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Fête de l'Annonciation


Fête de l'Annonciation



L'Annonciation est l'annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l'archange Gabriel.

Cet évènement biblique est célébré par les catholiques et les orthodoxes.

On appelle ainsi Le message de l'ange Gabriel à la Vierge, pour lui annoncer le mystère de l'incarnation ; et on appelle aussi de même Le jour où l'Église célèbre ce mystère. L'annonciation de l'ange Gabriel à la Vierge. L'annonciation de la Vierge. Le jour de l'Annonciation. La fête de l'Annonciation.L'Annonciation, c'est l'annonce à Marie faite par l'ange Gabriel qui lui révèle qu'elle est enceinte. Selon la Bible, Jésus n'est pas né d'une union charnelle : c'est le saint esprit qui a conçu Jésus. L'Eglise a choisi de célébrer l'évènement 9 mois avant la naissance. Cependant la Bible ne nous dit pas si cette grossesse extraordinaire a effectivement duré 9 mois comme pour le commun des mortels. 

Marie (qui correspond à la conception de Jésus) est célébrée le jour de l'équinoxe de printemps, soit le 25 mars. 

Selon l'Évangile de Luc, l'ange Gabriel avait, 6 mois auparavant, annoncé la naissance de Jean le Baptiste à son père Zacharie dont la femme, Elisabeth, était stérile. 

On a alors fixé la naissance de Jean Baptiste 6 mois avant le naissance soit le jour du solstice d'été, le 24 juin. 

À l'époque de l'adoption du calendrier julien (nommé ainsi en l'honneur de Jules César) l'équinoxe de printemps avait lieu le 25 mars. Lors de l'adoption du calendrier grégorien, on a supprimé 10 jours afin que l'équinoxe tombe le 21 mars : on aurait dû supprimer 14 jours afin qu'il soit en phase avec le calendrier julien (on a pris comme référence la date de l'équinoxe à l'époque des premiers conciles établissant la date de Pâques). 

l'anniversaire de l'Annonciation correspond aux anniversaires de la mort d'Adam et de la crucifixion du Christ.

L'annonciation est un des mystères centraux du culte chrétien. C'est en effet le moment où le divin s'incarne en homme : l'archange Gabriel annonce à Marie son nouveau statut de mère du Fils de Dieu, et lui explique qu'elle portera un enfant en son sein tout en restant vierge. C'est l'origine de la croyance en une conception virginale qu'il ne faut pas confondre avec le dogme de l'immaculée conception qui est propre au catholicisme moderne (pour les orthodoxes et les protestants le seul être humain conçu hors du péché originel est Jésus-Christ). Autrement dit, comme l'ont expliqué les théologiens, une femme juive vivant sous la loi de Moïse accepte d'introduire dans le monde Celui qui mourra pour les péchés des hommes, c’est-à-dire que la loi, tout en restant valide, cesse d'être le principe théologique essentiel, et laisse la place au salut. Pour cette raison, l'annonciation est le moment où est lavé le péché originel d'Adam et Ève. Une femme pure met au monde le Christ, et lave le péché d'impureté d'Ève. La tradition théologique souligne même que la formule latine prononcée par Gabriel « Ave Maria » contient le nom d'Ève inversé (Ave / Eva, en latin) et rend visible le sens même de l'annonciation. Dans le texte original de l'Évangile, en grec, la salutation de Gabriel est XAIPE c’est-à-dire « Réjouis-toi ! » L'Annonciation est un message de joie et de libération. Mais cette libération est potentielle, elle ne s'accomplit effectivement que par la Croix et la Résurrection.

Origine biblique

Avant d'être faite à Marie, l'Annonciation d'une grossesse miraculeuse est faite à Sarah, épouse d'Abraham, en Genèse 18, 9-15.

L'annonciation à Marie est relatée dans l'évangile selon Luc, chapitre 1 26-38.

« Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. » [...] « L'ange salue la Vierge : " Salut, pleine de grâce ! " [...] " Le Seigneur est avec vous ". » [...] « L'ange lui dit : " Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin. " Marie dit à l'ange : " Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais point l'homme? " L'ange lui répondit : " L'Esprit-Saint viendra sur vous, et la vertu du Très-Haut vous couvrira de son ombre. C'est pourquoi l'être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. » [2]

Ainsi, Jésus-Christ a « été conçu du Saint-Esprit », et « est né de la Vierge Marie » (symbole des Apôtres)

L'Annonciation est un des thèmes privilégiés de l'art chrétien, occidental et byzantin notamment. Les premières représentations qui nous en soient restées datent du IVe siècle, dans les catacombes de Priscille et des Saints-Pierre-et-Marcellin à Rome[4]. Elle figure aussi sur les mosaïques de l'arc triomphal de Sainte-Marie majeure (v. 435) à Rome, où la Vierge tisse la pourpre destinée au voile du temple, conformément aux textes des évangiles apocryphes. On la retrouve à la même époque sur des ampoules de Monza et de Bobbio.

Ce thème a été particulièrement développé au Moyen Âge, en Orient et en Occident, et subit alors un de son iconographie.

Il a été à l'honneur au cours du Quattrocento et durant les siècles suivants.

Sur de nombreuses représentations de l'Annonciation, particulièrement depuis Duccio qui est le premier à adopter cette iconographie, Marie est représentée généralement avec un livre ouvert à la main. Le livre, que Marie tient à la main, traduit son origine lettrée et donc sa connaissance des Saintes Écritures[5] : Marie est le modèle de la confiance en Dieu par excellence. Saint Bonaventure identifie le passage lu comme les prophéties d'Isaïe, qui annoncent justement la venue du Christ.

Permettant par l'entremise de la Vierge le rachat du péché originel, le groupe d'Adam et Ève chassés du Paradis est souvent représenté (en arrière-plan, comme chez Fra Angelico[6]), pour rappeler l'origine de la faute. 

Une phrase des chants de matines résume toute la signification de cette fête (1) : " Le mystère éternel est révélé aujourd’hui ; le Fils de Dieu devient Fils de l’homme… ". 

 

L’Épître aux Hébreux, lue à la liturgie (2, 11-18), insiste sur ce que, du fait de l’Incarnation, " le sanctificateur et les sanctifiés ont tous même origine. C’est pourquoi il ne rougit pas de les nommer frères ". 

 

L’Évangile (Lc 1, 24-38) relate la révélation que Gabriel, à Nazareth, fit à Marie. La réaction de Marie, " comment cela se fera-t-il ? ", n’est pas l’expression d’un doute, et en cela elle diffère de la réaction de Zacharie, lorsque la naissance de Jean lui fut prédite. Marie pose simplement une question respectueuse ; et, quand l’ange explique que le Saint-Esprit descendra sur elle et la couvrira de son ombre, Marie répond, avec l’humilité et l’obéissance qui caractérisent toute sa personne :  

" Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ".  
  
 

La fête de l’Annonciation a en quelque sorte deux faces :

L’une d’elles est tournée vers la Très Sainte Mère de Dieu. Elle concerne sa gloire et notre piété envers Marie. La déclaration de cette gloire et l’expression de cette piété trouvent leur forme parfaite dans la première phrase du message de l’ange : " Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ". Nous ne pouvons mieux nous adresser à la Sainte Vierge qu’en répétant cette phrase avec vénération et tendresse. 

 

L’autre face du mystère de l’Annonciation est tournée vers les hommes. Dans la vie de tout chrétien, il doit y avoir des Annonciations divines, des moments où Dieu nous fait connaître sa volonté et son dessein à notre égard. 

 

Mais toutes ces Annonciations doivent s’unir et se fondre dans une Annonciation essentielle : l’Annonce que Jésus peut naître en nous, peut naître de nous ? non point dans le sens où il fut conçu et mis au monde par la Vierge Marie, car il s’agit là d’un miracle unique et inégalable, mais dans le sens d’une prise de possession toute spirituelle et en même temps très réelle de notre personne par le Sauveur. 


22/11/2010
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