Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et  2

L’espérance parfaite en la grâce qu’apportera la révélation de Jésus Christ — 1 Pierre 1:13


L’espérance parfaite en la grâce qu’apportera la révélation de Jésus Christ — 1 Pierre 1:13

 L’espérance parfaite en la grâce qu’apportera la révélation de Jésus Christ  —  1 Pierre 1:13

Lors de la révélation de Jésus Christ, nous connaîtrons «un salut qui est prêt à être révélé au dernier temps», et pour lequel aussi nous avons été régénérés et sommes gardés (v. 5) ; nos âmes l’attendent avec joie, dans la certitude d’être déjà sauvées que leur donne la foi (v. 9). Nous sommes exhortés à «espérer parfaitement» dans cette «grâce qui nous sera apportée» alors. Il faut, pour espérer ainsi, avoir préalablement «ceint les reins de notre entendement», comme des voyageurs qui ont bien fait leur compte qu’ils ne sont plus de ce monde et qu’ils sont sur le point de le quitter pour une patrie bienheureuse (cf Exode 12:11 ; Luc 12:35). Ensuite il faut «être sobres», ne goûter des biens et des affections terrestres que ce qui est nécessaire pour le peu de temps à passer ici-bas, de façon à ne pas être détournés de ce que notre entendement a si heureusement saisi. Prendre nos aises, laisser errer nos pensées et nos sentiments, n’est pas compatible avec la «perfection de l’espérance». Nos forces spirituelles doivent être rassemblées, nos esprits et nos coeurs fixés sur Christ. S’il est l’objet de l’espérance vivante, il en est aussi le réalisateur. Sa révélation glorieuse apportera la suprême expression de la grâce, savoir la glorification d’hommes autrefois pécheurs. Il vaut la peine de s’y arrêter.

«La grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue» en Christ lorsqu’il est venu dans l’abaissement afin de nous obtenir ce salut par son sacrifice (Tite 2:11).Sa seconde venue comportera au contraire «l’apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ» (v. 13), et alors la grâce qui nous sera apportéesera pour nous cette glorification avec Lui. Dans le passage de Tite l’apparition (epiphaneia) de la gloire de Christ est liée à la «bienheureuse espérance», qui est proprement l’enlèvement des saints pour être auprès de Celui dont ensuite ils partageront la manifestation ; tandis que Pierre, sans distinguer cette première phase, place devant les yeux des pèlerins d’ici-bas la «révélation» (apocalupsis) de Celui qu’ils aiment sans l’avoir vu.

La grâce qui nous sera ainsi apportée est le couronnement de toutes les «grâces sur grâces» que nous avons reçues de la plénitude de la Parole faite chair (Jean 1:16). Elle fait un tout avec la grâce qui assure déjà le salut à nos âmes, et avec la faveur (ou grâce, c’est le même mot) dans laquelle nous sommes (Romains 5:2 ; 1 Pierre 5:12) en attendant que nos corps soient transformés à la ressemblance du corps de la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. La «gloire à venir qui doit nous être révélée» (révélée pour nous, à notre bénéfice) sera vue ensuite dans les «enfants de Dieu», dans leur propre «révélation» (Romains 8:18, 19, 21).

Cette grâce est aussi assurée que la grâce déjà apparue et que nous goûtons au point de dire : Abba, Père. Espérer parfaitement en elle, c’est éprouver sans l’ombre d’une inquiétude ou d’une hésitation la certitude qu’elle va être apportée. Combien donc il importe que nous rejetions tout ce qui trouble une telle espérance et porte par là atteinte à la grâce et à la vérité venues par Jésus Christ ! Ne laissons rien s’interposer (pas l’épaisseur d’une feuille de papier, nous disait un jour un cher frère) entre Christ et nous. Il s’agit de jouir dès maintenant dans nos âmes de ce qui bientôt va nous être apporté en réalité. Préfèrerions-nous la terre au ciel ? On comprend que les versets suivants (14-17) placent devant nous la marche dans l’obéissance, la sainteté, la crainte. Impossible d’espérer «parfaitement» sans cela.


22/06/2011
35 Poster un commentaire