Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Les Commandements de Dieu sont appelés ainsi parce que c’est Dieu


Les Commandements de Dieu sont appelés ainsi parce que c’est Dieu

1.-Par ce premier Commandement, Dieu nous enjoint de ne reconnaître, d’estimer, d’aimer et servir prioritairement et parfaitement que Lui seul, en tant qu’Il est le Souverain Seigneur de tout. C’est, en fait, le respect des valeurs que Dieu nous recommande là, tout logiquement ; et non point du tout la manifestation d’une espèce d’orgueil de Sa part.

2.- Adorer signifie que : en considérant l’échelle des valeurs de tous les êtres, nous plaçons Dieu comme étant l’Être au-dessus de tous les autres êtres, quels qu’ils soient. C’est donc reconnaître en Dieu une supériorité absolue dans l’ordre de l’être et dans celui des perfections.

3.- La conséquence immédiate de cette adoration due à Dieu sera que, dans le cas d’un choix à faire, nous devrons accepter n’importe quelle sorte de sacrifice éventuel à supporter ou à s’imposer, plutôt que d’accepter d’agir en allant contre la gloire de Dieu, ou de sa volonté, ou contre ce qui apparaît à notre conscience comme étant ce qui se confond en Dieu, c’est-à-dire : le Bien, le Vrai, le Bon, le Juste.

4.- Quant à l’acte d’ "aimer" Dieu, il consistera moins en un "sentiment" du cœur, et donc relativement à une forme de sensibilité, plutôt qu’en une disposition de l’intelligence et de la volonté qui généreront envers Lui un ensemble de comportements allant de l’estime et de l’admiration les plus grandes, jusqu’au respect le plus absolu et à la confiance la plus sincère.

5.- Adorer Dieu, c’est faire un acte de religion par lequel nous reconnaissons l’infinie majesté de Dieu et notre absolue dépendance à Son égard., parce que nous mettons Dieu à la première place qui Lui est spéciale : celle de Créateur et de Souverain Maître.

6.- Ces dispositions et attitudes de notre part envers Dieu sont des liens qui nous relient à Dieu et qui font partie de la vertu de Religion que nous étudions plus loin. Et quand ces rapports de prévenance, d’obéissance et de piété deviennent plus intimes, cela constitue de la dévotion, c’est-à-dire de l’empressement à servir Dieu et ce qui exprime une piété fervente.

7.- On accomplit, en pratique, le devoir d’ adoration par la prière et par ce qu’on appelle le culte  Celui-ci (dont le nom a pour origine latine cultus = honneur) est constitué de l’ensemble des actes et des manifestations par lesquelles nous honorons et servons Dieu. Le culte a des degrés : Pour Dieu, il s’agit d’un culte d’ adoration (qu’on appelle aussi culte de latrie, signifiant, en grec, l’adoration) ; tandis que pour les Saints, il ne pourra s’agir que d’un culte d’honneur (qu’on appelle aussi culte de dulie, signifiant en grec serviteur).

8.- La conséquence de notre adoration due à Dieu amène logiquement notre identique devoir d’ adorer Notre-Seigneur Jésus-Christ, puisqu’en Se revêtant de notre humanité, Il n’a pas cessé d’être Dieu, les deux natures étant réunies en une seule Personne que nous appelons Fils. Il en résulte que même l’humanité (=la nature humaine) de Jésus, parce qu’elle a été prise par Dieu, est digne aussi d’être adorée.

9.- Le culte que nous devons rendre à Dieu peut être soit intérieur, soit extérieur. Cela découle du fait que nous sommes composés d’une âme et d’un corps, et que tous deux se doivent de rendre hommage à Dieu ; chacun à sa manière.

10.- C’est ainsi que le culte intérieur consistera en des actes s’accomplissant au fond de nous-mêmes, dans le champ clos de nos pensées, de nos intentions et de notre âme, sans rien en manifester au dehors.

11.- Tandis que le culte extérieur sera celui dont les actes seront manifestés sensiblement et corporellement ; comme par exemple : les génuflexions, les signes de croix, les prières vocales, etc. A noter que le culte extérieur peut être privé ou public. Il est dit : culte public, soit parce que les actes religieux qui sont faits, le sont au nom de l’Église ; soit aussi parce que les actes qui sont publiquement faits, le sont à titre personnel.

12.- La forme la plus élevée du culte public, est tout cet ensemble de prières et de cérémonies qui constituent le culte officiel de l’Église. L’acte le plus important de ce culte, est le Saint sacrifice  de la Messe, parce qu’il est l’expression la plus haute de nos adorations. Il y a aussi le Bréviaire des Prêtres et des personnes consacrées à Dieu ; puis les processions, les bénédictions et autres cérémonies. Tout ce culte de l’Église est soumis à des règles dont l’ensemble constitue ce qu’on appelle la liturgie. On trouve l’application des règles liturgiques dans un livre de piété qu’on appelle le missel.

13.- Si l’on considère maintenant l’inverse du culte que nous devons à Dieu, on trouve alors quatre sortes de péchés. Ce sont : l’ idolâtrie, l’irréligionle sacrilègeet la superstition

14.- L’ idolâtrie est le péché de ceux qui rendent à des créatures le culte d’ adoration réservé à Dieu, comme jadis : l’adoration du soleil, des divinités inexistantes, etc... ; ou, de nos jours : l’argent, les honneurs, les jouissances sous toutes leurs formes.

15.- L’ irréligion est le péché de ceux qui, par indifférences  ou par impieté , s’éloignent consciemment des croyances et des pratiques religieuses. C’est ainsi que les " indifférents " s’abstiennent, soit par insouciance du salut de leur âme, soit par respect humain, ou pour tout autre motif ou prétexte. Quant à ceux qu’on appelle des " impies ", cela va plus loin : En plus de l’indifférence, il y a un mépris public, ou même une adversité plus ou moins forte envers la Religion. Ce sont les sans-Dieu, et parfois de véritables sectaires et ennemis de la Religion. Nous n’avons pas à les juger, Dieu seul pouvant le faire objectivement ; mais nous devons nous en protéger d’une façon honnête et prudente.

16.- Le sacrilège est le péché de ceux qui traitent volontairement sans respect et profanent ce qui est consacré à Dieu, qu’il s’agisse des personnes, des lieux saints ou des objets consacrés servant au culte, comme : les vases sacrés, les images, les statues, etc. Le sacrilège commis alors est plus ou moins grave, selon l’intention du profanateur, ou de la chose qui est profanée.

17.- La superstition est le péché de ceux qui attribuent à certaines actions, ou à certains objets, une puissance ou un pouvoir secret que ni Dieu ni l’Église ne leur a donné. Les religions païennes sont remplies de superstitions, comme les bons ou mauvais présages, etc. Mais de nos jours, la superstition n’est pas rare, hélas ! même chez certains chrétiens mal formés religieusement et qui croient aux porte-bonheur, aux sorts, à certains chiffres ; ou vont consulter des cartomanciennes et autres gourous et voyants ; ou prétendent entrer en relation avec des esprits...

18.- Ce péché de superstition est souvent :

Le résultat de la naïveté et de la sottise que la supercherie de gens malins exploite ; ce qui est alors de l’escroquerie qualifiée.C’est aussi le résultat de l’ignorance qui connaît encore mal certaines forces de la nature.Mais il peut y avoir aussi l’intervention du Démon. Certaines mauvaises gens l’invoquent et il a assez de science et de malice pour troubler les âme Faibles. Il faut donc se garder d’apporter une quelconque participation à ces croyances, à des réunions de spiritisme et autres rencontres ésotériques, lesquelles peuvent, parfois, faire entrer en commerce avec les esprits mauvais pouvant aller, au pire, jusqu’à des cas de possession diabolique.

19.- Ce premier Commandement de Dieu nous interdit donc tout ce qui peut nous éloigner de quelque manière de Dieu ou du vrai culte que nous devons Lui rendre. Et s’il ne faut pas voir le Démon partout, il faut nous rappeler cependant ce qu’en disait St. Pierre dans son épître : "...car le Démon, notre ennemi de toujours, rode sans cesse autour de nous, comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer... !" Assurément, le Démons est prêt à profiter de tout pour nous détourner de Dieu, en affaiblissant le culte d’adoration qui est dû à notre Créateur et Père.

20.- Concernant le culte envers la Sainte Vierge et les Saints : Non seulement il n’est pas interdit, mais il est au contraire très recommandé. Simplement, il faut bien remarquer qu’il ne peut pas être question, envers Marie et les Saints, d’une quelconque adoration, mais seulement de les honorer. C’est là, manifestement, une excellente chose, très utile pour notre sanctification ; car Marie et les Saints sont, redisons-le ici, nos ambassadeurs et nos intermédiaires auprès de Dieu.

21.- Nous pouvons honorer les représentations sensibles et matérielles des Anges et des Saints, telles les Reliques corporelles ou autres des Martyrs et des Saints, les images pieuses, les statues, les médailles, etc. En effet, l’honneur et le respect que nous portons alors à ces choses vont à ce qu’elles signifient, qu’elles évoquent ou qu’elles représentent, et non pas à la matière qui les constitue.

22.- Il y une grande différence entre l’ adoration que nous devons à Dieu et le culte d’honneur que nous rendons aux Saints : Nous adorons Dieu pour son excellence et sa supériorité en tout et sur tout ; tandis que nous honorons les Saints et les vénérons comme étant les amis de Dieu, nos intercesseurs auprès de Lui, et de merveilleux modèles à imiter.

1.- Ce deuxième Commandement de Dieu nous interdit d’employer le mot D I E U sans respect suffisant, ou de blasphémer contre Dieu, ou de jurer faussement ou sans nécessité.

2.- Le blasphème est un péché grave qui consiste en paroles ou actes injurieux de mépris ou de malédiction contre Dieu, la Sainte Vierge ou les Saints, ou même contre les personnes ou les choses consacrées à Dieu.

3.- Certains livres, de nombreuses émissions de radio et de télévision, des conversations que nous entendons ici ou là, sont, hélas !, pleines de blasphèmes de toutes sortes. Il faut les fuir le plus possible comme la peste et veiller à ne pas s’y habituer ; car tout cela pousse à l’irréligion, à l’indifférence religieuse et à la perte du sens de Dieu et du péché.

3.- Faire sermentc’est prendre Dieu à témoin de la vérité de ce que l’on dit ou promet. Cela s’appelle jurer. Il est permis de jurer, mais que si nous le faisons en toute vérité de la chose jurée, et que pour un motif vraiment sérieux et grave.

4.- Le serment est un acte bon et religieux qui, en prenant Dieu comme garant, Lui rend gloire et proclame qu’Il est la Vérité-même et la Science infinie.

Par contre, Jurer en vain, serait faire un serment frivole qui engage le nom de Dieu inutilement ou dans des affaires futiles. Ce serait faire là une faute de grave irrévérence envers Dieu. A bien plus forte raison, les serments mensongers ou PARJURE seraient-ils plus graves encore ! Dieu n’a-t-Il pas déclaré ? : " Vous ne jurerez point faussement en Mon Nom ; et vous ne souillerez pas le Nom de votre Dieu ! " Et encore ceci : " J’apporterai la malédiction dans la maison de celui qui est parjure ! "

5.- On ne serait évidemment pas tenu de donner suite à des serments faits par jurement, si le serment en question porterait sur des choses injustes ou mauvaises. Car jurer faussement ou pour de mauvaises causes, est toujours un péché mortel, parce qu’alors on déshonore Dieu en Le prenant faussement comme témoin.

P.S. C’est ainsi qu’il serait, par exemple, très gravement coupable de s’inscrire et devenir membre, par serment, d’une société secrète, lorsque cette société est ennemie de la Religion et de l’Église, comme c’est le cas pour la Franc-Maçonnerie qui conspire contre la Religion et parfois contre l’État. Ce péché est tellement grave que l’Église frappe d’excommunication, c’est-à-dire de l’exclusion de la Communauté des Saints tous ceux qui s’affilierait à cette Société.

7.- Lorsqu’on a fait un serment ou un vœu, on doit honorer Dieu en respectant scrupuleusement la promesse faite et en exécutant la chose promise. En cas d’une promesse se révélant, après coup, impossible à tenir, on est alors excusé de ne pas la tenir. Il faut cependant avoir soin de compenser au mieux.

8.- Inversement à ces mauvaises ou défectueuses dispositions, il est particulièrement louable et souhaitable d’employer volontiers le nom de DIEU avec un sentiment d’adoration, ou de demande, ou de remerciement. Invoquer Dieu de temps en temps dans la journée, tout en continuant à œuvrer et du fond du cœur, à diverses occasions, est une source de grâces et donc de sanctification à laquelle nous devons penser !



02/12/2010
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