Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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2.9 Matt. 24 et Luc 21 — Apparition du Seigneur lors de la conversion d’Israël au début du millénium


2.9 Matt. 24 et Luc 21 — Apparition du Seigneur lors de la conversion d’Israël au début du millénium

Revenons maintenant à l’Évangile de Matthieu. Nous trouvons, au vingt-troisième chapitre, un récit de la conclusion du ministère public de notre Sauveur bien-aimé : «Malheur, malheur, malheur !» telles sont les paroles solennelles qui caractérisent surtout ce dernier discours. Son propre peuple avait refusé de le recevoir comme le Messie promis, et il termine, par les paroles suivantes, la série des plus redoutables jugements qu’il venait de leur annoncer (vers. 38, 39) : «Voici, votre maison vous est laissée déserte, car je vous dis : vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : «Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !» Les paroles qui terminent ces versets : «Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur», c’est-à-dire de l’Éternel, sont précisément la salutation nationale, par laquelle, aux derniers jours, Israël repentant accueillera le Messie, comme l’annonce une prophétie bien connue. Voyez Psaume 118:26. Peu de temps auparavant, une multitude nombreuse avait salué Jésus par ces paroles (voir chap. 21:8-11). Mais Jérusalem repoussait son Roi et le Seigneur avait prononcé la sentence de ce peuple. Il quitta le temple immédiatement et n’y rentra plus. Il sortit et s’en alla au mont des Oliviers (24:1-3). Là, les disciples, remplis d’anxiété par les paroles qui venaient de sortir de ses lèvres, «vinrent à lui en particulier, disant : Dis-nous quand ces choses auront lieu, et quel sera le signe de ta venue et de la consommation du siècle ?» En disant : «de ta venue», les disciples font allusion à celle dont leur Maître venait précisément de parler, lorsqu’il avait annoncé que la nation juive le verrait encore une fois et dirait alors : «Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur !» Ici encore, quoi qu’en disent la plupart des traductions, la question des disciples n’a point rapport à la fin ou à la destruction du monde, comme on se l’imagine quelquefois bien à tort ; mais elle est relative à la fin ou à la consommation de l’aiôn ou siècle ; c’est-à-dire, de l’âge ou période, pendant laquelle Jérusalem serait «laissée déserte». Observez que c’est le même mot que celui qui est employé au chapitre 13 ; d’après les meilleures autorités, il a rapport au temps ou à la durée plutôt qu’aux objets matériels. De plus le terme de la période désignée ici, est présenté par le Seigneur lui-même comme l’époque de la conversion d’Israël, conversion qui doit avoir lieu au commencement et non à la fin du millénium. Remarquez maintenant, chers amis, ce qui suit dans ce même chapitre. Le Seigneur répond à l’autre question qui lui avait été adressée quant au «signe de sa venue». «Le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera plus sa lumière ; et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées ; et alors paraîtra le signe du fils de l’homme dans le ciel : et alors, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire» (versets 29 et 30). Telle est la description que le Seigneur nous donne de son retour que lui-même déclare devoir coïncider avec la repentance de la nation juive ; et qui, par conséquent, doit arriver au commencement du millénium. Examinez attentivement la portée de ce passage et l’ensemble de la magnifique prophétie, dont il fait partie. Nous la trouvons, non seulement dans les chapitres 24 et 25 de Matthieu, mais aussi en Marc 13, et en Luc 21. Lisez-la tout entière avec attention. On a dit, je le sais, que la venue redoutable dont il est fait mention dans ces chapitres, était une allusion mystique à l’invasion des Romains qui devaient détruire Jérusalem. Mais qu’il me soit permis de demander à ceux qui pensent ainsi, ce que signifient, dans leur opinion, des paroles telles que celles-ci : «Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil sera obscurci, etc… et alors ils verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel» ? Si vous pensez que la venue, dont il est ici parlé, est celle des Romains pour détruire Jérusalem, et que la grande tribulation soit le résultat du siège et de la prise de la ville, comment se peut-il, d’après ce passage, que cette arrivée ait lieu après la tribulation de ces jours-là ? Votre interprétation place cette arrivée avant la tribulation, mais le Seigneur dit qu’elle aura lieu «immédiatement après». Ne voyez-vous pas que, puisqu’elle doit survenir après la tribulation, il est impossible qu’elle désigne l’invasion des armées romaines ?

Assurément le retour personnel du Seigneur Jésus peut seul être décrit de cette manière : «Alors elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec puissance et une grande gloire». Il vient pour détruire ses ennemis et pour établir son royaume. Ce n’est pas par des interprétations mystiques qu’il faut expliquer les déclarations claires et souvent répétées de l’Écriture. Si ces paroles n’indiquent pas un avènement personnel, quel passage, dans la Bible entière, pourrait l’annoncer plus positivement ?

De plus, si nous examinons le récit, donné par Luc, de cette remarquable prophétie, nous verrons qu’il place très explicitement l’avènement du Seigneur à la fin «des temps des nations», ou à la fin du temps pendant lequel Jérusalem doit être foulée par les nations. Lisez Luc 21:20 à 27. Remarquez particulièrement les versets 24 à 27. En empruntant quelques mots au récit, donné par Matthieu, des mêmes événements prophétiques, ces versets contiennent ce qui suit : «Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis ; et (aussitôt après la tribulation de ces jours-là) il y aura des signes dans le soleil, et la lune et les étoiles, et sur la terre une angoisse des nations, en perplexité devant le grand bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de peur et à cause de l’attente des choses qui viennent sur la terre habitée ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Et alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire». Faites bien attention au résumé de ce témoignage. «Immédiatement après la tribulation», qui termine les temps des Gentils, le Fils de l’homme apparaîtra en personne. Nous savons que les temps des Gentils ont encore leur cours, et que Jérusalem n’a pas cessé d’être foulée aux pieds par eux. Mais il viendra un temps, où la sainte cité ne sera plus foulée ; alors le Seigneur viendra pour la délivrance d’Israël ; alors les Juifs sincèrement repentants verront de nouveau le Seigneur, et le recevant comme leur Messie, ils s’écrieront avec foi : «Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !» Ce sera la seconde venue personnelle du Christ. Jusqu’alors Israël sera aveuglé et dispersé ; cependant «cette génération ne passera point» (Matt. 24:34 ; Luc 21:32) ; la race, la semence naturelle d’Abraham sera miraculeusement gardée à part des autres peuples quoique au milieu d’eux, pendant tant d’arides siècles de tribulation ; et lors du retour de leur Seigneur, et non point mille ans auparavant, les Israélites seront convertis et remis en possession de leur pays. Puis suivra le millénium. Comme tout cela est simple et vient clairement à l’appui de notre thèse !


20/03/2011
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