Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Les astres dans la Bible.


Les astres dans la Bible.


Les anciens Hébreux comprenaient sous le nom d'étoiles (kochab), tous les astres, les constellations et les planètes; en un mot, tous les corps célestes et lumineux, à l'exception du Soleil et de la Lune. La Bible s'exprime souvent d'une manière qui semble attribuer de l'intelligence et du sentiment aux astres. Le Soleil et la Lune étaient nommés par les Israélites idolâtres, le roi et la reine du ciel, et les étoiles en étaient comme l'armée, ou la milice (DeutéronomeLa galaxie Centaurus A

Le nombre des étoiles passait pour infini.; et le Psalmiste, pour relever la grandeur de la magnificence de Dieu (Psalm. XLVI, 4); dit qu'il compte le nombre des étoiles, et qu'il les appelle toutes par leurs noms : Qui numerat multi tudinem stellarum, et omnibus eis nomina vocat. ll est comme un roi qui fait la revue de son armée, et qui donne à tous ses soldats le nom qu'il juge à propos. Lorsque la Bible veut marquer une multiplication extraordinaire et innombrable, elle prend. sa similitude des étoiles du ciel, ou du sable de la mer (Genes. XV, 5, XXII, 17, XXVI, 4. Exod. XXXII, 13 etc.) : Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel. Job (Job. XXV 5) dit qu'aux yeux de Dieu, les étoiles elles -mêmes ne sont pas pures; qu'elles formaient un concert de musique en son honneur au commencement du monde (Job, XXXVIII, 7); et que Dieu les retient comme sous la clef, et empêche qu'elles ne paraissent, quand il juge à propos (Job, IX, 7).

Dans les temps de disgrâces et de calamités publiques, on dit que les étoiles retirent leur lumière, et sont couvertes de ténèbres (Ezech. XXXII, 7. Joel. II, 1, III, 20), qu'elles tombent du ciel, et qu'elles disparaissent (Matth. XXIV, 29. Marc. XIII, 25). Ce sont des expressions figurées et expressives, que les explications ne font qu'atténuer et affaiblir. Amos (Amos, v, 26) dit que les Israélites dans le désert portaient un astre, ou une étoile, à qui ils rendaient des honneurs divins : Portastis sidus dei vestri. Job (Job, IX, 9 et XXXVIII, 31) parle en deux endroits des quatre principales constellations qui étaient connues des anciens : l'Ourse, l'Orion, les Hyades, et l'Etoile du midi.

Amos (Amos v, 26) parlant de l'idolâtrie des Israélites dans le désert, nous apprend qu'ils ont porté l'étoile de leurs dieux. On demande quelle est cette étoile, ou cet astre; car, sous le nom d'étoile, les Juifs comprenaient les planètes et les autres astres. Les uns (Grot. Lud. de Dieu. Scaliger., etc.) croient que c'était la figure de la planète de Saturne; et ce sentiment est assez commun d'autres croient que c'est la Lune; mais il n'est pas sûr qu'on l'a comprise sous le nom d'étoile. Les Septante ont lu : L'astre de votre dieu Rempham (parfois assimilé par les commentateurs de la Bible à Saturne).

La Genèse, pour précautionner les Hébreux contre la pratique qui régnait dans presque tout l'Orient, d'adorer le Soleil, la Lune et les astres, dit, tout au commencement de la création du monde, que Yahveh leur donna l'être, et les tira du sein de la matière, qu'il avait produite du néant (Genèse, I, 14, 15, 16). Le Livre de Job(XXXVIII, 7) décrit les astres au commencement du monde, qui louent le Créateur; etIsaïe (XIV, 13), fait dire à Lucifer dans sa révolte : Je monterai dans les cieux, j'élèverai mon trône sur les astres, je m'assiérai sur la montagne du testament, etc.Vue de notre galaxie, la Voie Lactée, et situation du Soleil

Prenez garde, lit-on dans le Deutéronome (IV, 19), que levant vos yeux vers le ciel, vous ne considériez le Soleil, la Lune et, tous les astres des cieux, et que, séduits par leur beauté, vous ne vous portiez à les adorer, et à rendre à ces créatures, que le Seigneur a créées pour le service de toutes les nations qui sont sous le ciel, un culte superstitieux et idolâtre.Et Job (XXXI, 25, 26) : Si j'ai vu le Soleil dans son éclat, et la Lune dans tout son brillant; si mon coeur s'en est réjoui en secret, et si j'ai, baisé ma main ( pour les adorer), ce qui est un très grand péché, et une espèce de renoncement contre le Très-Haut, etc. Le culte de Baal, d'Astarté , de la Reine du ciel, de la milice du ciel, etc., qui a été souvent relevé chez les premiers Hébreux, n'est autre que le culte des astres, surtout du Soleil et de la Lune. Saint Etienne dans les Actes (VII, 42), après avoir parlé de l'adoration du veau d'or dans le désert, dit que Dieu les a abandonnés à leur aveuglement, et qu'ils ont rendu leurs adorations à la milice du ciel, et qu'ils ont porté dans le désert la tente de Moloch, et l'arche de leur dieu Rempham. 

A certaines époques, les auteurs juifs ont donné beaucoup aux influences des astres. Ainsi, à l'époque alexandrine, Philon leur attribue une très grande part à tout ce qui arrive sur la Terre. Il dit ailleurs que les astres sont non seulement des animaux, mais même qu'ils sont des esprits très purs; que l'air est plein d'animaux, ou d'esprits, qui en descendent continuellement pour animer les corps; il avait puisé ces sentiments dans Platon, son maître. Origène a eu les mêmes conceptions. Le rabbins médiévaux (Maïmonide, notamment), donnent de même de l'intelligence au ciel et aux étoiles; ils tiennent qu'elles connaissent Dieu, qu'elles se connaissent ellesmêmes, que Dieu est l'objet de leurs désirs, que leurs connaissances et leurs actions Sont plus parfaites que celles de l'humaoin.NGC 2207 et IC 2163

Maïmonide dit qu'il n'y a pas de dispute, entre les sages sur le sujet des astres : ils conviennent tous qu'ils ont une grande influence sur la génération et la corruption des corps sublunaires. Quelques-uns attribuent la direction des événements plutôt aux anges qu'aux étoiles; mais d'autres soutiennent que ce sont les astres qui versent leurs influences sur la Terre : chaque herbe a, selon eux, son étoile particulière, dont elle reçoit sa vertu; cette vertu s'étend même sur le corps humain et sur les principales actions de la vie. Cela toutefois ne détruit pas la liberté de l'humain; les planètes ne leur imposent aucune nécessité ; leurs effets tombent principalement sur nos corps, sur la santé , sur la complexion et sur tout ce qui en dépend.

La Bible semble quelquefois donner du sentiment aux astres : on nous dit que les astres louaient Yahveh au commencement du monde (Job, XXXVIII, 7) : on invite le Soleil, la Lune et les étoiles à louer le Seigneur : on dit que la Lune retire sa lumière, qu'elfe obéit à la voix de Josué; que .le Soleil s'arrête au commandement de ce chef du peuple de Dieu; que le Soleil se lève comme un époux, qui sort de sa chambre nuptiale (Psaumes, XVIII, 6). Moïse semble favoriser le sentiment qui attribue des influences au Soleil et à la Lune, lorsqu'il promet à Joseph (Deutéronome, XXXIII, 14) abondance des fruits du Soleil et de la Lune. Job (Job, IX, 7) dit que le Yahveh donne des ordres au Soleil, et qu'il ne se lève pas. Et le Psalmiste (Psaumes, CIII, 19), que le Soleil connaît le lieu et le temps de son coucher. Et Salomon (Ecclésiastique, I, 5)  : le Soleil se couche et se lève, et revient au lieu d'où il, est parti, et renaissant au même endroit, tourne par le midi et s'avance du côté du septentrion : cet esprit (j) visite toutes choses et tourne de tous côtés, et revient sur lui-même par de longs circuits : ce qui est assez semblable à cette expression de l'Ecclésiastique ( XLII, 16) Sol illuminans per omnia respicit, et gloria Domini plenum est opus ejus. Et encore (Ecclésiastique XI, III, 2)Sol in aspectu annuntians, in exitu vas admirabile, opus excelsiBaruch (v. 59)dit que le Soleil et la Lune, ces astres si brillants, obéissent au Seigneur

astres, les constellations et les planètes; en un mot, tous les corps célestes et lumineux, à l'exception du Soleil et de la Lune. La Bible s'exprime souvent d'une manière qui semble attribuer de l'intelligence et du sentiment aux astres. Le Soleil et la Lune étaient nommés par les Israélites idolâtres, le roi et la reine du ciel, et les étoiles en étaient comme l'armée, ou la milice (Deutéronome. XVII, 3).

Le nombre des étoiles passait pour infini.; et le Psalmiste, pour relever la grandeur de la magnificence de Dieu (Psalm. XLVI, 4); dit qu'il compte le nombre des étoiles, et qu'il les appelle toutes par leurs noms : Qui numerat multi tudinem stellarum, et omnibus eis nomina vocat. ll est comme un roi qui fait la revue de son armée, et qui donne à tous ses soldats le nom qu'il juge à propos. Lorsque la Bible veut marquer une multiplication extraordinaire et innombrable, elle prend. sa similitude des étoiles du ciel, ou du sable de la mer (Genes. XV, 5, XXII, 17, XXVI, 4. Exod. XXXII, 13 etc.) : Je multiplierai votre descendance comme les étoiles du ciel. Job (Job. XXV 5) dit qu'aux yeux de Dieu, les étoiles elles -mêmes ne sont pas pures; qu'elles formaient un concert de musique en son honneur au commencement du monde (Job, XXXVIII, 7); et que Dieu les retient comme sous la clef, et empêche qu'elles ne paraissent, quand il juge à propos (Job, IX, 7).

Dans les temps de disgrâces et de calamités publiques, on dit que les étoiles retirent leur lumière, et sont couvertes de ténèbres (Ezech. XXXII, 7. Joel. II, 1, III, 20), qu'elles tombent du ciel, et qu'elles disparaissent (Matth. XXIV, 29. Marc. XIII, 25). Ce sont des expressions figurées et expressives, que les explications ne font qu'atténuer et affaiblir. Amos (Amos, v, 26) dit que les Israélites dans le désert portaient un astre, ou une étoile, à qui ils rendaient des honneurs divins : Portastis sidus dei vestri. Job (Job, IX, 9 et XXXVIII, 31) parle en deux endroits des quatre principales constellations qui étaient connues des anciens : l'Ourse, l'Orion, les Hyades, et l'Etoile du midi.

Amos (Amos v, 26) parlant de l'idolâtrie des Israélites dans le désert, nous apprend qu'ils ont porté l'étoile de leurs dieux. On demande quelle est cette étoile, ou cet astre; car, sous le nom d'étoile, les Juifs comprenaient les planètes et les autres astres. Les uns (Grot. Lud. de Dieu. Scaliger., etc.) croient que c'était la figure de la planète de Saturne; et ce sentiment est assez commun d'autres croient que c'est la Lune; mais il n'est pas sûr qu'on l'a comprise sous le nom d'étoile. Les Septante ont lu : L'astre de votre dieu Rempham (parfois assimilé par les commentateurs de la Bible à Saturne).

La Genèse, pour précautionner les Hébreux contre la pratique qui régnait dans presque tout l'Orient, d'adorer le Soleil, la Lune et les astres, dit, tout au commencement de la création du monde, que Yahveh leur donna l'être, et les tira du sein de la matière, qu'il avait produite du néant (Genèse, I, 14, 15, 16). Le Livre de Job(XXXVIII, 7) décrit les astres au commencement du monde, qui louent le Créateur; etIsaïe (XIV, 13), fait dire à Lucifer dans sa révolte : Je monterai dans les cieux, j'élèverai mon trône sur les astres, je m'assiérai sur la montagne du testament, etc.

Prenez garde, lit-on dans le Deutéronome (IV, 19), que levant vos yeux vers le ciel, vous ne considériez le Soleil, la Lune et, tous les astres des cieux, et que, séduits par leur beauté, vous ne vous portiez à les adorer, et à rendre à ces créatures, que le Seigneur a créées pour le service de toutes les nations qui sont sous le ciel, un culte superstitieux et idolâtre. Et Job (XXXI, 25, 26) : Si j'ai vu le Soleil dans son éclat, et la Lune dans tout son brillant; si mon coeur s'en est réjoui en secret, et si j'ai, baisé ma main ( pour les adorer), ce qui est un très grand péché, et une espèce de renoncement contre le Très-Haut, etc. Le culte de Baal, d'Astarté , de la Reine du ciel, de la milice du ciel, etc., qui a été souvent relevé chez les premiers Hébreux, n'est autre que le culte des astres, surtout du Soleil et de la Lune. Saint Etienne dans les Actes (VII, 42), après avoir parlé de l'adoration du veau d'or dans le désert, dit que Dieu les a abandonnés à leur aveuglement, et qu'ils ont rendu leurs adorations à la milice du ciel, et qu'ils ont porté dans le désert la tente de Moloch, et l'arche de leur dieu Rempham. 

A certaines époques, les auteurs juifs ont donné beaucoup aux influences des astres. Ainsi, à l'époque alexandrine, Philon leur attribue une très grande part à tout ce qui arrive sur la Terre. Il dit ailleurs que les astres sont non seulement des animaux, mais même qu'ils sont des esprits très purs; que l'air est plein d'animaux, ou d'esprits, qui en descendent continuellement pour animer les corps; il avait puisé ces sentiments dans Platon, son maître. Origène a eu les mêmes conceptions. Le rabbins médiévaux (Maïmonide, notamment), donnent de même de l'intelligence au ciel et aux étoiles; ils tiennent qu'elles connaissent Dieu, qu'elles se connaissent ellesmêmes, que Dieu est l'objet de leurs désirs, que leurs connaissances et leurs actions Sont plus parfaites que celles de l'humaoin.

Maïmonide dit qu'il n'y a pas de dispute, entre les sages sur le sujet des astres : ils conviennent tous qu'ils ont une grande influence sur la génération et la corruption des corps sublunaires. Quelques-uns attribuent la direction des événements plutôt aux anges qu'aux étoiles; mais d'autres soutiennent que ce sont les astres qui versent leurs influences sur la Terre : chaque herbe a, selon eux, son étoile particulière, dont elle reçoit sa vertu; cette vertu s'étend même sur le corps humain et sur les principales actions de la vie. Cela toutefois ne détruit pas la liberté de l'humain; les planètes ne leur imposent aucune nécessité ; leurs effets tombent principalement sur nos corps, sur la santé , sur la complexion et sur tout ce qui en dépend.

La Bible semble quelquefois donner du sentiment aux astres : on nous dit que les astres louaient Yahveh au commencement du monde (Job, XXXVIII, 7) : on invite le Soleil, la Lune et les étoiles à louer le Seigneur : on dit que la Lune retire sa lumière, qu'elfe obéit à la voix de Josué; que .le Soleil s'arrête au commandement de ce chef du peuple de Dieu; que le Soleil se lève comme un époux, qui sort de sa chambre nuptiale (Psaumes, XVIII, 6). Moïse semble favoriser le sentiment qui attribue des influences au Soleil et à la Lune, lorsqu'il promet à Joseph (Deutéronome, XXXIII, 14) abondance des fruits du Soleil et de la Lune. Job (Job, IX, 7) dit que le Yahveh donne des ordres au Soleil, et qu'il ne se lève pas. Et le Psalmiste (Psaumes, CIII, 19), que le Soleil connaît le lieu et le temps de son coucher. Et Salomon (Ecclésiastique, I, 5)  : le Soleil se couche et se lève, et revient au lieu d'où il, est parti, et renaissant au même endroit, tourne par le midi et s'avance du côté du septentrion : cet esprit (j) visite toutes choses et tourne de tous côtés, et revient sur lui-même par de longs circuits : ce qui est assez semblable à cette expression de l'Ecclésiastique ( XLII, 16) Sol illuminans per omnia respicit, et gloria Domini plenum est opus ejus. Et encore (Ecclésiastique XI, III, 2)Sol in aspectu annuntians, in exitu vas admirabile, opus excelsiBaruch (v. 59)dit que le Soleil et la Lune, ces astres si brillants, obéissent au Seigneur


09/11/2010
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