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canon du Nouveau Testament


Le canon du Nouveau Testament

Le canon est pour nous la liste des livres inspirés, reconnus comme " Ecriture Sainte ". Le canon du Nouveau Testament contient 27 livres. Il n'est pas surprenant que les quatre Evangiles en fassent partie puisqu'ils contiennent les récits de la vie de Jésus, ainsi que ses paroles. Mais on sait que d'autres " évangiles " ont été écrits. Il faut alors se poser la question : " Pourquoi ces quatre-là et pas les autres ? ". Cette question se pose également en ce qui concerne les épîtres, puisque les apôtres ont écrit d'autres lettres que celles qui font partie du Nouveau Testament.

Nous sommes beaucoup mieux renseignés sur la formation du canon du Nouveau Testament que sur celle du canon de l'Ancien. En effet, nous connaissons de nombreux ouvrages d'auteurs chrétiens du IIè siècle (et même de la fin du Ier siècle), si bien que nous savons comment le problème s'est posé à l'Eglise de cette époque et pourquoi elle n'a retenu que les 27 livres du Nouveau Testament.

Nous pouvons croire que la formation du Nouveau Testament s'est faite sous la conduite du Saint-Esprit. S'il a plus à Dieu de faire connaître le message de son Fils au moyen d'un livre, le Nouveau Testament, il faut que ce livre soit digne de confiance. La seule sagesse humaine ne pouvait suffire ni pour écrire les livres, ni pour les mettre à part et les réunir en un volume. Mais Dieu a veillé à ce que les livres dans lesquels l'Evangile de Jésus-Christ et son enseignement nous sont transmis fidèlement soient clairement reconnus.

Des livres isolés du Nouveau Testament

Nous avons vu, dans les deux dernières études, comment chaque livre du Nouveau Testament a été écrit (dans la mesure de ce que nous pouvons en savoir - ce qui peut être beaucoup, comme dans le cas de la 1ère épître aux Corinthiens, ou peu comme dans celui de l'épître aux Hébreux).

Chaque livre a été écrit séparément. les auteurs, les destinataires, les dates, les circonstances varient d'un livre à l'autre. Nous savons cependant que tous les livres qui composent le Nouveau Testament ont été écrits dans la seconde moitié du Ier siècle - les premières épîtres de Paul ayant été rédigées vers l'an 50. Il n'est pas impossible que des recueils de paroles de Jésus aient déjà existé à cette date, mais nous ne pouvons avoir aucune certitude à ce sujet. Il ne fait pas de doute que le souvenir de ces paroles était transmis oralement par les apôtres, puis par d'autres chrétiens, depuis la Pentecôte. Nous en avons un exemple dans Actes 20:35.

Dès la fin du Ier siècle, les chrétiens reconnaissaient comme Ecriture inspirée certains au moins des livres du Nouveau Testament : dans 1 Timothée 5 :18, nous avons une citation de Luc 10 :7, groupée avec un verset du Deutéronome et introduite par les mots : " Car l'Ecriture dit ". Dans 2 Pierre 3 :15 et 16, Pierre parle des lettres de Paul comme faisant partie des Ecritures. A la fin du Ier siècle (vers 96), Clément de Rome mentionne la première épître aux Corinthiens et parle des " paroles du Seigneur Jésus ". Vers le début du IIème siècle, l'épître de Barnabas cite la parole de Jésus : " Il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus ", en déclarant : " il est écrit ".

Divers témoignages de la première moitié du IIème siècle montrent que les livres des apôtres étaient lus dans les Eglises (Justin Martyr parle des " mémoires des apôtres et de leurs disciples ").

D'une Eglise à l'autre

Il a fallu un temps assez long pour que les différents livres du Nouveau Testament soient connus de toutes les Eglises de l'Empire Romain. Sous le règne de Rome, les communications étaient bonnes, mais lentes. Les livres ne pouvaient être copiés qu'à la main, ce qui représente un travail laborieux. Seuls les riches étaient en mesure d'acheter des livres.

On ne peut donc imaginer les premiers chrétiens diffusant dans le monde entier les écrits des apôtres dont ils avaient connaissance.

Pourtant, peu à peu, les Evangiles et les épîtres ont circulé d'une Eglise à l'autre : Prenons le cas de l'Eglise de Rome dans les années 70. Les chrétiens de cette ville connaissaient au moins l'épître aux Romains et l'Evangile de Marc. Ces livres étaient lus au cours des cultes. Des chrétiens d'une autre Eglise, de passage à Rome, entendent cette lecture. Ils veulent faire connaître ces ouvrages à leur Eglise et demandent à en faire une copie. Ailleurs, c'est peut-être la persécution qui a obligé des chrétiens à cher cher un refuge dans une autre ville, emportant avec eux une copie d'une épître ou d'un Evangile. Ainsi, peu à peu, des recueils des écrits des apôtres se sont constitués, principalement dans les grands centres chrétiens comme Rome, Alexandrie, Antioche, Césarée ou Ephèse. Ces recueils étaient d'abord incomplets, par rapport au Nouveau Testament. Mais bientôt l'ensemble des livres que nous connaissons se sont retrouvés groupés et répandus dans tout l'empire romain. On trouve des citations de presque tous les livres du Nouveau Testament dans les ouvrages d'auteurs chrétiens vers le milieu du IIème siècle.

Il faut signaler que dans certaines Eglises, on connaissait et on lisait d'autres livres chrétiens qui n'ont pas été admis dans le Nouveau Testament.

Les livres chrétiens non-canoniques

On sait, généralement par des citations, car le texte complet a souvent été perdu, que d'autres évangiles ont été écrits, outre ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean. L'un d'entre eux, " l'Evangile selon Saint-Thomas ", nous est maintenant mieux connu, car on en a trouvé une copie, dans une traduction copte, en 1946 en Egypte. Il s'agit d'un recueil de paroles de Jésus, dont une partie reproduit des passages de nos Evangiles, alors qu'ailleurs ce sont des Evangiles apocryphes qui sont cités (Evangile selon les Hébreux, par exemple) ; cependant certaines paroles de Jésus sont inédites. On pense que ce livre a été écrit en Syrie au IIème siècle.

Parmi les autres ouvrages qui ont été lus et respectés par de nombreux chrétiens au IIème siècle, on peut citer :

L'épître de Clément de Rome à l'Eglise de Corinthe (vers 96). Clément s'inspire de l'enseignement de Paul, de Jacques et de l'épître aux Hébreux. Sa lettre était lue lors des cultes de l'Eglise de Corinthe vers 170.

La Didaché (ou Enseignement des douze apôtres) est un recueil de préceptes de morale chrétienne et d'instructions sur le baptême, la cène et les pasteurs, datant du début du IIème siècle.

L'épître de Barnabas, qui a quelques points communs avec l'épître aux Hébreux, a sans doute été écrite à Alexandrie vers 130.

Le Pasteur d'Hermas, ouvrage du IIème siècle, par Hermas, frère de l'évêque Pie de Rome. C'est une sorte d'Apocalypse.

L'Apocalypse de Pierre, qui contient deux visions, l'une du ciel, l'autre de l'enfer. Elle a été écrite vers 150.

Ces livres jouissaient d'une haute estime dans certaines Eglises au moins, puisque des auteurs chrétiens du IIème ou du IIIème siècle les classent dans l'Ecriture Sainte.

Parmi les autres ouvrages du IIème siècle qui ont exercé une grande influence dans l'Eglise, on peut citer les épîtres d'Ignace d'Antioche, celle de Polycarpe, évêque de Smyrne, les apologies de Justin, etc...

La formation du canon

Ce n'est pas tant l'existence de ces différents livres que la position prise par certains hérétiques qui a obligé l'Eglise à définir le canon du Nouveau Testament. Deux erreurs opposées menaçaient l'Eglise : celle de Marcion qui rejetait l'Ancien Testament, qu'il attribuait à un autre Dieu que celui de Jésus. Il ne gardait du Nouveau Testament que Luc et Paul (les autres livres lui paraissant trop " juifs "). Pour lutter contre lui, les docteurs de l'Eglise comme Irénée ont affirmé l'inspiration de l'ensemble du Nouveau Testament.

A l'inverse, Montan, se prétendant inspiré par le Sain t-Esprit, menaçait d'ajouter aux Ecritures des ouvrages bien postérieurs aux autres. Il a bien fallu que l'Eglise d'alors trace une limite.

La première liste de livres reçus est le " canon de Muratori ", un document latin de 170 environ, malheureusement en mauvais état. Il nous fait connaître quels étaient les livres reçus comme inspirés par l'Eglise de Rome dans la deuxième moitié du IIème siècle. L'épître aux Hébreux n'y est pas citée (l'état du texte ne permet pas de savoir si Jacques et II Pierre sont inclus).

Au début du IIIème siècle, Clément d'Alexandrie a écrit un commentaire sur tous les livres du Nouveau Testament, à l'exception de Jacques, II Pierre et III Jean. Mais Clément reconnaissait comme inspirés le Pasteur d'Hermas et l'Apocalypse de Pierre.

A cette époque, la très grande majorité des Eglises reçoit l'ensemble des livres du Nouveau Testament. Ici et là des doutes subsistent sur tel ou tel livre, principalement Jacques, II Pierre, II et III Jean, mais aussi l'épître aux Hébreux, surtout en occident, alors qu'en Syrie et en Palestine, c'est l'Apocalypse qui est en question. Les autres livres, tels Clément de Rome, Hermas, la Didaché, l'Apocalypse de Pierre sont jugés utiles, mais non inspirés (c'est ce que déclare le grand théologien Origène au IIIème siècle).

Peu à peu, l'accord se fait dans toutes les Eglises sur les livres dont l'autorité est reconnue et ceux qui doivent être rejetés. Au IVème siècle, le Nouveau Testament est définitivement formé. En 367, Athanase d'Alexandrie utilise le terme " canonique " pour désigner les 27 livres du Nouveau Testament. Au concile de Carthage en 397, ces mêmes livres sont déclarés " Ecritures divines ". Il est décrété que seuls ces livres doivent être lus dans les Eglises comme Ecriture Sainte.

Un grand laps de temps s'est écoulé entre la rédaction des livres du Nouveau Testament et la déclaration officielle de l'Eglise reconnaissant leur caractère inspiré (à l'exclusion de tout autre ouvrage). Mais il ne faut pas oublier que l'autorité de ces livres, à quelques exceptions près, s'était imposée à la quasi-totalité des Eglises depuis longtemps déjà. Le concile de Carthage n'a fait que reconnaître un état de fait.

Les critères de la canonicité

Sur quelles bases l'Eglise des premiers siècles s'est-elle fondée pour distinguer les livres inspirés des autres ? Nous croyons que le Saint-Esprit l'a dirigée dans ce choix, puisque de lui dépendait la foi de tous les croyants à venir. Mais le Saint-Esprit parle à l'intelligence des hommes pour leur donner le discernement. Ce discernement s'est exercé en tenant compte de trois facteurs :

a) le consensus de toutes les Eglises : les livres qui étaient lus partout et dont l'autorité était reconnue dans la quasi totalité des Eglises ont été admis dans le canon. Cela montre bien que l'autorité du Nouveau Testament s'est imposée d'elle-même, avant toute déclaration officielle.

Nous avons remarqué que certains livres du Nouveau Testament ont été plus difficilement acceptés ici et là. Mais il s'agit d'exceptions et les Eglises qui hésitaient ont fini par se ranger à l'avis du plus grand nombre. Les raisons de ces hésitations sont diverses : dans le cas de Jude, II Pierre ou III Jean, c'est leur brièveté qui les faisait juger de peu d'importance. On les lisait rarement dans les cultes, on les faisait circuler moins volontiers d'une Eglise à l'autre. Elles ont donc été connues plus tardivement dans certaines villes. L'Apocalypse devait à son caractère particulier de susciter de la méfiance, tant il était différent des autres livres du Nouveau Testament. Là où on n'était pas sûr que son auteur était l'apôtre Jean, on restait réservé à son égard. C'est aussi parce que l'on ne connaissait pas son auteur, que l'épître aux Hébreux est restée pour certains en marge du canon. Ceci nous amène au deuxième critère.

b) le caractère apostolique des livres du Nouveau Testament. Seuls ont été admis dans le canon les livres remontant aux apôtres eux-mêmes, soit écrits par eux (épîtres de Paul, Pierre et Jean), soit écrits par d'autres, mais sous leur contrôle (Marc, compagnon de Pierre, par exemple). Nous verrons plus bas l'importance de ce critère.

c) la valeur spirituelle de ces livres. Calvin écrit par exemple : " Dieu, par son admirable conseil, a fait que par un consensus public, tous les autres écrits ayant été répudiés, il ne restât plus que ceux-là seuls dans lesquels éclate sa majesté". Ce critère peut paraître subjectif. comment être sûr de ne pas se tromper en préférant un livre à un autre, en y discernant 1a majesté divine ? Et pourtant le recul du temps montre bien que l'Eglise des premiers siècles ne s'est pas trompée. Les évangiles apocryphes, par exemple, font de Jésus un faiseur de miracles, souvent gratuits, plutôt que Celui qui révèle l'amour de Père. Les livres non-canoniques, s'ils contiennent un enseignement parfois utile, retombent soit dans le légalisme (la Didaché), soit dans des visions incontrôlables (le Pasteur d'Hermas).

La tradition de l'Eglise et l'Ecriture Sainte

La formation du canon nous pose une question. Si c'est l'Eglise des premiers siècles qui l'a fixé, ne peut-on pas dire, avec l'Eglise Catholique Romaine, que l'autorité de l'Eglise est égale à celle du Nouveau Testament, que la tradition de l'Eglise a priorité, au moins dans le temps, sur l'Ecriture ?

Il faut reconnaître le rôle joué par la tradition orale dans l'Eglise primitive, surtout avant la rédaction du Nouveau Testament. Le message des apôtres a d'abord été prêché et enseigné de vive voix avant d'être écrit. Vers le milieu du IIème siècle, Papias, évêque de Hiérapolis, déclarait : " Je ne pensais pas pouvoir retirer autant de profit de la lecture des livres que des déclarations d'une voix vivante et pré sente". Mais Papias avait personnellement entendu l'apôtre Jean de son vivant. Cette rencontre l'avait marqué.

Dans un monde où l'écriture était largement répandue mais où les livres étaient chers et difficiles à reproduire et à diffuser, on transmettait plus volontiers un message oralement que par écrit.

C'est ce qui explique que les premiers chrétiens n'aient pas éprouvé le besoin d'avoir des Evangiles écrits dès la naissance de l'Eglise à la Pentecôte. On pouvait entendre les apôtres - et on pouvait se fier à sa mémoire plus que nous ne pouvons le faire aujourd'hui, habitués que nous sommes à tout mettre par écrit.

Tant que les apôtres étaient en vie, la tradition orale suffisait dans bien des cas à répandre la Bonne Nouvelle. En cas de doute, on pouvait faire appel à ceux qui avaient reçu le message du Seigneur lui-même. Il faut cependant noter que, très tôt, les apôtres ont jugé bon d'écrire des lettres aux Eglises dont ils étaient séparés et que l'Evangile a été mis par écrit moins d'une génération après la mort de Jésus.

Mais quand les apôtres, témoins de ce que Jésus avait fait et dit, ont commencé à disparaître, pouvait-on continuer à se fier à un message transmis oralement, donc susceptible de déformations ? Les apôtres n'étaient plus là pour assurer que la prédication et l'enseignement de l'Eglise étaient bien conformes à ceux de Jésus. Pour éviter de s'écarter de " la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes " (Jude 3), pour garder " le bon dépôt " (2 Timothée 1 :14), l'Eglise a été amenée à se donner à elle-même une règle, qui n'était autre que le témoignage des apôtres, mais écrit, donc fixé, immuable.

Les apôtres en effet ont joué un rôle irremplaçable dans la révélation. Dieu s'est révélé à un moment donné de l'histoire dans la personne de son Fils. Pour que les générations futures puissent connaître cette " Parole de Dieu " (Jean 1 :1-14 ; Hébreux 1 :1 ), il fallait que les témoins des actes et des paroles de Jésus les transmettent à d'autres (Luc 1 :2 ; Jean 21 :24 ; 1 Jean 1 :1-4). Rien ne pouvait remplacer ce témoignage apostolique ; en tant que témoins de Jésus, les apôtres ne pouvaient avoir de successeurs. Pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux, il fallait qu'il soit écrit. Le Nouveau Testament, c'est ce témoignage écrit. C'est la seule tradition vraie et sûre, puisque c'est par elle que nous a été transmis ce que Jésus a fait et dit.

En fixant le canon du Nouveau Testament, l'Eglise d'autrefois a reconnu une autorité qui lui était supérieure, à laquelle elle devait sans cesse se référer. " Loin de pro clamer sa propre autorité, l'Eglise a en réalité accompli un acte de soumission et d'humilité. Elle s'est liée elle-même pour se préserver de toute tentation d'ajouter quoique ce soit au dépôt de la révélation. Par la fixation du canon, l'Eglise se proclamait Eglise de l'Ecriture ".

Comment ne pas voir là l'œuvre du Saint-Esprit, donnant à toutes les générations chrétiennes un fondement solide pour la foi, " afin que nous reconnaissions la certitude des enseignements que nous avons reçus " (Luc 1 :4).

Le canon du Nouveau Testament dans l'histoire

Au contraire l'Ancien Testament, où la question des livres apocryphes divise catholiques et protestants, le Nouveau Testament, tel que l'Eglise du IVème siècle l'a défini, n'a connu ni variations, ni disputes. Tout au long de l'histoire de l'Eglise, les chrétiens ont reconnu le caractère inspiré des 27 livres qui nous ont été transmis. Il faut cependant signaler que certains penseurs chrétiens n'ont pas mis tous les livres du Nouveau Testament sur le même plan. Luther, par exemple, a traité l'épître de Jacques d'" épître de paille ", parce qu'elle semble s'opposer à la doctrine du salut par la foi. A ses yeux, les Evangiles, les épîtres aux Romains et aux Galates avaient une plus grande autorité que les autres livres. C'est là une attitude subjective que l'on peut comprendre dans le cas de Luther, à cause du combat qu'il menait, mais qui ne peut fonder l'enseignement de l'Eglise. Le Nouveau Testament est tel que Dieu nous l'a donné. Nous devons le recevoir tout entier, sans rien y ajouter (aucune prétendue " révélation " ultérieure comme celles des fondateurs de sectes ne peut s'opposer au message des apôtres), et sans rien retrancher. Il se peut que tel livre nous parle davantage personnellement, que nous lisions plus volontiers certaines pages que d'autres ; mais nous devons reconnaître l'autorité de tout le Nouveau Testament Ecriture Sainte et Parole de Dieu. Nous n'avons pas à choisir ce qui nous plait, mais à accepter ce que Dieu nous donne.


10/04/2011
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