Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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LE PARDON GOUVERNEMENTAL


LE PARDON GOUVERNEMENTAL

l existe au moins quatre types de pardon différents dans la Bible. Nous les énumérerons ensemble : il existe tout d’abord le pardon éternel, puis le pardon instrumental, le pardon dans la communion et enfin, le pardon gouvernemental. Si un chrétien désire réussir dans son cheminement spirituel, il doit apprendre ce que signifie le pardon gouvernemental de Dieu. Nous allons tout d'abord définir chacun de ces types de pardon, avant de revenir à celui du pardon gouvernemental.

I. LE PARDON ÉTERNEL

C'est le nom qu'on donne au pardon que nous recevons lors de notre salut. C'est le pardon dont parle le Seigneur Jésus en Luc 24.47 : « Que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. » Il s'agit du pardon éternel. Le pardon dont il est question en Romains 4.7 est aussi le pardon éternel.

On appelle cela le pardon éternel parce qu'une fois que Dieu nous a pardonné nos péchés, Il nous les a pardonnés pour l'éternité. Dieu précipite nos péchés dans les profondeurs de la mer et dans l'abîme, et ne s’en souvient plus. C'est le pardon que nous avons obtenu au moment de notre salut. Au moment oú nous avons cru au Seigneur Jésus, tous nos péchés nous ont été pardonnés ; le Seigneur nous les a ôté sans laisser de trace devant Dieu. C'est ce qu'on appelle le pardon éternel.

II. LE PARDON INSTRUMENTAL

Il arrive souvent que Dieu dise directement à l'homme : « Je te pardonne. » Mais souvent, Il déclare Son pardon à travers l'Église : « Dieu a pardonné tes péchés. » Ce deuxième type de pardon mentionné dans la Bible est le pardon instrumental. Jean 20.22-23 nous dit : « Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » Le Seigneur a donné à l’Église l’autorité de Le représenter sur terr par l’entremise du Saint-Esprit. L'Église est devenue Son instrument. Le pardon est accordé à travers elle. Il s'agit du pardon instrumental. Cependant, il est important de ne pas confondre ce pardon avec celui qui est enseigné par les catholiques. Nous devons réaliser que la base du pardon instrumental, c'est lorsque le Seigneur souffle sur l'Église et lui dit : « Recevez le Saint-Esprit. » Une fois que l'Église a reçu le Saint-Esprit, elle a le pouvoir de retenir ou de pardonner les péchés. L'Église peut dire que les péchés de certains sont retenus alors que les péchés d'autres sont pardonnés. L'Église possède une telle autorité parce qu'elle est sous l'autorité du Saint-Esprit. Le Seigneur souffla sur ses disciples et dit : « Recevez le Saint-Esprit ! » Après cela, Il dit : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » C’est un pardon indirect oú Dieu pardonne l’homme à travers l’Église qui sert de liaison.

Quand nous prêchons l'évangile, il arrive souvent que des pécheurs prennent conscience de leur péché à travers nos discours. Nous les initions au Seigneur, et ils confessent leurs péchés. Ils se repentent et demandent le pardon avec des larmes, et par la suite reçoivent le Seigneur Jésus avec un cœur sincère. Étant païens, ils ne connaissent pas le sens du pardon. Si une personne a réellement cru, un membre de l’Église peut lui dire : « Dieu a pardonné tes péchés ! » Ceci épargne au repenti tant de souffrance. Il est aussi bon de lui dire : « Aujourd’hui, tu as accepté le Seigneur. Tu peux Le remercier, parce qu'Il a pardonné tous tes péchés. » Si l'Église ne possède pas le pouvoir de pardonner ou de retenir les péchés des hommes, elle n'a aucune façon de décider qui peut se faire baptiser. Pourquoi acceptons-nous certains candidats pour être baptisés et en refusons-nous d'autres ? Pourquoi recevons-nous certaines personnes pour rompre le pain mais en refusons-nous d'autres ? C'est parce que nous exerçons l'autorité que le Seigneur a donnée à l'Église. Elle proclame qui est sauvé et qui ne l'est pas, ceux dont les péchés sont pardonnés, et ceux dont les péchés sont retenus. Il ne faut pas faire de telles déclarations à la légère. Ceux dont les péchés sont pardonnés sont pardonnés, et ceux dont les péchés sont retenus ne sont pas pardonnés. Une telle déclaration ne peut être faite que sous l'autorité du Saint-Esprit. Jean 20.22 nous dit : « Recevez le Saint-Esprit. » Le verset 23 nous dit : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » Ce n'est que lorsque l'Église a reçu le Saint-Esprit et qu'elle est sous l'autorité du Saint-Esprit qu'elle peut agir comme un instrument pour Dieu. Ce n'est que lorsque le Seigneur a transformé un homme en instrument qu'il peut dire à un pécheur : « Tes péchés sont pardonnés ! » ou a un autre : « Tes péchés ne sont pas pardonnés ! » C'est le deuxième type de pardon dont il est question dans la Bible. Dans ce type de pardon, Dieu ne pardonne pas directement, Il le fait par l'intermédiaire de l'Église. Le pardon éternel, c'est le pardon direct de Dieu envers les hommes. Le pardon instrumental, c'est la proclamation du pardon de Dieu à travers l'Église.

III. LE PARDON DANS LA COMMUNION

Le troisième type de pardon dans la Bible est appelé le pardon dans la communion. Un Jean 1.7-9 nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. » Un Jean 2.1-2 continue : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Le pardon dont il est question dans cette partie de l'Écriture n’est ni le pardon reçu lors de notre conversion, ni le pardon prononcé par l'Église. Ce pardon est différent des deux autres types de pardon cités précédemment. Après avoir cru au Seigneur et être devenu enfant de Dieu, nous avons toujours besoin du pardon de Dieu. C'est le pardon dont il est question dans un chapitre précédent [Volume 6, « Si quelqu'un pèche »], dans lequel les cendres de la génisse rousse sont utilisées. Après avoir cru au Seigneur, confessé notre foi chrétienne et reçu le pardon éternel, il arrive que nous péchions de temps à autre. Ce type de péché crée une barrière entre Dieu et nous.

A. Une caractéristique de la vie - se réjouir dans la communion

Tous les biologistes savent que la vie possède certaines caractéristiques de base : premièrement, elle s'efforce de vivre, de préserver sa vie, de maintenir son existence. Deuxièmement, elle ne veut pas rompre sa communion. La vie abhorre l'isolement. Si vous laissez une poule toute seule, elle sera morne. Si vous la mettez avec d'autres poules, elle sera vive. Si vous gardez un prisonnier en isolement, il souffrira parce qu'il ne peut pas communiquer avec les autres. L'homme est une créature vivante. Comme toute autre créature vivante, il s'efforce de conserver sa vie et il se réjouit dans la communion.

B. Les entraves à la vie de communion

Nous croyons que le sang du Seigneur Jésus nous a sauvés. Il n'y a donc aucune question en ce qui concerne notre vie ; nous sommes sauvés et pardonnés pour l'éternité. Cela ne nous pose aucun problème.

Mais il y a un autre aspect qui peut poser problème. Après avoir cru au Seigneur et avoir été sauvés, notre communion avec Dieu et avec ses enfants peut être interrompue si nous L'offensons. Que signifie que notre communion est interrompue ? Supposons qu'une petite fille entre discrètement dans la cuisine et se dispose de la nourriture que sa mère a préparée, ou des fruits dans le placard, et ensuite qu'elle mange le tout pendant que sa mère est absente. Elle peut se fermer correctement la porte de la cuisine, se laver la figure, essuier la table, mais pourtant elle a commis une erreur ! Elle était très intime avec sa mère jusqu’à ce jour. Mais depuis, elle ne sera plus aussi intime qu'avant, parce qu'elle a volé. Quand sa mère l'appellera de la cuisine, elle aura certainement un sentiment de culpabilité en descendant l'escalier. Elle pensera peut-être que sa mère va la punir. Même si sa mère lui donne à manger, elle aura perdu son appétit. Elle aura toujours peur que sa mère ne s'aperçoive de son erreur. Dans cet exemple, nous voyons que la communion de l'enfant avec sa mère a été rompue. Même après avoir volé la nourriture, elle ne cesse pas d'être la fille de sa mère ; mais sa communion avec elle a été interrompue. Après avoir péché, vous ne cessez pas d'être un enfant de Dieu, mais votre communion avec Lui a été interrompue. Le péché rompt immédiatement la communion. Vous ne bénéficiez plus d'une conscience dépourvue d'offense. Vous devez avoir une conscience pure avant de pouvoir jouir d'une communion continue avec Dieu. Si votre conscience est chargée, vous ne pouvez pas avoir de communion avec Dieu.

C. Comment restaurer notre communion avec Dieu

Un enfant de Dieu ne perd pas sa qualité d'enfant de Dieu après avoir péché. Cependant, il se peut qu'il perde sa communion avec Dieu. Il existe cependant un pardon que nous appelons le pardon dans la communion, car ce n'est que lorsqu'on se tourne vers Dieu et que l'on confesse ses péchés que l'on peut retrouver la communion avec Dieu. Sinon, on n'a aucune façon de retrouver la communion. Il se peut qu'on ne puisse même plus prier ou dire amen quand d'autres prient. Cela cause beaucoup de souffrance intérieure.

Que doit-on faire ? Prenons l'exemple de la petite fille de tout à l'heure qui a volé la nourriture dans la cuisine. Elle doit aller vers sa mère et lui dire : « J'ai volé le gâteau que tu as préparé. J'ai mangé les fruits que tu as mis sur la table. Je n'aurais pas dû faire cela. » Elle doit se mettre à la place de sa mère et reconnaître le péché comme tel. Elle doit appeler le péché par son nom. Elle doit dire : « S'il te plaît, pardonne-moi ! » De la même manière, nous devons venir à Dieu et dire : « J'ai péché. J'ai péché contre Toi dans ce domaine. S'il Te plaît, pardonne-moi ! » Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste que nous soyons pardonnés et purifiés de toutes nos iniquités. Un tel pardon n'a aucun rapport avec le pardon éternel. Il est en rapport avec notre communion avec Dieu. C'est pour cela que nous l'appelons le pardon dans la communion.

IV. LE PARDON GOUVERNEMENTAL

Il existe un autre type de pardon dans la Bible, que nous appelons le pardon gouvernemental. Nous pouvons comprendre ce type de pardon en lisant les versets suivants : Matthieu 6.14-15 ; 9.2,5-6 ; 18.21-35 ; Jacques 5.15. Nous appelons le pardon dont il est question dans ces passages le pardon gouvernemental.

A. Qu'est ce que le pardon gouvernemental de Dieu ?

Certains poseront la question : « Qu'est ce que le pardon gouvernemental de Dieu ? » J'ai souvent pensé que si une personne prenait immédiatement connaissance du gouvernement de Dieu suite à sa conversion, cela lui épargnerait bien des soucis et des problèmes par la suite.

Reprenons ensemble l'exemple de la petite fille. Avant l'incident dont nous avons parlé, la mère avait l'habitude de laisser les portes de la maison ouvertes quand elle partait. Elle laissait la porte de la cuisine ouverte, ainsi que les portes du placard. Même s'il y avait beaucoup de nourriture dans les placards, elle les laissait ouverts. Le jour en question, elle est rentrée et s'est aperçue que sa fille avait volé de la nourriture dans le placard. Puisque la mère s'en est rendu compte, la petite demande pardon. La mère lui pardonne, l'embrasse et lui dit : « Je te pardonne », et l'affaire est terminée et la communion rétablie. Mais, à partir de ce moment-là, elle se met à fermer les portes à clé quand elle quitte la maison. Elle a changé sa façon d'agir ! La communion est une chose, mais le gouvernement en est une autre.

Qu'est-ce que le gouvernement ? Le gouvernement, c'est la façon de faire les choses. En d'autres termes, le gouvernement de Dieu, c'est Sa façon de faire les choses ; c'est Son administration. La mère pardonne le péché de sa fille. Elle dit : « Puisque tu as déjà mangé la nourriture, je ne poursuivrai plus le sujet. » Elle pardonne à sa fille et la communion est rétablie. Quand la fille voit sa mère, elle peut être aussi heureuse et intime qu'autrefois. Mais la prochaine fois que la mère quittera la maison, le placard et la porte de la cuisine seront fermés à clé. En d'autres termes, sa façon de gérer les choses aura changé. La communion peut être rétablie facilement, mais la façon d'agir est difficile à rétablir. La mère craint que sa fille ne commette la même erreur. Elle n'accordera plus à sa fille la même liberté qu'auparavant. Elle mettra en place certaines restrictions. Sa façon d'agir a changé. N'oubliez jamais que Dieu agit de la même manière envers nous. Le pardon dans la communion est facile à rétablir. Pour ceux qui se confessent d'un cœur sincère, la communion est facile à rétablir. Une fois qu'ils ont confessé leur péché contre Dieu, Dieu rétablit la communion entre Lui et eux. Mais il se peut que Dieu change immédiatement Sa façon d'agir envers eux. Il se peut que Dieu exerce Sa discipline sur eux. Il ne leur permettra peut-être plus d'avoir autant de liberté.

Un jour, la discipline de Dieu sera peut-être à nouveau ôtée. C’est à ce moment que nous obtiendrons le pardon gouvernemental. Après un certain laps de temps, la mère estimera que peut-être sa fille est à nouveau digne de confiance. Elle laissera donc la porte de la cuisine ouverte. C'est ce qu'on appelle le pardon gouvernemental.

Le pardon dans la communion est une chose, et le pardon gouvernemental en est une autre. Un père dira à ses fils de sortir jouer dehors à quatre heures et de rentrer pour manger à six heures. Supposons qu'un jour les enfants sortent et commencent à se battre avec d'autres enfants. Quand ils rentrent, ils confessent leur péché auprès de leur père. Le père leur pardonne et leur permet de sortir à nouveau le lendemain, mais ils se battent à nouveau avec d'autres enfants. Que doit faire le père ? S'ils confessent leur péché tous les jours et que le père leur pardonne tous les jours, le père se demandera peut-être si sa façon d'agir est bonne, si son gouvernement est bon. Il se demandera s'il est bon de les laisser sortir tous les jours. Il dira peut-être : « À partir de demain, vous resterez à la maison et vous ne sortirez plus, parce que vous vous battez avec d'autres enfants. » La main du père est intervenue. Quand nous péchons contre Dieu, Il nous pardonne quand nous Lui confessons nos péchés. Cependant, nous ne pouvons pas L'empêcher d'utiliser de nouveaux moyens pour nous discipliner. Dieu nous pardonnera, et notre communion avec Lui peut être rétablie, mais il se peut qu'Il change Sa façon d'agir envers nous. Nous devons réaliser que la main gouvernementale de Dieu n'est pas facilement ôtée. Il n'est pas facile pour Dieu de retirer Sa main gouvernementale. Il le fera uniquement lorsqu'Il aura l'assurance totale que Ses enfants agiront correctement. Si le père voit que ses enfants continuent à semer le trouble, il leur dira de rester à la maison et leur enlèvera ainsi leur liberté de sortir. Il les enfermera pendant des jours, des semaines ou peut-être même des mois, jusqu'à ce qu'il soit sûr qu'ils ne causeront plus de problèmes en se disputant et en se battant avec les autres. À ce moment-là, le père dira : « Vous vous êtes bien comportés pendant ces deux derniers mois. Vous pouvez sortir pendant dix minutes demain. » La main gouvernementale est levée. Avez-vous compris cela ? C’est ce que nous appelons le pardon gouvernemental. La façon d'agir a changé. Le père a toujours besoin d'observer comment ses enfants se comportent pendant ces dix minutes. Si les enfants ne se battent pas, le père leur permettra peut-être de sortir pendant une demi-heure. Par la suite, il pourra leur permettre de sortir pendant une heure. Peut-être qu'après un ou deux mois, il leur permettra à nouveau de jouer de quatre heures à six heures comme auparavant. Quand ce jour arrivera, nous pourrons dire que le pardon gouvernemental a été complètement exercé envers les enfants ! Frères, que signifie le pardon gouvernemental ? Le pardon gouvernemental est tout à fait différent du pardon éternel, du pardon instrumental et du pardon dans la communion. Le pardon gouvernemental concerne la façon dont Dieu nous dirige, domine sur nous et agit envers nous.

B. Ce qu'un homme sème, il le moissonnera

Il y a plusieurs passages dans la Bible qui nous parlent de ce principe. Par exemple, Galates 6.7 nous dit : « Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » Cela nous parle de la main gouvernementale de Dieu. Si un père gâte ses enfants, ses enfants ne grandiront pas correctement. Un père qui ne s'occupe pas de ses enfants amènera la tragédie dans sa famille. C'est le seul résultat possible. Une personne qui se dispute toujours avec les autres et tient des discours contradictoires n'aura pas d'amis. Ce qu'un homme sème, il le moissonnera. C'est le gouvernement de Dieu, l'ordonnance de Dieu. Personne ne peut changer une telle loi. Les enfants de Dieu doivent prendre soin de ne pas provoquer l'action de la main gouvernementale de Dieu, car il est difficile de l'ôter une fois qu'elle est en place.

C. La guérison du paralytique est un pardon gouvernemental

Un certain paralytique fut apporté au Seigneur en présence des scribes. Le Seigneur Jésus dit au paralytique : « Prends courage mon enfant, tes péchés sont pardonnés » (Mt 9.2). Si nous ne comprenons pas le pardon gouvernemental, il nous sera difficile de comprendre ce que le Seigneur a dit. Le paralytique n'a pas exprimé sa foi en venant à Jésus ; ce sont d'autres personnes qui l'ont apporté à Jésus. Et pourtant le Seigneur lui a dit : « Prends courage mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Est-ce que cela signifie que le paralytique a été sauvé quand il a été apporté au Seigneur ? Si c'était le cas, cela aurait été trop facile. Il aurait suffi que des personnes soient apportées au Seigneur pour qu'elles soient sauvées. Non, il n'est certainement pas question de pardon éternel dans ce passage. Cela n'a rien à voir avec le pardon instrumental ni même avec le pardon dans la communion. C'est un autre type de pardon. Le Seigneur nous montre deux choses ici. D'une part, les péchés du paralytique étaient pardonnés. D'autre part, il devait se lever, prendre son lit et marcher. N'oubliez pas que beaucoup de maladies sont le résultat de la main gouvernementale de Dieu. Pour que le paralytique fût guéri et qu'il pût se lever, il devait tout d'abord recevoir le pardon gouvernemental. Un tel pardon est en rapport avec le gouvernement de Dieu. C'est en rapport avec la maladie et non avec la vie éternelle. Quand les autres personnes l'ont apporté au Seigneur, Son pardon était clairement en rapport avec sa paralysie. Cet homme est venu au Seigneur pour être guéri, et le Seigneur lui a dit que ses péchés lui étaient pardonnés. Sa maladie était donc en rapport avec ses péchés. Le Seigneur a parlé ainsi parce que sa maladie était un résultat de son péché devant Dieu. Il était malade parce qu'il n'avait pas encore réglé le problème de ses péchés. Quand ce problème a été réglé, sa maladie a disparu. Il s'agit ici de pardon gouvernemental. La maladie disparaît quand le pardon gouvernemental intervient. Un tel péché était manifestement en rapport avec le péché gouvernemental. Cet homme était malade parce que ses péchés étaient à l'encontre du gouvernement de Dieu. Une fois que le Seigneur lui a pardonné ses péchés, il a pu se lever, prendre son lit et rentrer chez lui. Ce pardon est celui qui nous permet de prendre notre lit et de rentrer chez nous. C'est le pardon gouvernemental.

D. Les anciens de l'Église priant et oignant quelqu'un pour qu’il reçoive le pardon gouvernemental

Jacques 5.14-15 nous dit : « Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné. » Cela semble être un type de pardon bien particulier. Un frère était malade. Les anciens de l'Église étaient convoqués pour l'oindre d'huile et prier pour lui ; la prière et la foi lui permettraient de se lever. S'il avait commis des péchés, ils lui seraient pardonnés. Nous avons vu que la maladie peut être provoquée par beaucoup de facteurs. Certaines maladies, mais pas toutes, sont le résultat d'un péché. Le péché dans cet exemple n'est pas pardonné par la confession de celui qui est malade ; il est pardonné par la prière des anciens de l'Église. Pourquoi ces péchés sont-ils pardonnés par la prière des anciens de l'Église et par l'onction d'huile ? De quels péchés est-il question dans ce verset ? Nous ne pouvons pas appliquer une telle méthode dans le cas du pardon éternel, du pardon instrumental, ou du pardon dans la communion. Je crois qu'il est question du gouvernement de Dieu. Supposons qu'un frère soit malade parce que la main gouvernementale de Dieu est sur lui. Il a péché et il est tombé, et Dieu est en train de le discipliner. Même s'il a confessé ses péchés, qu'il a été pardonné et qu'il a retrouvé la communion avec Dieu, la main disciplinaire de Dieu n'a pas été ôtée. Ce frère doit attendre que les anciens de l'Église viennent vers lui pour faire la demande de sa part en disant : « Les frères ont pardonné ses péchés. Nous nous attendons à le voir se relever. L'Église veut voir ce frère rétabli dans le courant de vie. Nous l'oignons donc d'huile pour que l'onction de la Tête puisse à nouveau couler en lui. » Quand l'Église agit ainsi envers le malade, il sera rétabli. Dans de nombreux cas, une personne peut avoir péché et avoir offensé le gouvernement de Dieu. Dès que Dieu retire Sa main gouvernementale d'une telle personne, sa maladie sera guérie. Quand Dieu retire Sa main gouvernementale, nous avons l'accomplissement de la parole : « S'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Ce péché est différent des péchés ordinaires. En lisant la Bible, nous devons nous souvenir que Jacques 5 traite du pardon gouvernemental. Si nous tombons sous la main gouvernementale de Dieu, Il ne nous permettra pas de partir tant que nous n’aurons pas reçu le pardon total.

E. David sous la main gouvernementale de Dieu

Pour comprendre le sens du pardon gouvernemental, il est bon de considérer l'exemple de David dans l'Ancien Testament. Aucune partie de l'Écriture ne traite aussi clairement du pardon gouvernemental de Dieu, que l'histoire de David avec la femme d'Urie. David avait commis deux péchés : l'adultère et le meurtre. Son adultère était un péché contre la femme d'Urie, et le meurtre était un péché contre Urie lui-même. Si vous lisez le Psaume 51 et plusieurs autres psaumes, vous verrez comment David a confessé ses péchés. Il a ressenti la honte, la souillure et l'offense qu'il avait commises envers Dieu. Il nous est clairement montré que sa communion avec Dieu a été rétablie après sa confession du Psaume 51. Ce rétablissement de la communion est semblable à celui dont il est question dans 1 Jean 1.

Qu’a dit Dieu à David ? Il a envoyé Nathan pour lui parler. Je voudrais vous faire remarquer ce que Nathan a dit à David dans 2 Samuel 12.13 après que David a déclaré : « J'ai péché contre l'Éternel ! », Nathan a dit à David : « L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. » David a dit : « J'ai péché contre l'Éternel ! » Il a confessé son péché et a reconnu sa culpabilité. Il a confessé qu'il était souillé et qu'il avait péché contre l'Éternel. En retour Dieu a dit à travers Nathan : « L'Éternel pardonne ton péché, tu ne mourras point. » Il est clair que le péché de David était pardonné ; Dieu l'avait ôté. Qu'a dit Dieu à David après cela ? Il a dit : « Mais, parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l'Éternel, en commettant cette action, le fils qui t'est né mourra » (v. 14). Il a aussi dit : « Maintenant, l'épée ne s'éloignera jamais de ta maison, parce que tu m'as méprisé, et parce que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien pour en faire ta femme » (v. 10). Enfin, Il a dit : « Voici, je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi, et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre, qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil » (v. 11-12). Dieu avait déjà ôté le péché de David, mais Il ferait mourir le fils qui lui naîtrait de la femme d'Urie et Il ferait que l'épée ne s'éloigne jamais de sa maison. Dieu avait déjà ôté le péché de David, mais il permettrait à Absalom de se rebeller et de souiller les femmes de David. En d'autres termes, les péchés peuvent être pardonnés, mais la discipline ne s'éloigne pas immédiatement.

Permettez-moi de vous parler franchement. Vous pouvez aller vers Dieu et demander pardon pour un péché, quel qu'il soit, et Dieu vous pardonnera. Rétablir la communion peut être très rapide. David a rétabli sa communion avec Dieu très rapidement, mais la discipline de Dieu a continué, mais après sa mort. Le gouvernement de Dieu ne s'est pas éloigné de lui pendant que Sa discipline était sur lui. Peu de temps après cet incident, son fils est tombé malade. David a jeûné et s'est prosterné à terre toute la nuit, mais c'était inutile. La main de discipline de Dieu était sur David et son fils est mort. Après cela, son fils aîné Amnon a été tué, puis Absalom s'est rebellé. L'épée ne s'est jamais éloignée de la maison de David ! Pourtant, Dieu avait dit à David : « J'ai pardonné tes péchés. » Frères, même si Dieu a pardonné vos péchés, vous ne pouvez pas empêcher son châtiment et l'action de Sa main gouvernementale.

F. Apprendre à s'humilier sous la main puissante de Dieu

Notre Dieu est un Dieu de gouvernement. Il ne retirera pas immédiatement sa main gouvernementale de ceux qui ont péché contre Lui. Souvent, Dieu ne fait rien ; Il vous laisse aller. Mais le jour vient oú Il étend Sa main gouvernementale et vous ne pouvez rien faire à part vous humilier sous Sa main puissante. Vous ne pouvez pas vous y soustraire ! Dieu n'est pas comme l'homme, Il n'est pas laxiste et ne vous laissera pas partir ! Un péché qui endommage votre communion avec Dieu peut être facilement pardonné, et une personne peut être rétablie aisément. Mais personne ne peut échapper à la discipline de Dieu dans sa situation, sa maison, sa carrière et son corps physique. La seule chose à faire est d'apprendre à s'humilier sous Sa main puissante. Plus nous nous humilions sous Sa main puissante et abandonnons toute résistance, plus il sera facile à Dieu de retirer Sa main gouvernementale. Plus nous refusons de nous soumettre, plus nous nous mettons en colère ou nous nous indignons, plus il sera difficile à Dieu de retirer Sa main gouvernementale. C'est un sujet très sérieux ! Il y a vingt ans, nous avons peut-être fait quelque chose selon notre propre volonté. Aujourd'hui nous devons faire face à la même chose. Nous devons en subir les conséquences. Cela reviendra pour nous hanter. Quand une telle chose revient vers nous, nous devons nous incliner et dire : « Seigneur, c'est entièrement de ma faute ! » Nous devons nous humilier devant Dieu. Ne résistez pas. Plus nous résistons, plus la main de Dieu s'appesantira. Je répète : humilions-nous sous la main puissante de Dieu. Plus nous rejetons la main gouvernementale de Dieu, plus nous rencontrerons des problèmes. Quand la main gouvernementale de Dieu est sur nous, nous devons nous humilier et dire : « Seigneur, Tu n'as rien fait de mal ! J'ai mérité ce qui m'arrive. » Nous devons nous humilier. Nous devons ôter toute pensée rebelle et enlever tout raisonnement ou murmure.

Il n'est pas facile de se rebeller et d'essayer d'échapper à la main de Dieu. Qui peut fuir devant Lui ? Vous devez vous rendre compte que votre état actuel est la conséquence de ce que vous avez fait auparavant. Supposons qu'un frère aimait beaucoup le sucre dans sa jeunesse, et que ses dents sont cariées à force d'avoir mangé des sucreries. Un jour, il s'aperçoit qu'il a mangé trop de bonbons. Ces bonbons sont la cause de ses maux de dents. Il demande pardon à Dieu pour sa gourmandise. Dieu est prompt à pardonner de tels péchés. Mais cela ne veut pas dire que ses dents vont guérir. Ses dents seront toujours cariées ; c'est le gouvernement de Dieu. Si vous mangez des bonbons, vous aurez des caries. Si vous confessez votre faiblesse, la communion sera rétablie, mais cela ne signifie pas qu'il vous poussera de nouvelles dents toutes belles après votre confession. Une fois que vous avez reconnu le gouvernement de Dieu, vous devez apprendre à vous y soumettre. On ne peut pas guérir des caries, mais il y a des domaines dans lesquels la main gouvernementale de Dieu peut être ôtée et la personne concernée peut être rétablie.

G. Tomber sous la main gouvernementale de Dieu est une chose sérieuse

Considérons ensemble une partie de l'Écriture. Après que Moïse a frappé le rocher à Mériba (Nm 20.10-12), Moïse et Aaron sont tombés sous la main gouvernementale de Dieu. Après qu'Aaron a commis cette faute, Dieu ne l’a pas empêché d'être sacrificateur, et il l'a rétabli dans sa communion avec Lui. Même s'il portait les vêtements de sacrificateur, Dieu lui a dit qu'il mourrait. Moïse n'a pas honoré Dieu comme le Saint d'Israël quand il a frappé le rocher. Dieu voulait qu'il ordonne à l'eau de sortir du rocher, mais il a frappé le rocher et s'est mis en colère. Il n'a pas honoré Dieu comme le Saint d'Israël. La main de Dieu était sur ses serviteurs, et Aaron et Moïse n'ont pas pu entrer dans la terre promise. Comprenez-vous ce principe de base ? C'est le gouvernement de Dieu ! Nous ne pouvons pas coincer notre Dieu. Nous ne pouvons pas garantir que Dieu traitera toujours avec nous de la même manière qu'avant. À un certain moment, il se peut que Dieu change Sa façon d'agir envers nous. Il peut même changer ce que nous considérons comme étant la meilleure façon d'agir.

La Bible est remplie de telles histoires. Par exemple, quand les Israélites sont arrivés à Kadesh dans le désert de Paran, des espions sont partis pour explorer le pays de Canaan (Nm 13-14). Quand ils ont vu qu'il fallait deux hommes pour porter une grappe de raisins, ils ont compris que la terre regorgeait de lait et de miel. Mais ils ont eu peur et ont refusé de prendre possession du pays, parce qu'ils ont vu que les habitants étaient très grands. À leurs yeux, les Israélites étaient comme des sauterelles. Par conséquent, tous sauf deux sont morts dans le désert. Josué et Caleb étaient les deux seules personnes à entrer dans la terre promise. Plus tard, le peuple d’Israël a confessé son péché et a voulu entrer dans le pays. Dieu l’a encore traité comme Son peuple et a encore usé de grâce envers lui. Cependant, il ne pouvait plus avoir part au pays de Canaan. Le gouvernement de Dieu avait changé ! Frères, le jour oú vous commencez votre vie chrétienne, vous devez chérir l'espoir de pouvoir toujours rester sur le chemin que Dieu vous a imparti jusqu'à la fin. Ne vivez pas librement. Ne péchez pas. N'oubliez pas que même si Dieu est plein de miséricorde, il peut changer Sa façon d'agir envers vous ! Vous ne pourrez jamais passer outre la main gouvernementale de Dieu.

La main gouvernementale de Dieu est effectivement une affaire très sérieuse ! Je connais un frère qui a clairement reçu l'appel du Seigneur de mettre de côté sa carrière pour Le servir. Il est rentré chez lui, mais n’a pu se décider à quitter son travail. Il voulait être un bon chrétien mais il ne voulait pas laisser tomber sa carrière, ni donner sa vie à l'évangile. Depuis ce jour-là, il est parfois fort, et parfois faible. Mais il est impossible pour lui de changer d'avis ! Sachons que ce que nous devons craindre le plus, c’est la main disciplinaire de Dieu ; nous ne savons pas quand Sa main peut venir sur nous. Dieu nous laissera peut-être aller, même si nous nous rebellons dix fois, mais Il ne nous laissera pas aller la onzième fois. Cependant, il arrive que Dieu reprenne les gens dès la première fois qu'ils commencent à errer. Nous ne savons pas quand la discipline de Dieu nous rattrapera. Frères, n'oublions jamais que le gouvernement de Dieu n'est pas quelque chose que nous contrôlons nous-mêmes. Il fait toutes choses selon sa volonté.

Je connais une sœur qui voulait se consacrer au Seigneur à une époque. Elle a fini par se marier, et son mariage n'était pas une réussite. Dès qu'elle a fait cela, la lumière a cessé de briller. Il ne lui est plus possible de revenir sur sa décision. La main gouvernementale de Dieu est sur elle. Aujourd'hui, nous ne pouvons pas la faire revenir en arrière malgré tous nos efforts. Elle n'a plus accès à la lumière ; c'est invisible pour elle. C'est comme s'il y avait un voile devant ses yeux. Elle n'a aucun moyen de voir à nouveau la lumière.

H. Faire de notre mieux pour obéir au Seigneur et demander Sa grâce

Ainsi, frères, la première chose à faire est de nous efforcer d'obéir à Dieu. Que le Seigneur nous accorde la grâce de nous empêcher de tomber sous Sa main gouvernementale ! Cependant, si nous devons y tomber, nous ne devons pas essayer de nous en libérer rapidement. Ne résistez pas et ne vous enfuyez pas. N'abandonnez jamais ce principe — obéissez à Dieu en tout temps, quoi qu'il en coûte. Je ne vous demande pas d'obéir par vous-même, parce que vous n'en êtes pas capable. Nous devons demander au Seigneur d'user de grâce envers nous pour nous permettre d'obéir. C'est seulement quand le Seigneur use de grâce envers nous que nous pourrons réussir à ce sujet. « Seigneur, manifeste-moi Ta grâce, faute de quoi je ne pourrai réussir à ce sujet. » Nous devons demander à Dieu de nous accorder Sa grâce pour ne pas tomber sous Sa main gouvernementale. Si la main gouvernementale de Dieu est déjà sur nous, et que nous sommes déjà malades ou en plein milieu d'une expérience ou de difficultés terribles, nous devons nous souvenir de ne pas résister à la main gouvernementale de Dieu avec notre main charnelle. Dès que nous reconnaissons que Sa main gouvernementale est sur nous, nous devons apprendre à nous humilier sous Sa main puissante. Nous devons dire : « Seigneur, c'est Ton œuvre ! Ce sont Tes dispositions ! Je cède volontiers devant cela. Je suis prêt et je l'accepte ! » Quand la main gouvernementale de Dieu était sur Job (que Dieu aurait facilement pu épargner), plus Job se soumettait à Dieu, mieux c'était pour lui. Plus il parlait de sa propre justice, plus sa condition empirait.

Merci Seigneur ! La main gouvernementale de Dieu ne reste pas sur une personne à jamais. Pour ma part, je crois que lorsque la main gouvernementale de Dieu est sur une personne, elle peut facilement être ôtée par la prière de l'Église. C'est la leçon précieuse que nous apprenons dans Jacques 5, qui nous dit que les anciens de l'Église peuvent lever la main gouvernementale de Dieu. Jacques a dit que la prière de foi pouvait relever une personne. Si elle a commis un péché, cela lui sera pardonné. Si un frère reçoit de la lumière dans ce domaine et que l'Église prie pour lui, très souvent Dieu lèvera Sa main gouvernementale et disciplinaire.

 Seigneur, Tu dois faire de moi un autre type de vase. » Vous devez vous humilier et prier : « Seigneur, aie pitié de moi. Permets-moi de redevenir un vase. Je ne peux plus redevenir vase par ma propre volonté. » Le Seigneur peut faire de vous un vase d'honneur, ou Il peut faire de vous un vase de déshonneur. » Il y a beaucoup d’hommes qui veulent être le même type de vase. Ils exigent toujours que le Seigneur les rende glorieux, mais parfois, la bénédiction peut découler d'une malédiction. Cependant, je peux vous dire ceci : Nous sommes tous passés par de nombreuses disciplines. Plusieurs fois la main gouvernementale de Dieu était sur moi. Nous devons avouer que c'est souvent par la main gouvernementale de Dieu que nous apprenons le mieux Sa volonté. Il n'y a pas moyen de la contourner, nous ne pouvons que nous humilier. Au fil du temps, nous verrons qu'il est impossible d'éviter ou de contourner quoi que ce soit. Nous devons nous humilier face à la volonté de Dieu. Nous ne pouvons que dire : « Seigneur, ce que Tu as fait pour moi est toujours ce qu'il y a de mieux. Tout ce que je peux faire, c'est m'humilier devant Toi. »

Nous ne devons pas être négligents ni relâchés dans ces choses. 

V. AVOIR LA CRAINTE DE DIEU
ET MANIFESTER DE LA GÉNÉROSITÉ ENVERS LES AUTRES

Deux autres passages de la Parole parlent de la main gouvernementale de Dieu. Matthieu 6:15 et 18:23-35. Nous trouvons un enseignement très important dans ces versets — nous ne devons pas condamner les autres à la légère. C'est là une affaire très sérieuse ! Si vous critiquez les autres à la légère, la même critique retombera sur vous. Dans quelque situation que ce soit, si vous ne pardonnez pas aux autres, cette même situation reviendra vous hanter ! Cela a assurément trait à la main gouvernementale de Dieu. Le Seigneur a dit que si vous ne pardonnez pas aux autres leurs péchés, Dieu ne vous pardonnera non plus les vôtres. Cela se réfère au pardon gouvernemental. Ce pardon diffère des autres types de pardons. Matthieu 18.35 emploie l'expression « Mon père céleste ». Le fait qu'une personne puisse appeler Dieu son Père prouve que la question du pardon éternel a depuis longtemps été réglée. Si un frère offense un autre, et l’offensé ne lui pardonne pas, Dieu non plus ne pardonnera l’offensé. Sa main gouvernementale viendra. Apprenez à être généreux et à pardonner ! Apprenez à être généreux avec les autres et à toujours pardonner. Si vous vous plaignez sans cesse du comportement des autres et que vous continuez de vous souvenir du mauvais traitement que vous avez reçu de leur part, n'oubliez pas que cela vous amènera sous la main gouvernementale de Dieu, dont il ne sera pas facile de sortir ! Dieu vous enfoncera plus profondément dans le trou. Si vous êtes sévère envers les autres, Dieu sera aussi sévère envers vous. Quand l'esclave est sorti pour aller trouver l'un de ses compagnons qui lui devait cent deniers, il l'a saisi et l'a pris par le cou. Quand son seigneur a appris cela, il s'est fâché contre l'esclave. Il a livré l'esclave aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait. Dieu a discipliné l'esclave qui ne voulait pas pardonner. La main gouvernementale de Dieu était sur lui, et il ne pouvait pas facilement s'en échapper.

Nous devons non seulement être généreux dans le pardon que nous accordons aux autres, mais aussi éviter de critiquer ou de parler des autres à la légère. N'oubliez pas que nos critiques et nos remarques irréfléchies sur les autres deviennent souvent un jugement contre nous-mêmes. Que ferons-nous alors ? Quand un frère traite durement les autres, nous voyons souvent la discipline du Seigneur le rattraper rapidement. Peut-être tombe-t-il facilement malade. Parfois, quelqu'un peut faire une remarque sur les enfants perturbateurs d'un autre, en disant : « Voyez comme la main de Dieu est toujours sur cette personne. » Mais après quelque temps, la même chose arrive à celui qui avait critiqué. Que faire quand cela arrive ? Frères, j'espère que nous apprendrons à craindre la main gouvernementale de Dieu. Nous devons apprendre à craindre Dieu. Nous devons faire attention à nos paroles, car beaucoup de choses peuvent nous arriver à cause de nos propos irréfléchis.

Je peux vous dire aujourd'hui que la vie chrétienne est une vie d'apprentissage du gouvernement de Dieu. En tant que chrétiens, nous pouvons vivre de nombreuses années sur terre. Durant ces années, Dieu nous place en apprentissage et nous enseigne la leçon de Sa discipline. Nous ne devons pas nous appeler enfants de Dieu tout en refusant de céder face à Sa discipline. Nous ne devons pas critiquer ou parler de quoi que ce soit à la légère. J'espère que nous prendrons l'habitude de refuser les choses vaines et les propos vains. Nous devons apprendre à être conformes à Dieu. Il n'est pas sage de se placer sous Son jugement gouvernemental. C'est une affaire à prendre très au sérieux. Nous devons craindre de faire rebondir les situations des autres sur nous-mêmes. Ce que nous condamnons chez les autres sera condamné sur nous. Nous récoltons ce que nous semons. Ce principe s’applique chez les enfants de Dieu. J'espère que nous apprendrons à être des personnes généreuses aux yeux de Dieu. Ceux qui sont sages sont généreux. Plus nous sommes généreux envers les autres, plus Dieu sera généreux envers nous. Je sais de quoi je parle. Si nous sommes méchants et sévères avec nos frères et sœurs, Dieu aussi sera méchant et sévère envers nous. Vous devez apprendre à être gentil, aimant et généreux envers vos frères. Donnez de la liberté aux autres dans de nombreux domaines. Arrêtez les paroles vaines et les critiques. Quand les autres ont des problèmes, c'est le moment pour nous de les aider, et non de les critiquer.

N'oubliez pas que les Juifs seront tourmentés et emprisonnés à la fin des temps. Ils n'auront ni vêtements ni nourriture. Les brebis seront ceux qui les visiteront en prison, qui leur donneront des habits quand ils seront nus, et qui leur donneront de la nourriture quand ils auront faim. Ces actes charitables leur seront un fondement pour recevoir la grâce. Nous ne devons pas dire que, puisque Dieu a choisi de leur faire subir des persécutions et des souffrances, nous ferons notre part en ajoutant à leurs souffrances. Dieu, il est vrai, a choisi qu'ils devraient souffrir, mais nous devons être généreux envers eux. Nous ne pouvons pas dire que nous ajouterons à leurs souffrances parce que leur persécution et leurs souffrances viennent de Dieu qui, Lui-même, s'occupe de la discipline gouvernementale. Les enfants de Dieu doivent apprendre à toujours traiter les gens généreusement et avec compassion. Si nous faisons cela, le Seigneur pardonnera nos offenses.

Il existe aujourd'hui des frères qui sont tombés misérablement, car ils ont critiqué les autres trop sévèrement. Un grand nombre de leurs faiblesses sont ceux qu'ils reprochaient aux autres. Dieu ne laissera pas aller les choses si facilement ! Nous devons être généreux envers les autres si nous voulons éviter la main gouvernementale de Dieu ! Puissions-nous apprendre à nous aimer et nous supporter les uns les autres ! Nous devons toujours demander à Dieu d'avoir de la miséricorde envers nos folies et nos faiblesses, aussi bien dans notre démarche que dans nos actions. Nous ne voulons pas tomber sous Sa main gouvernementale ! Nous devons sans cesse cherche la miséricorde de Dieu et nous rendre compte que nous vivons par Sa sagesse. Nous devons dire à Dieu : « Je suis un homme insensé. Tout ce que je fais ne résulte qu'en folie. Je ne peux rien faire. Si je tombe sous Ta main gouvernementale, je ne pourrai pas le supporter. Aie pitié de moi ! » Plus nous sommes souples et humbles, plus facilement nous serons libérés de nos afflictions. Plus nous sommes arrogants, têtus et confiants en nous-mêmes, plus il nous sera difficile d'en sortir. C'est pourquoi, nous devons apprendre à nous humilier.

VI. SI NOUS SOMMES HUMBLES ET OBÉISSANTS, LA MAIN
GOUVERNEMENTALE DE DIEU SERA ENLEVÉE « AU TEMPS CONVENABLE »

Si nous tombons sous la main gouvernementale de Dieu, pour quelle que soit la raison, nous ne devons pas nous rebeller. La rébellion est une folie. Nous devons seulement nous humilier sous la main puissante de Dieu. En nous humiliant, Dieu nous soulagera et nous libérera « au temps convenable ». Quand Dieu sent que les choses sont arrivées à leur terme, Il nous libère. Je voudrais attirer votre attention sur les mots « au temps convenable ». Tout d'abord, 1 Pierre 5.6 dit : « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu'il vous élève au temps convenable. » Ce qui est mis en avant ici, c'est « au temps convenable ». Dieu vous ouvrira un chemin au temps convenable. Il vous dirigera vers une voie droite au temps convenable, et Il vous exaltera au temps convenable.

La puissante main de Dieu dans ce verset se réfère spécifiquement à la question de la discipline. Sa main n'est pas pour notre protection. Si c'était pour notre protection, le verset dirait : « Le bras éternel de Dieu. » Ici, nous sommes ceux qui nous humilions sous la main puissante de Dieu. Cela implique l'obéissance. Voilà la main puissante de Dieu. Nous ne pouvons pas ôter nous-mêmes une telle main. Nous ne pouvons pas y résister. Nous devons plutôt apprendre à nous humilier sous cette main en disant : « Seigneur, j’accepte d'obéir. Je ne Te résisterai pas quoi que Tu fasses de moi. J'accepte tout, et je l'accepte volontairement. Je n'ai rien à dire sur Ta façon de me traiter. J'accepte d'obéir à Ta parole. Aussi longtemps que Tu me tiendras dans cette position, j'accepterai d'obéir. » Nous verrons alors qu'il y a un « temps convenable ». Nous ne savons pas quand ce sera. Mais il arrivera un moment oú le Seigneur nous laissera aller, et il poussera l'Église à prier pour nous et nous libérer.

Puissions-nous tous connaître le gouvernement de Dieu dès le début ! Beaucoup de problèmes se développent parce que les hommes sont ignorants du gouvernement de Dieu. J'espère que les enfants de Dieu connaîtront Son gouvernement dès le premier jour ou la première année, de leur vie chrétienne. Alors pourront-ils continuer dans la bonne voie.


19/01/2012
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