Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Les prophéties dans l’histoire de l’Église


Les prophéties dans l’histoire de l’Église

1.3.1        Ce qu’elle est pour Christ

L’Église est donc formée par l’ensemble de tous les sauvés, c’est-à-dire de ceux qui déclarent de leur bouche que Jésus Christ est le Seigneur et qui croient dans leur coeur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, lire Romains 10:9. Ceux-là sont nés de Dieu, lire Jean 1:13, ils sont lavés de leurs péchés dans le sang de Jésus, lire Romains 5:9 ; 1 Jean 1:7 ; ils reçoivent le Saint Esprit, lire Éphésiens 1:13. Le Saint Esprit les lie spirituellement et indissolublement les uns aux autres et à Christ glorifié dans le ciel ; c’est pourquoi l’Église est comparée à un corps dont Christ est la tête, lire 1 Corinthiens 12:13 ; Éphésiens 1:23.

Elle est appelée aussi par l’apôtre Pierre une maison spirituelle dont Christ est la pierre angulaire, lire 1 Pierre 2.

L’apôtre Paul en parle comme de la maison de Dieu (1 Timothée 3:15), et encore, l’habitation de Dieu par l’Esprit (Éphésiens 2:22), le temple de Dieu construit sur le fondement, et il n’y a pas d’autre fondement que Jésus Christ (1 Corinthiens 3:11). Le Saint Esprit qui unit l’Assemblée en un seul corps depuis la Pentecôte demeure dans l’Assemblée, et le Saint Esprit est Dieu, de même que le Père et le Fils, l’Écriture est formelle à cet égard : lire Jean 14:16,17,26 ; 15:26 ; 16:7,15.

L’Église est aussi comparée à une épouse dont Christ est l’époux. Lire Éphésiens 5:23-33.

Toutes ces expressions veulent montrer l’unité et l’intimité qui existent entre le Seigneur dans le ciel, et ses disciples qui sont encore sur la terre.

Le témoignage que l’Église était appelée à rendre devant le monde correspondait à ces caractères. Elle devait montrer son unité, tous étant «un coeur et une âme», montrer que chaque membre dépend de la tête, comme dans un corps, maintenir la sainteté qui sied à la maison de Dieu, condamner le mal en son sein, exclure le méchant, rejeter l’erreur, et comme fiancée à Christ glorifié dans le ciel, elle devait attendre l’époux dans un monde qui l’avait crucifié et restait ennemi de Dieu.

Pour maintenir ferme cette attitude, cette ligne de conduite dans un monde hostile, pour connaître la pensée de son Seigneur, entendre sa voix, elle avait l’Écriture, en particulier les Épîtres, qui lui étaient plus directement destinées, et le Saint Esprit, qui devait conduire les disciples dans toute la vérité (Jean 16:13).

1.3.2        Ce qu’elle est devenue aux yeux des hommes

L’histoire de l’Église responsable n’est pas moins affligeante que celle d’Israël, pire sans doute. Très rapidement après le départ des apôtres, les croyants perdirent leur vigilance.

Il ressort clairement de l’Écriture que la vraie Église n’est composée que de croyants de coeur, à l’exclusion de toute autre personne. Bientôt, parce qu’on cherchait le nombre, on ne fit plus cette distinction ; une simple profession de foi, un simple baptême même, suffit pour être considéré comme membre de l’Église, sans qu’on s’enquière si l’attitude et la conduite dans le monde montrent qu’une vraie foi de coeur correspond à cette déclaration de la bouche.

On perdit de vue Christ, le seul chef, et on se donna des chefs, toute une hiérarchie, ce qu’il n’avait pas, lui, commandé. On oublia le Saint Esprit demeurant dans l’Église pour la conduire, et on organisa l’Église comme le sont les organisations du monde. On laissa la maison de Dieu souillée par le mai ; les fausses doctrines et l’idolâtrie s’introduisirent, s’étendirent, devinrent doctrines officielles. On ôta l’Écriture de la main des fidèles, car elle condamnait nécessairement tout le système. On oublia alors l’Époux qui devait venir, on nia même qu’il dût revenir, malgré ses promesses formelles. On s’installa sur la terre.

L’Église était devenue une grande puissance politique, cherchant l’alliance ou la soumission de tous les puissants de la terre, elle prétendit qu’il lui revenait d’installer le royaume de Dieu sur la terre par la domination. Ses chefs se firent traiter comme des rois, avec tout le faste des rois de la terre, et ils agirent comme des rois, imposant des lois aux peuples, levant l’impôt, levant des armées, entrant en guerre, persécutant l’opposition, s’accumulant des trésors ; l’Église de Dieu était devenue invisible, noyée dans le flot de ce monde religieux ; on ne voyait plus dans la chrétienté, qu’un empire où la violence et la corruption avaient exactement la même place que dans tous les autres empires du monde.

Le réveil des consciences, voulu par Dieu, lors de la Réforme eut le mérite au moins de remettre l’Écriture entre les mains du peuple, de remettre en lumière quelques grandes vérités oubliées, tel le salut par la seule foi au Seigneur Jésus... Mais ceux qui s’en réclamèrent, s’organisant bientôt en églises, suivirent le même chemin et cherchèrent à leur tour le pouvoir.

1.3.3        Ce qu’elle est aujourd’hui et ce qu’elle sera demain

Et aujourd’hui, que voyons-nous ? Les grands systèmes ecclésiastiques incapables de condamner et de freiner la dégradation des moeurs, la fornication, l’adultère, l’homosexualité, la violence qui s’étendent de plus en plus, quand encore leurs représentants n’y participent pas directement, ou ne cherchent pas à légitimer ces choses, les églises qui s’appliquent à plaire au monde, et pour ne pas lui faire la moindre peine sont prêtes à tout recevoir, à tout tolérer, à aménager même la Vérité pour que tout puisse être accepté. C’est «l’ouverture au monde» dans l’espoir que le monde voudra bien de nouveau remplir leurs édifices vides, leurs organisations inutiles ; alors que le chrétien doit être, dans le monde, même s’il devait rester seul, le témoin de Celui que le monde a crucifié.

Mais de la part des églises, c’est encore, à l’évidence, recherche de l’alliance avec les puissants du jour. Le monde ne change pas. Il y a des millénaires, avant le déluge, il était violence et corruption (lire Genèse 6), il est le même aujourd’hui, sans conteste. Et dans un temps où le relâchement moral généralisé va de pair avec la mollesse ou la démission des autorités officielles, le seul problème des églises, en fait, semble être de ne pas manquer le train de l’histoire, et de se trouver en bonne place à côté du pouvoir quel qu’il soit.

Le résultat immédiat, pour le simple fidèle, c’est que ceux qui se disent bergers du troupeau sont souvent beaucoup plus occupés de la politique de ce monde que de donner aux âmes la seule nourriture dont elles aient besoin : la Parole de Dieu, l’Écriture.

Il est vrai que cette Parole serait pour eux bien gênante, car il est écrit : «Adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde se constitue ennemi de Dieu» Jacques 4:4. Et encore : «N’aimez pas le monde... si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise des yeux, la convoitise de la chair, l’orgueil de la vie n’est pas du Père, mais est du monde et le monde passe et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement» 1 Jean 2:15-17.

«Le monde entier gît dans le méchant» 1 Jean 5:19. Le chef de ce monde, le dieu de ce siècle c’est Satan, l’adversaire.

Qu’y a-t-il d’étonnant alors, à ce que les croyants lassés se détournent de tels conducteurs religieux, abandonnant les églises, et que dans l’ignorance de l’Écriture qui est la Parole de Dieu, ils soient prêts à tourner à tout vent de doctrine ?

Car il y a encore des croyants, et, en tous les milieux : ceux qui gémissent de voir le triste état moral de la chrétienté, ceux qui se tiennent à l’écart du courant du monde, ainsi qu’il est dit : «Tu n’iras pas après ta foule pour mai faire» (Exode 23:2), ceux qui gardent leur confiance en Jésus Christ leur Seigneur, et en sa Parole, même sans la bien connaître, ceux qui l’attendent, même s,ils ne savent guère comment il viendra... Ils ne sont peut-être pas très nombreux, ils sont dispersés çà et là, ils ne représentent pas une force, ils sont inconnus et souvent ils ne se connaissent même pas les uns les autres, mais le Seigneur, lui, les connaît. Croyants de coeur, ils sont sur le fondement ; car par la grâce de Dieu, malgré l’extrême confusion doctrinale et morale qui règne dans la chrétienté, le fondement est encore maintenu et encore enseigné ; et le fondement c’est JESUS CHRIST, le Fils unique de Dieu, vrai Dieu, vrai homme, conçu du Saint Esprit dans le sein de la vierge Marie. Il a souffert sous Ponce Pilate, il a été crucifié, il est mort pour nos péchés, selon les Écritures, il a été enseveli, il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures, il est monté au ciel où il est assis à la droite du Père d’où il va bientôt revenir.

Ceux qui, non seulement déclarent cela devant tous, mais aussi en sont intimement persuadés dans leur coeur, à quelque Église qu’ils appartiennent, ou se tenant même en dehors de toute Église, constituent l’Assemblée de Dieu aujourd’hui, la véritable Église, celle qui d’un instant à l’autre, va être enlevée à la rencontre du Seigneur. Lire 1 Corinthiens 15 ; 1 Thessaloniciens 4:13-18.

Une fois l’Église enlevée, le fondement même sera abandonné. Les grandes organisations religieuses continueront à s’agiter, plus actives que jamais, proposant aux hommes une vague religiosité politico-philosophique, conduisant à glorifier l’homme, à croire en l’homme, ce qu’on trouve déjà chez un certain nombre de théologiens, et qui est précisément l’idolâtrie.

Pour le moment le fondement demeure et tant qu’il en sera ainsi, tant que les hommes pourront entendre parler de Jésus Christ selon la Vérité, nous serons dans le temps de la grâce, le temps où le Seigneur est encore en train de former son Église.

Certains disent que l’Église a déjà été ressuscitée et enlevée au ciel, mais l’Écriture nous avertit à l’égard de ceux-là en ces termes : «Évite les discours vains et profanes ; car ceux qui s’y livrent iront plus avant dans l’impiété, et leur parole rongera comme une gangrène, desquels sont Hyménée et Philète qui se sont écartés de la vérité disant que la résurrection a déjà eu lieu, et qui renversent la foi de quelques-uns. Toutefois le solide fondement de Dieu demeure ayant ce sceau : le Seigneur connaît ceux qui sont siens et : Qu’il se retire de l’iniquité quiconque prononce le nom du Seigneur» 2 Timothée 2.16-19.

2.1   Jusqu’à l’enlèvement de l’Église

2.1.1        La fin des temps et la fin du monde

D’abord précisons un point, fort confus pour le plus grand nombre de personnes du fait que l’Écriture n’est pas connue. On confond généralement la fin des temps avec la fin du monde. L’Écriture n’annonce pas la fin du monde pour un futur proche, mais la fin des temps.

«La fin des temps» ou «la fin du temps» ou «la consommation du siècle» est la fin d’une période où les nations ont eu la domination sur Israël. Commencée avec la prise et la destruction de Jérusalem et du temple par les Chaldéens, et la déportation du peuple à Babylone, elle se terminera par la délivrance du reste d’Israël et l’établissement du règne de Christ sur Israël, et en Israël, et par lui sur tous les restes des nations qui auront survécu à cette période de châtiments. C’est la période de troubles, de guerres, d’apostasie, de persécutions, de cataclysmes de toutes sortes qui précèdent ou accompagnent cette venue du Messie qui fait l’objet de la plus grande partie de la prophétie. Elle concerne le futur immédiat.

La fin du monde, par contre, est décrite ainsi : «En ce jour-là, les cieux et la terre passeront avec un bruit sifflant, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les oeuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement» 2 Pierre 3:10. Cet événement n’arrive que Mille ans après le commencement du règne du Seigneur, à la suite d’une dernière révolte de l’homme. Lire Apocalypse 20.

La période qui commence avec la fin des temps est aussi appelée par les prophètes : le «jour du Seigneur», «jour grand et terrible», «brûlant comme un four», «jour de vengeance», «jour de la colère» etc. Dans le temps présent, le Seigneur Jésus supporte le mal sur la terre sans intervenir, prenant patience, ne voulant pas la mort du pécheur, mais qu’il se repente et qu’il vive. Mais en ce jour-là, il prendra «sa grande puissance», et exercera de façon visible le châtiment sur les impies. On ne dira plus : Où est ton Dieu ? Car alors «tout oeil le verra» Apocalypse 1:7. Quant aux incrédules qui auront refusé le Dieu de grâce et de vérité, ils le rencontreront comme Juge tout puissant. Et «c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant !» Hébreux 10:31.

2.1.4        L’enlèvement de l’Église

Dans l’immédiat, l’enlèvement de la véritable Église, l’Épouse du Christ, est le premier événement prophétique qui doit s’accomplir, comme nous l’avons déjà dit.

C’est un événement fort ignoré dans la chrétienté et cependant certains textes qui en font état sont parmi les plus connus, car ils sont généralement lus lors des services d’inhumation. Par exemple : Jésus dit aux disciples : «Je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais... je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi» Jean 14:3.

«... S’il y a un corps animal, il y en a aussi un spirituel ... Le premier homme (Adam) est tiré de la terre, -poussière ; le second homme (Jésus) est venu du ciel. Tel qu’est celui qui est poussière, tels aussi sont ceux qui sont poussière ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste... la chair et le sang ne peuvent pas hériter du royaume de Dieu.

... Voici je vous dis un mystère : nous (les croyants) ne nous endormirons pas tous, mais nous serons tous changés : en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette, car la trompette sonnera et les morts (en Christ) seront ressuscités incorruptibles et nous, nous serons changés» 1 Corinthiens 15:47-52.

«Nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous (croyants), les vivants, qui demeurons (sur la terre) jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel et les morts en (*) Christ ressusciteront premièrement puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur» 1 Thessaloniciens 4.15-17.

(*) Les morts qui avaient cru en Jésus.

Qu’est-ce qu’un corps céleste ? Nous ne pouvons en dire plus que l’Écriture n’en dit un corps semblable à celui du Seigneur actuellement «Nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est» 1 Jean 3:2.

Avant que la terre, remplie de violence et de corruption, soit submergée par le déluge d’eau, il y eut déjà un homme enlevé par Dieu afin qu’il ne vit pas la mort : Énoch. Il marchait avec Dieu : «et il ne fut plus car Dieu le prit» Genèse 5:24 ; et encore : «et il ne fut pas trouvé parce que Dieu l’avait enlevé»Hébreux 11:5.

 

2.1.5        Ceux qui s’en iront — ceux qui resteront

Il en sera donc de même à ce moment-là : à une heure que personne ne connaît, en un clin d’oeil, tous les croyants vivants sur la terre auront leurs corps actuels «transmués» en corps célestes et seront enlevés en l’air à la rencontre du Seigneur. L’événement sera invisible pour le monde, sans doute, puisque les corps seront devenus corps spirituels ; toutefois il produira bien quelque perplexité puisque les croyants ne seront plus trouvés... Mais ils seront vite oubliés car ceux qui resteront, les incrédules, recevront alors une «énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’iniquité» 2 Thessaloniciens 2:11-12. Ce sera le premier châtiment tombant sur eux : ils ne pourront plus croire la Vérité.

C’est extrêmement solennel, car la grosse majorité sinon la totalité des adultes de nos pays ont entendu parier de Jésus Christ, et ont eu la pleine liberté et les moyens de s’informer de sa personne, mais ils ont refusé de le faire, et de croire la Vérité. L’énergie d’erreur les conduira à l’adoration de la Bête romaine, à la suite de laquelle ils seront entraînés dans la perdition éternelle.

L’avenir des croyants du temps présent est entièrement et immédiatement céleste. Prétendre qu’ils ressusciteront ou vivront éternellement sur la terre dans un corps de chair et de sang est en contradiction formelle avec l’Écriture, c’est un mensonge. Le peuple d’Israël, seul, a reçu des promesses de bénédictions dans un royaume sur la terre, et il ne faut jamais confondre Israël et l’Église ; ils ne sont pas interchangeables et Dieu accomplira ses plans à l’égard des uns et des autres, à l’heure qu’il choisira.

Toutefois, même un homme d’Israël n’aura qu’un seul moyen de salut, Jésus Christ ressuscité, comme le déclarait l’apôtre Pierre aux Juifs : «Il n’y a de salut en aucun autre, car aussi il n’y a pas d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés» Actes 4:12. Et, à la fin des temps, les réchappés en Judée et à Jérusalem recevront le royaume en se tournant vers celui qu’ils ont percé. Lire Zacharie 12:10.

Certains, aujourd’hui, se réclament du nom sous lequel Dieu s’est révélé à Moïse : «Je suis», en hébreu Yahveh, ou d’une façon moins exacte, dit-on, mais plus traditionnelle : Jéhovah, et traduit par : Éternel. Mais c’était une révélation particulière à Israël, à l’homme sur la terre, correspondant à la relation de Dieu avec son peuple terrestre. Elle apportait à celui-ci la certitude que, puisque celui qui leur parlait et voulait être leur Roi, était l’Éternel, l’Être invariable, le Même, hier, aujourd’hui, et éternellement, ses promesses seraient tenues, et elles le seront en effet.

Mais à présent, Dieu révèle à tous les hommes qu’il est le Père et que sa maison, le ciel, leur est ouverte ; et cette révélation du Père est en son Fils, Jésus Christ, celui en qui «habite toute la plénitude de la déité corporellement» Colossiens 2:9. «Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître». Et Jésus dit : «Celui qui m’a vu a vu le Père... Croyez-moi, que je suis dans le Père et que le Père est en moi... Père juste... je leur ai fait connaître ton nom». «Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu» Jean 1:18 ; 14:9, 11 ; 17:25, 26 ; 20:17. Et l’apôtre Paul écrit : «Vous avez reçu l’Esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba Père !» Romains 8:15. Et l’apôtre Jean écrit : «Notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ... Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père» 1 Jean 1:3 ; 2:23.

Jésus Christ ressuscité est remonté au ciel et a été glorifié ; le Père, alors, au nom du Fils, a envoyé le Consolateur, l’Esprit Saint, pour être avec les disciples éternellement, et pour qu’ils ne soient pas laissés seuls dans ce monde ennemi. Lire Jean 14:17, 26 ; 15:26 ; 16:7,13.

Dieu est donc maintenant révélé dans sa plénitude, il est : Père, Fils, Saint Esprit ; c’est pourquoi les disciples étaient envoyés dans toutes les nations pour y faire des disciples et les baptiser «au nom (*) du Père et du Fils et du Saint Esprit» Matthieu 28:19.

(*) Remarquez le singulier.

Revenir à la révélation faite à Moïse pour Israël sous le faux prétexte de fidélité, est une faute très grave, une ruse de Satan, c’est rejeter la manifestation de Dieu en Jésus Christ (*). Et il est écrit : «Quiconque vous mène en avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez pas, car celui qui le salue participe à ses mauvaises oeuvres» 2 Jean 9-11.


27/12/2010
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