Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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qu est que La Nouvelle Pensée


qu est que La Nouvelle Pensée

La Nouvelle Pensée, telle qu'envisagée par nous, est une philosophie psycho-spirituelle libre et personnelle.


Elle prône la responsabilité de soi, l'individualisme éclairé et la puissance personnelle issue d'un état d'harmonie avec l'univers.



Elle prône l'accomplissement personnel et l'acquisition de la richesse par le développement de la conscience et l'évolution de l'âme, à travers la connaissance de soi et l'amour de la vie. 


La Nouvelle Pensée est une attitude de l'esprit qui est constructive, elle cherche toujours l'évolution, la croissance et l'amélioration personnelle.


La Nouvelle Pensée est le résultat d'un esprit humain en constante progression, qui ne se contente pas des accomplissements et des philosophies du passé.


La Nouvelle Pensée est moderne, innovatrice, évolutive, aérodynamique; elle remplace les vieilles structures de pensée qui nous limitent.


La Nouvelle Pensée sert à chevaucher hardiment le courant ascendant de l'évolution cosmique à travers le déploiement de sa propre conscience d'être individuelle.


La Nouvelle Pensée sert à créer de nouvelles conditions extérieures positives en développant la connaissance de soi et en utilisant la puissance de son mental.


La Nouvelle Pensée ne reconnaît que le meilleur de l'âme humaine et ne limite d'aucune façon son épanouissement car elle perçoit en elle des facultés de transcendance aussi vastes que l'infini.


La Nouvelle Pensée considère la puissance créatrice de l'univers comme une force universelle qui imprègne toute la nature et qui trouve sa plus haute forme d'expression dans l'être humain et sa conscience d'être.


La Nouvelle Pensée met en valeur l'importance de la méditation et de la discipline mentale en vue d'acquérir les bienfaits de la santé, de l'amour, de l'intelligence, de la réussite et de la prospérité.
La Nouvelle Pensée n'est pas une méthode d'enrichissement à toute vitesse, elle ne promet pas non plus quelque chose pour rien. 


Elle promet à celui ou celle qui veut se conformer à son enseignement qu'il ou elle sera à même de s'ouvrir de plus grandes possibilités et des conditions plus heureuses pour sa vie. 


Toutefois elle n'enseigne pas que nous pouvons avoir tout ce que nous voulons. 


Si nous pouvions avoir tout ce que nous voulons, ce serait peut-être désastreux, car il est certain que la plupart d'entre nous voudraient avoir les choses qui finiraient par déranger le bien-être de quelqu'un d'autre.


Mais nous savons qu'il est entièrement possible d'influencer fortement notre entourage, ses réactions à notre endroit, les situations que nous rencontrons, et les conditions qui se présentent à nous ; et comment cela?


Par le traitement mental, par la pensée juste-recte, et la croyance juste-recte. C'est bel et bien un fait patent que la possibilité de démontrer un contrôle des conditions. 


Nous serons à même de le prouver dans l'exacte mesure où nous serons capable de voir, au travers et au-delà des conditions actuelles, de meilleures, que nous acceptons. 


Non seulement nous faut-il les accepter intellectuellement, mais cette acceptation doit devenir une incorporation subjective, à quoi l'intellect fournit simplement une image mentale.


Par conséquent, la Nouvelle Pensée ne promet pas quelque chose pour rien. Cependant, elle nous dit fermement que, si nous nous conformons à la Loi, la Loi se conforme à nous. 


Nul ne peut démontrer la paix en s'agrippant à ce qui est l'opposé du bonheur. Il pourra démontrer la résignation et l'appeler la paix, mais ce ne sera pas la paix.


Personne ne peut sauter dans l'eau et rester sec. Ce serait contraire à la loi et à la raison, au bon sens. 


Aucun individu dont le temps tout entier est absorbé dans la contemplation de la limitation ne peut démontrer l'affranchissement de cette limitation. 


La Loi d'elle-même doit être disposée à donner, car ce n'est qu'en donnant ainsi, qu'il y a auto-expression de la Vie.


La Nouvelle Pensée est basée entièrement sur la supposition que nous sommes entourés par un mental universel dans lequel nous pensons. 


Ce mental, dans son état originel, remplit tout espace. Il remplit l'espace que l'humain emploie dans l'univers. 


Il est dans l'humain aussi bien qu'en dehors de lui. En pensant dans le mental universel, l'humain met une loi en action, loi qui est créative, et qui contient en soi-même une possibilité illimitée.


La loi au moyen de laquelle l'humain opère est infinie, mais l'humain paraît être "fini"; c'est-à-dire, qu'il n'a pas encore évolué au point d'atteindre à une pleine connaissance de lui-même. 


Il se développe dans un potentiel ou possibilité sans limite, mais il ne peut avoir en expérience concrète que ce qu'il peut concevoir.


Il n'y a bien sûr aucune limite à la loi, mais il apparaît y avoir une limite à la compréhension que l'humain en a. 


À la mesure exacte du développement de sa compréhension, ses possibilités de manifestation augmenteront.


C'est une grande erreur que de dire: "prenez ce que vous voulez, car vous pouvez avoir ce que vous voulez". 


Nous ne prenons pas ce que nous désirons, mais nous attirons à nous ce qui est pareil à notre pensée. L'humain doit devenir plus pleinement lui-même, s'il désire attirer un plus grand bien dans sa vie.


Nous n'avons pas besoin de nous rendre la victime de l'illusion que nous n'avons tout simplement qu'à dire que tout est à nous. 


Cela est bien vrai en réalité, mais en fait, ce n'est vrai que dans la mesure où nous le faisons tel. 


Nous fournissons le moule à la loi créative, et, à moins que le moule que nous fournissons ne soit plus grand que par le passé, la substance ne peut nous donner en expérience quoi que ce soit de plus qu'avant; car la Nouvelle Pensée ne promet rien qui dispense de la nécessité de se conformer à la loi.


Cette loi est une loi de liberté, mais pas une loi de licence. Elle est aussi exacte qu'exigeante, et, si nous ne sommes pas disposés à nous conformer à sa nature et à travailler avec elle, et toujours dans le sens de son être inhérent, nous n'en obtiendrons aucun grand bénéfice.


Toute la nature se ligue pour produire et manifester la liberté de l'individu, afin qu'elle puisse donner libre cours à sa propre énergie à elle. Nous pouvons être assurés que Dieu est pour nous. 


Quelle que puisse être notre conception de Dieu, quelle que soit notre conception des rapports de Jésus et de l'idée de Christ avec l'humanité et avec Dieu, et des idées que nous avons de notre salut, cette chose doit agir en conformité à une loi exacte dans l'univers.


Cette loi nous dit que chaque fois qu'il y a une image subjective adéquate, ne contredisant pas la nature de l'univers, non seulement cette image tendra à revêtir une forme, mais elle revêtira certainement une forme et se manifestera. 


Cette loi, ce n'est pas nous qui l'avons faite ainsi, et nous ne pouvons pas la changer.


Mais il ne faudrait pas confondre cet enseignement avec la notion que nous pouvons montrer aux gens comment obtenir ce qu'ils veulent sans conditions.


La vraie prière doit être: "que ta volonté soit faite", mais l'interprétation de cette volonté de Dieu, dans cette prière, est qu'il ne peut être question d'une soumission à l'expérience inévitable du mal ou de la limitation; par contre, cela signifie que la volonté de Dieu est toujours bonne.


Comment pouvons-nous savoir ce qu'est la volonté de Dieu? Nous n'en savons rien sauf ceci: la volonté de Dieu ne peut pas être la mort. 


Pourquoi? Parce-que, si nous supposons que Dieu est le principe de vie, le principe de vie ne peut pas produire la mort sans se détruire lui-même. 


La volonté de vie doit être seulement la vie. La volonté de ce que qui est infini ne peut jamais être fini.


Tout donc devrait tendre vers la diffusion et l'expansion du plan divin. C'est cela qui est la volonté de Dieu. 


Et comme Thomas Troward nous le dit, elle doit être la beauté, la vérité et l'harmonie, car c'est là le véritable rapport du Tout au parties et des parties au Tout.


Par conséquent, nous devrions interpréter la volonté de Dieu comme étant tout ce qui exprime la vie, sans blesser. Cela semble un critère juste, logique, sain, et aussi un critère intelligent. 


Tout ce qui nous permettra d'exprimer une vie plus pleine, plus de bonheur, plus de puissance, et tant que par là on ne nuit à personne, cela doit être la volonté de Dieu pour nous. 


Cette quantité même de vie qu'un individu peut concevoir, deviendra la quantité de son expérience réelle.


Si nous voulons être libres, nous devons fournir une voie mentale à la loi, afin qu'elle puisse opérer comme loi de liberté. 


Cela ne signifie pas que nous devons plaire à la loi, car elle est impersonnelle, et ne sait pas qui s'en sert, ni dans quel but. 


Mais parce-qu'elle est impersonnelle, elle est obligée, de par sa nature même, de rendre au penseur ce qu'il lui a donné comme pensée. 


Il ne faut jamais oublier la loi des équivalents mentaux, car on récolte ce qu'on a semé. 


Naturellement, un homme intelligent cherchera à s'affranchir de la misère morale, et de tout ce qui l'empêche d'être heureux. 


La théologie dira que c'est là un mobile égoïste, mais c'est exactement ce que nous cherchons à faire, et nous l'appelons d'un autre nom. 


Que ce soit pour la rémission des péchés, ou le salut de l'âme individuelle, tout acte de la vie d'un individu a lieu afin que cet individu puisse s'exprimer.


Par exemple, l'amour d'une mère pour ses enfants, d'un époux pour son épouse, d'un patriote pour sa patrie, d'un prédicateur pour sa religion, d'un artiste pour son art, toutes ces voies ne sont que des voies d'auto-accomplissement, tout-à-fait légitimes. 


Nous nous rendons bien compte, cependant, que vouloir cette auto-expression aux dépens de la société, ou d'autres individus, c'est aller contre la raison même de l'existence de la liberté, car l'unité est la toile de fond partout.


D'où, nous trouvons que ce qui nous pousse dans la voie de la vraie justice ou rectitude, si l'on pouvait dire ainsi, ce seraient les lois de la nécessité et non la théologie.


Car les religions et les codes d'éthique ou de morale, les systèmes d'organisation sociale, ne sont que de pâles reflets de cette nécessité spirituelle.


Le critère de ce que nous devons considérer comme recte ou faux, bien ou mal, il ne faut pas aller le chercher dans le jugement d'autrui. 


Le critère est celui-ci: est-ce que la chose que je désire exprime plus de vie, plus de bonheur, plus de paix, pour moi-même, et en même temps sans nuire à personne ?


Si elle satisfait à ces conditions, c'est bien, elle n'est pas égoïste. Mais si la chose se fait au détriment de quelqu'un alors, nous faisons un emploi erroné de la Loi, proportionnellement au détriment causé.


Nous sommes tout à fait dans le vrai en disant que nous pensons que l'univers existe aux fins d'expression de l'Esprit.


Et que l'humain existe aux fins d'auto-expression, parce-qu'il est l'expression de l'Esprit.


L'humain n'existe pas aux fins de causer une impression sur son entourage. Il existe aux fins de son auto-expression dans et par son entourage. 


La différence est grande. L'humain n'existe pas pour laisser une impression durable sur ce qui l'entoure; pas du tout. 


Il n'est pas nécessaire, si nous devions "trans-aller" ce soir, que quelqu'un se souvienne de notre vie. 


Tout ce qui prend un sens, c'est que, pendant que nous vivons, NOUS VIVONS, et que, là où nous irons après, nous continuerons à vivre.


On se sent comme soulagé d'un fardeau écrasant lorsqu'on réalise que nous n'avons pas besoin de mouvoir le monde; il se meut tout seul. 


Cette réalisation n'en diminue pas pour autant notre devoir, ou nos obligations sociales. 


Elle clarifie les choses. Elle nous permet d'agir avec joie, affranchis de toute morbidité, pour remplir notre rôle dans la société.


Ayant ceci présent à l'esprit, et dans la croyance qu'il y a une Loi infini de l'Esprit, ou Loi de la Vie, qui tend à multiplier nos dons, parce que, ce faisant, Elle multiplie sa Vitalité, son propre plaisir et sa Propre expression, nous pouvons donc admettre ainsi que l'humain est déjà une réussite.


Nous pouvons admettre qu'il est déjà pourvu de tout ce dont il a besoin. La possibilité de toutes choses existe dans le Tout Universel.



24/11/2010
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