Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Témoignage d’Anne de mort iminente


Témoignage d’Anne de mort imminente

Nous sommes le mardi 12 juin 1979, j’ai 15 ans, j’habite avec mes parents et mes 2 frères dans la banlieue parisienne. Ce matin là, je me réveille pour aller à l’école comme tous les autres jours, mais j’ai mal dormi. J’ai eu des « flashes » toute la nuit, accompagnés d’une vision, une route de campagne. Je sens qu’il s’agit d’un message, que cette route est dangereuse. Je demande à ma mère à rester à la maison car j’ai l’impression « qu’il va m’arriver quelque chose de grave », j’ai peur, bien que je ne sache pas vraiment pourquoi. Mais je dois tout de même aller à l’école. Toute la journée, je reste sur le qui-vive, en attendant je-ne-sais-quoi. Mais rien ne se produit, je rentre à la maison, puis rejoints des amis du quartier. L’un d’eux vient juste d’acheter une grosse moto et il me propose d’aller faire un tour... Je suis aux anges ! Je vais monter sur une 750 cm3 ! (Je ne sais pourquoi, mais mes yeux sont attirés par un petit squelette dessiné sur le casque.. comme un rappel à l’ordre. Je le vois en 3D qui sort du casque, mais je suis tellement heureuse de faire de la moto que j’en ignore ce dernier signe). Et nous voilà partis. Le quartier défile sous mes yeux, assez vite. Et puis plus rien. Il y avait un manège sur la place, c’est la dernière image que j’ai. Le manège tourne et toute ma vie défile devant moi. Je me retrouve alors dans un tunnel noir, avec au bout une lumière blanche, diffuse, non aveuglante mais si pure. Je me dirige vers elle comme si j’étais sur un tapis roulant, ou encore amenée à elle comme à un aimant. Sur ma droite, un grand oncle, décédé quelques années auparavant, m’apparaît. Je l’aimais beaucoup, mais que fait-on là ? Il me dit : « viens, nous sommes bien ici », en me prenant le bras. Il a l’air heureux et le mot est faible. Je le vois habillé comme à son habitude mais je ne me souviens que du tronc. Son visage est rempli de béatitude, il est serein, et a l’air toujours aussi bon. Puis le « tapis roulant » s’accélère. J’ai très peur. Je ne vois plus mon oncle, sans avoir même réfléchi au fait qu’il était mort... Je lutte pour essayer de ralentir le « tapis roulant », j’ai peur, bien que je sois attirée par cette lumière. Il me faut beaucoup de force et de peine pour ralentir. Je ne veux pas aller plus loin. Je veux rentrer chez moi, retrouver ma famille et mon amoureux. C’est difficile. Je lutte. Je pense au garçon que j’aime, je demande de revenir vers lui. Mon amour a sans doute été entendu et une « marche arrière » commence. Je marche à reculons (c’est très éprouvant), sans me détourner de la lumière, mais je veux sortir de là. Puis plus rien. Je suis allongée sur le trottoir. Nous avons percuté une voiture qui nous a coupé la route. Les pompiers sont en train de nous prodiguer les premiers secours. Je me suis réveillée, je ne sais pas quand, j’ai du mal à recouvrer mes esprits. Je ne me souviens plus de grand chose, de ce que j’ai fait la semaine ou les mois qui ont précédé. J’ai raconté à ma mère mon aventure intérieure. Elle m’a toujours écouté et elle m’a cru. Après cet accident, j’ai été très perturbée. J’ai eu et vu des décorporations : toujours par le ventre, mais je « me rentrais » car j’avais peur. J’en ai eu trois entre 16 et 18 ans, après ça s’est calmé. Je me suis intéressée à la parapsychologie, j’ai lu des livres où d’autres parlaient aussi de ce « tunnel ». Ai-je frôlé la mort ? En suis-je revenue sans avoir voulu voir « de plus près » ? Je n’en serai vraiment certaine que lorsque je ferai à nouveau ce voyage, mais en allant de l’avant. Je pense qu’il existe un « ailleurs » que nous appelons la mort. Je suis persuadée que l’amour qui nous lie sur terre n’a pas de frontière et qu’il reste à jamais vivant entre ceux qui sont ici et ceux qui sont « ailleurs ». Je crois aussi que l’amour est une force.


25/01/2011
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