Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Entrer dans la vie nouvelle (12.12-17), La foi fait voir l’invisible (12.18-29)


Entrer dans la vie nouvelle (12.12-17), La foi fait voir l’invisible (12.18-29)

12:1 C’est pourquoi, nous aussi qui sommes entourés d'une telle foule de témoins, débarrassons-nous de tout fardeau, et du péché qui nous cerne si facilement de tous côtés, et courons avec endurance l'épreuve qui nous est proposée. 2 Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Parce qu'il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice, et désormais il siège à la droite du trône de Dieu. 3 Pensez à celui qui a enduré de la part des hommes pécheurs une telle opposition contre lui, pour que vous ne vous laissiez pas abattre par le découragement. 4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'à la mort dans votre lutte contre le péché, 5 et vous avez oublié cette parole d'encouragement que Dieu vous adresse comme à des fils : Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend. 6 Car le Seigneur corrige celui qu’il aime : il châtie tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. 7 Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. C'est en fils que Dieu vous traite. Quel est le fils que son père ne corrige pas ? 8 Si vous êtes dispensés de la correction qui est le lot de tous les fils, alors vous êtes des enfants illégitimes, et non des fils. 9 D'ailleurs, nous avions nos parents terrestres pour nous corriger, et nous les respections. N'allons-nous pas, à plus forte raison, nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie ? 10 Nos parents nous corrigeaient pour un temps limité selon leurs idées, mais Dieu, c'est pour notre bien qu'il nous corrige, afin de nous faire participer à sa sainteté. 11 Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix. 12C'est pourquoi : Relevez vos mains qui faiblissent et raffermissez vos genoux qui fléchissent. 13 Faites-vous des pistes droites pour votre course, afin que le pied qui boite ne se démette pas complètement, mais qu'il guérisse plutôt. 14 Faites tous vos efforts pour être en paix avec tout le monde et pour mener une vie de plus en plus sainte, sans laquelle nul ne verra le Seigneur.15 Veillez à ce que personne ne passe à côté de la grâce de Dieu, qu'aucune racine d’amertume ne pousse et ne cause du trouble en empoisonnant plusieurs d'entre vous. 16 Qu'il n'y ait personne qui vive dans l'immoralité ou qui méprise les choses saintes, comme Ésaü qui, pour un simple repas, a vendu son droit d'aînesse. 17 Vous savez que plus tard, lorsqu'il a voulu recevoir la bénédiction de son père, il a été rejeté, car il n'a trouvé aucun moyen d'amener son père à changer d'attitude, bien qu'il l'ait cherché en pleurant. 18 Car vous ne vous êtes pas approchés, comme les Israélites au désert, d'une réalité que l'on pourrait toucher : un feu qui brêlait, de sombres nuées, des ténèbres et un ouragan. 19 Vous n'avez pas entendu de sonneries de trompettes, ni l'éclat d'une voix telle que ceux qui l'ont entendue ont demandé quelle ne s’adresse plus à eux. 20 En effet, ils ne pouvaient supporter l'ordre qui leur avait été donné : Quiconque touchera la montagne - même si c’est un animal - sera tué à coups de pierres. 21 Le spectacle était si terrifiant que Moïse s'est écrié : Je suis épouvanté et tout tremblant. 22 Non, vous, au contraire, vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, avec ses milliers d’anges en fête. 23 Vous vous êtes approchés de l'assemblée des fils premier-nés de Dieu dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous vous êtes approchés de Dieu, le Juge de tous les hommes, et des esprits des justes qui sont parvenus à la perfection. 24 Vous vous êtes approchés de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. 25 Prenez donc garde : ne refusez pas d'écouter celui qui vous parle. Les Israélites qui ont refusé d'écouter celui qui les avertissait sur la terre, n'ont pas échappé au châtiment. A combien plus forte raison en sera-t-il de même pour nous, si nous nous détournons de celui qui nous parle du haut des cieux. 
26 Celui dont la voix a fait alors trembler la terre fait maintenant cette promesse : Une fois encore j’ébranlerai, non seulement la terre, mais aussi le ciel. 27 Ces mots : une fois encore signifient que tout ce qui peut être ébranlé, c'est-à-dire ce qui appartient à l'ordre ancien de la création, disparaîtra, pour que subsistent seules les réalités inébranlables. 28 Le Royaume que nous recevons est inébranlable : soyons donc reconnaissants et servons Dieu d'une manière qui lui soit agréable, avec soumission et respect, 29 car notre Dieu est un feu qui consume.

 

Tous ces champions de la foi ont donné l’exemple de la persévérance. Imitons-les. Continuons à marcher dans la foi, les yeux fixés sur Jésus, cœur de notre foi. Il na pas hésité à affronter la mort et l’opposition injuste, il a vaincu la mort et il vit maintenant éternellement assis à la droite de Dieu.

 

Les souffrances ne sont pas nécessairement une sanction divine. Au contraire, suprême paradoxe incompréhensible sans la foi, elles peuvent être un signe de l’amour de Dieu. L’auteur ose même affirmer que Dieu est capable d’utiliser la souffrance pour faire progresser ceux qu’il aime, tout comme un père corrige son fils.

 

Cette interprétation de la souffrance voulait peut-être encourager les chrétiens du premier siècle éprouvés par des persécutions.

 

Entrer dans la vie nouvelle (12.12-17)

 

Le temps n’est plus aux hésitations ni à la nonchalance. Quiconque veut être fidèle doit se ressaisir. Cela implique qu’il vive en bonne intelligence avec les autres, qu’il ait un comportement moral digne d’approbation, qu’il accepte ses responsabilités spirituelles, à l’inverse d’Esaü qui vendit son droit d’aînesse, et qu’il reconnaisse ses privilèges.

 

La foi fait voir l’invisible (12.18-29)

 

Le croyant d’aujourd’hui ne s’inscrit pas dans une histoire du salut ponctuée de signes spectaculaires. Tout se passe pour lui de façon peut-être invisible, mais ô combien réelle.

 

Il entre dans une assemblée en fête, celle des fils premier-nés de Dieu, devenus parfaitement justes. Il entre en communion avec Jésus, il recueille les bienfaits de la nouvelle alliance.

 

C’est donc un temps nouveau qui s’ouvre devant lui. Ce temps annonce le triomphe de la Jérusalem d’en haut et de Jésus comme médiateur du salut.  



16/01/2011
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