Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Christ en vous l’espérance de la gloire


Christ en vous l’espérance de la gloire

Christ en vous l’espérance de la gloire

Mais cette vie nouvelle est la vie même de Celui qui est l’objet de l’espérance, Christ glorifié après avoir été vivifié, ayant été «mis à mort en chair» (1 Pierre 3:18). L’épître aux Éphésiens, adressée à des chrétiens vus comme «assis dans les lieux célestes en Christ», leur parle de l’Esprit de la promesse, arrhes de l’héritage — une jouissance anticipée de leurs bénédictions spirituelles dans les lieux célestes : aux Colossiens cheminant sur la terre en regardant vers le ciel, l’apôtre parle de «Christ en vous l’espérance de la gloire» (1:27). La gloire n’est pas encore là, il n’en est pas encore revêtu à la vue des habitants de la terre, mais Lui est là. Le même qui dans le ciel est assis à la droite de Dieu, établi chef sur toutes choses, est là, présence invisible mais active dans et parmi les siens. Privilège insigne pour nous, les nations, qui étions exclus de la bénédiction promise à Abraham par le Dieu de gloire, et qui avons maintenant accès à des bénédictions autrement glorieuses, qui sont fermées à la descendance charnelle d’Abraham : c’est le «mystère» chargé de gloire du v. 27. La gloire elle-même est encore à venir, elle resplendira quand nous serons manifestés avec Christ, jusque là elle est à l’état d’espérance tout comme le salut, mais cette espérance n’est pas inerte, elle est «une espérance vivante» (1 Pierre 1:3) ; plus que cela, elle ne fait qu’un avec Christ, et Christ lui-même vient vivre dans les siens. L’espérance est «en vous», dira encore Pierre (3:15), mais Paul la transcende : cette espérance, en vous c’est Christ ! Peut-on concevoir chose plus précieuse pour de pauvres pèlerins ? Ils n’ont rien en eux-mêmes, sinon des membres à mortifier (Col. 3:5), mais, morts avec lui (2:20), ressuscités avec lui (3:1), ils sont «accomplis en lui» (2:10) et en Lui ils possèdent toutes choses. S’il en est ainsi, avec quelle «dignité» ne sommes-nous pas appelés à marcher dans ce monde, manifestant dans nos corps la vie de «Christ en nous l’espérance de la gloire» ! Et telle est notre responsabilité, à nous sur qui son nom est invoqué : c’est selon que nous porterons dans nos corps la mort de Jésus que sa vie sera manifestée en nous, dans notre chair mortelle (2 Cor. 4:10, 11), comme il en était pour Paul. La mortification de la chair s’accomplit dans la joie et les actions de grâces du nouvel homme (Col. 3:16, 17).

Réservée dans les cieux où Christ est assis à la droite de Dieu — révélée dans l’Évangile de la gloire du Christ qui est l’image de Dieu (2 Cor. 4:4) — vivante en nous par Christ l’espérance de la gloire», ah ! ne nous laissons pas détourner d’une telle espérance !


22/06/2011
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