Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Le diable rôde autour de nous comme un lion rugissan


Le diable rôde autour de nous comme un lion rugissant

Pierre avertissait les croyants de la dispersion en Asie Mineure : « Soyez sobres, veillez ; votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pier. 5 : 8). Le diable rôde autour de nous, chrétiens, aujourd'hui comme autrefois ! C'est un motif bien suffisant pour sonner l'alarme et monter la garde aujourd'hui, demain, et chaque jour ! Le diable hait les croyants, l'assemblée de Dieu sur la terre et le témoignage qu'elle rend à la vérité. Il cherche à la réduire au silence. Il est puissant, et il peut rassembler les ennemis de la vérité pour lui faire la guerre et même susciter des persécutions publiques.Que doivent alors faire les croyants ? Justement veiller et prier ! Il s'agit de garder l'oeil ouvert sur les dangers avec une conscience éveillée. Par ses rugissements, le lion voudrait faire peur aux croyants, afin qu'ils se disent : « Cela ne peut plus continuer ainsi. Nous ne pouvons plus annoncer la Parole. Il est devenu trop dangereux de rendre témoignage au Seigneur Jésus. Cela suscite des persécutions ; nous ne récoltons qu'inimitié et mépris, et nous perdons nos biens, voire notre vie ». Une telle réaction n'est pas bonne. Les croyants ne doivent pas se soucier de leur propre vie, mais ils sont exhortés à veiller pour résister au diable, « étant fermes dans la foi » (1 Pier. 5 : 9). Des inquiétudes au sujet de notre propre vie ne doivent pas être un motif pour cesser de propager l'évangile.Ce lion a autrefois rugi à Jérusalem. Pierre et Jean avaient été sérieusement menacés, s'ils continuaient à « parler davantage en ce nom de Jésus, à qui que se soit » (Act. 4 : 17). Mais que firent ces témoins courageux ? Ils allèrent vers les leurs et ils prièrent tous ensemble : « Et maintenant, Seigneur, regarde à leur menaces, et donne à tes esclaves d'annoncer ta parole avec toute hardiesse... Et comme ils faisaient leur supplication, le lieu où ils étaient assemblés fut ébranlé, et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et annonçaient la parole de Dieu avec hardiesse » ... (Act. 4 : 29-31). Ils avaient veillé et prié ; en conséquence, ils purent résister à l'ennemi et à ses sinistres intentions, par la puissance du Saint Esprit.Aujourd'hui dans nos régions, nous ne percevons que faiblement le « rugissement du lion ». Le témoin fidèle ne risque pas sa vie, ni la perte de ses biens, mais seulement parfois un peu d'opprobre à cause de Jésus... Mais cela ne suffit-il pas déjà à nous faire abandonner nos armes ou à nous faire taire ? Ne nous arrive-t-il pas de dormir ? Veillons, prions et résistons fermement aux intentions de l'ennemi ! Alors nous ressemblerons à ces témoins fidèles : « Eux donc se retiraient de devant le sanhédrin en se réjouissant d'avoir été estimés dignes de souffrir des opprobres pour le nom » (Act. 5 : 41). Le diable ne dort jamais. Notre adversaire est toujours éveillé.

Il  parcourt toute la terre  (Job 1 : 7) et  rôde autour de nous  (1 Pier. 5 : 8). Il guette les croyants comme il a guetté Job. Après des siècles d'expérience, il sait comment les prendre au piège. Pour atteindre son but, il peut changer d'aspect. S'il n'arrive pas à atteindre son but en se présentant comme un lion rugissant, il viendra peut-être sous la forme d'un  faux prophète « en habits de brebis » (Matt. 7 : 15) ou comme un « serpent » rusé (2 Cor. 11 : 3). Quels dangers nous courons ! Comment réagir lorsque nous le rencontrons ? Le premier couple humain avait reçu l'ordre divin de « cultiver » et de « garder » le jardin d'Eden (Gen. 2 : 15). Nous ne savons pas combien de jours ils le firent fidèlement, ni pendant combien de temps il y eut en eux la confiance et la crainte de Dieu, leurs pensées étant tournées vers ce Dieu créateur qui s'était révélé à eux dans sa bonté infinie. Ah ! si le coeur s'écarte de Lui, les pieds quittent rapidement le chemin de l'obéissance à ses commandements !Mais, par la grâce de Dieu, le racheté est « en Christ » ; tiré d'un abîme profond, il a été transporté dans les lieux célestes. Toutes les bénédictions célestes lui sont offertes, elles vont bien au-delà de ce que pouvait connaître Adam au temps de son innocence (voir Eph. chapitres 1 et 2). Nous comprenons que nous avons continuellement affaire au Serpent ancien, aux «

artifices du diable » (Eph. 6 : 11-12). Dans nos âmes, il cherche aussi à tordre la parole de Dieu et à troubler notre relation merveilleuse de confiance et de communion avec Dieu.Mais nous pouvons être forts dans le Seigneur et user de la « puissance de sa force » (Eph. 6 : 10). Nous avons à notre disposition l'armure de Dieu. Si nous l'avons revêtue et si nous l'utilisons selon Dieu, nous pourrons résister aux ruses du diable. La première condition pour gagner ce combat est la vigilance : « Tenez donc fermes » (Eph. 6 : 14). Il ne faut pas se  laisser aller ou dormir. La prière est citée ici comme la dernière pièce de l'armure : « Priant par toutes sortes de prières et de supplications, en tout temps, par l'Esprit » (v. 18). Il y a toujours un besoin urgent de veiller et de prier.

 Nous n'avons pas seulement un terrible ennemi à l'extérieur, qui rôde autour de nous et cherche à nous nuire tant que nous n'avons pas atteint le but céleste. Nous en avons un aussi en nous : la  « chair », alias la mauvaise nature ou le vieil homme. La chair ne trouve aucun plaisir dans la personne de Christ, aucune joie dans les bénédictions et les choses célestes. Elle est opposée à l'Esprit de Dieu en nous et n'est pas soumise à la loi de Dieu. Les oeuvres de la chair sont la fornication, l'impureté, l'impudicité... les jalousies,... les rivalités, ... les ivrogneries, les orgies et tout ce qui ressemble à ces choses » (Gal. 5 : 19-21). La chair, avec ses envies et ses désirs, est en harmonie avec le monde, ainsi qu'avec la vie, les actions et les aspirations des hommes qui ne sont pas nés de nouveau. Un chrétien qui laisse agir la chair dans sa vie et dans son attitude, ne se distingue que peu, ou même pas du tout d'un homme de ce monde. Combien il est alors malheureux !Nous connaissons la merveilleuse vérité que « notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit annulé, pour que nous ne servions plus le péché » (Rom. 6 : 6). Nous appuyant sur ce fait accompli et définitif, nous pouvons nous tenir « pour morts au péché, mais pour vivants à Dieu dans le Christ Jésus ». Mais une vigilance ininterrompue est indispensable pour le mettre en pratique dans notre marche quotidienne parmi les hommes et au milieu des tentations permanentes de ce monde ! La « vieille nature » se présente parfois sous une très belle apparence. Elle peut être comparée à une pomme qui paraît délicieuse et appétissante, mais qui est gâtée à l'intérieur. Que de chrétiens inexpérimentés se laissent séduire par cette apparence agréable, et il en résulte pour eux une grande perte (Jean 7 : 24).Le Seigneur l'avait pourtant averti (Marc 14 : 27-31). Même dans son combat terrible à Gethsémané, Jésus avait pensé à l'état intérieur de son disciple. Il avait dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n'as pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin que vous n'entriez pas en tentation » (Marc 14 : 37-38). Mais ce côté négatif serait insuffisant. Nous sommes exhortés à  marcher par l'Esprit, ainsi nous n'accomplirons point la convoitise de la chair (Gal. 5 : 16). Le Saint Esprit, qui habite en nous, veut nourrir notre âme et notre esprit de Christ et les remplir. C'est ainsi qu'il cherche à produire en nous « le fruit de l'Esprit », et il nous conduit à accomplir le service que le Seigneur veut nous confier. Un chrétien âgé disait : « Savez-vous qui m'a donné le plus de travail dans ma vie ? ». En réponse à sa question, il citait son propre nom. Heureusement le Seigneur nous a mis en état de réaliser cette précieuse certitude : « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20). Nous savons que le Seigneur Jésus « qui nous a aimés » nous a laissé une promesse certaine : « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14 : 3). Dans les épîtres, l'apôtre Paul décrit tous les détails de cette bienheureuse espérance, et, à la fin de la Parole de Dieu, le Seigneur répète : « Oui, je viens bientôt » (Apoc. 22 : 7, 12, 20).  Pourtant, la chrétienté a perdu de vue pendant de nombreux siècles cette précieuse promesse. Au début du dix-neuvième siècle seulement, elle a été remise en lumière. Il est arrivé exactement ce que le Seigneur avait annoncé dans la parabole des dix vierges (Matt. 25 : 1-13) Ces vierges, une image de la chrétienté, s'assoupirent et s'endormirent toutes. Les cinq qui avaient de l'huile dans leurs vaisseaux, comme les autres. Elles ne se réveillèrent qu'à l'appel : « Voici l'époux ».Nous connaissons cette vérité, mais est-elle présente de façon quotidienne dans nos coeurs ? S'agit-il d'un événement attendu avec impatience, qui nous comble de bonheur, et qui caractérise et détermine toute notre vie ici-bas ? Si nous devons répondre par la négative, n'est-ce pas la conséquence de notre sommeil spirituel ? Sans doute, nous nous montrons bien trop vivants et zélés à l'égard des choses terrestres. Nous sommes installés sur la terre pour y passer du mieux possible les « soixante-dix » ou « quatre-vingts » années de notre vie ici-bas (Ps. 90 : 10). Nous avons suspendu le manteau du pèlerin et revêtu l'habit du pays. Il y a quelque chose qui ne va pas si nous nous sentons chez nous dans le monde qui a rejeté le Seigneur. Dans un tel état, nous ne pouvons pas lui rendre un bon témoignage, ni être en aide à nos amis croyants. Nous ne pouvons pas non plus être vraiment heureux. En rapport avec ces choses, le Seigneur dit : « Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l'heure » (Matt. 23 : 13). Il faut veiller à ce que l'espérance ne s'efface jamais de nos coeurs, et même ne faiblisse pas. « Cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu, pensez aux choses qui sont en haut... » (Col. 3 : 1-2).

 Priez sans cesse » (1 Thes. 5 : 17).

l est à remarquer que, dans la plupart des versets cités, nous sommes appelés à veiller, mais aussi à prier.Celui qui veille reconnaît que l'Ennemi est méchant et puissant. Il peut se montrer sous la forme d'un lion rugissant ou d'un serpent rusé. De plus, un tel croyant est conscient du degré de perversion de la chair qui est en lui, et de la grande force d'attraction que le monde exerce sur lui dès que son coeur n'est pas complètement dirigé vers Christ. Il est donc conduit à prier « sans cesse » (Luc 18 : 11). Il cherche ainsi l'aide de Celui qui ne la lui refusera jamais (1 Thes. 5 : 17).Pour chaque pas du chemin, depuis notre conversion jusqu'au but céleste, nous avons à notre disposition la grâce de Dieu, en mesure surabondante. Mais il faut nous « approcher avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce, pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4 : 16).


11/01/2011
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