants, laisserait les justes ici-bas pour jouir du règne du Messie, comme Roi de justice, Roi de paix et Roi de gloire (v. 37-44).


07/02/2011
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