Notre-dame-de-lourde-créateur-francois-partie-01 et 2

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Justice de Dieu / jugement dernier

Dans la Bible, Dieu est le justicier par excellence : de lui viennent les notions de justice, de droits et de devoirs, d'équité et de probité. Dieu aime celui qui fait le bien et garde sa colère pour celui qui fait le mal. La justice de Dieu ne s'accomplit pas toujours sur la terre (ce qui amène certains à penser qu'Il n'existe pas ou qu'Il est impuissant), pour plusieurs raisons. L'une d'entre elles est que Dieu a délégué sa justice aux hommes. Sa justice s'accomplit dans un pays qui a établi ses lois d'après la pensée de Dieu (consciemment ou non), et qui cherche à faire régner le droit (ne pas laisser le mal, sous quelque forme que ce soit, prendre le dessus sur le bien) (Rom. 13:1-5).

A la fin des temps, Dieu jugera le monde : tout ce qui a été fait en secret sera révélé (Matth. 10:26) et nous serons tous jugés selon le bien ou le mal que nous aurons dit ou fait, mais aussi pensé (2 Cor.5:10, Matth. 5:28). Il en résultera la vie éternelle pour les uns (voir : paradis) et la mort éternelle pour les autres (voir : enfer). C'est ce que les chrétiens et les Juifs appellent le jugement dernier (en référence aux passages : Daniel 12:2 ;  Apocalypse 20 : 11-15). Etre sauvé, avoir l'assurance du salut, c'est savoir que l'on va être accepté par Dieu et que nous serons avec lui dans l'éternité, parce que nous aurons été déclarés "justes" : 


Juste devant Dieu/justification : les termes bibliques "déclaré juste" et "justification", sont empruntés au vocabulaire juridique. Un accusé est déclaré juste (est justifié) par un tribunal, lorsqu'il est déclaré innocent de tout mal. D'où la tendance de certains à croire que, lorsque la Bible emploie ces mots pour parler de notre condition devant Dieu, nous devons pratiquer certaines règles de conduite pour nous présenter honorablement devant Dieu (sans quoi la sanction sera l'enfer). Mais la Bible ne parle jamais de cette "justice"-là, acquise par nos propres actions. Elle nous rappelle au contraire que le péché est en nous (péché = principe du mal => voir ce mot). Nous sommes donc incapables d'accomplir parfaitement le bien que Dieu voudrait. Qui pourrait se targuer d'avoir observé ne serait-ce que les 10 commandements, par exemple ? Personne. C'est pourquoi nous ne voyons jamais dans la Bible quelqu'un se vanter d'avoir mérité le salut. Pour prendre une image, un criminel ne peut espérer être déclaré juste devant un tribunal. Il ne peut qu'espérer la grâce du chef de l'état. De même, nous ne pouvons prétendre être justifiés par Dieu, à cause du péché en nous. Seule la grâce de Dieu (voir ce mot) peut nous assurer son acceptation, le salut et l'éternité. 

Le salut que Dieu nous offre consiste en ce que, alors que nous sommes pécheurs, il nous déclare "juste" (innocent de toute faute) et acceptable devant lui pour la vie éternelle, parce que Jésus a payé à notre place la sanction que méritait notre péché. Cette grâce est gratuite pour nous, c'est-à-dire totalement imméritée ; nous ne pouvons rien faire qui l'améliore ou l'amenuise. En même temps, elle a coûté à Dieu. Car il ne "passe pas l'éponge" sur nos péchés, comme s'ils n'étaient rien, au mépris de la justice. Sa justice au contraire a été accomplie, en ce sens que Jésus a été condamné à notre place, sur la croix. C'est ce qu'on appelle la substitution de Christ en notre faveur. Dieu a donc livré son propre Fils à la mort, par amour pour nous. Mais, si nous n'avons pas d'efforts à faire pour mériter le salut de Dieu, nous ne pouvons recevoir sa grâce que par la foi. Cela signifie que nous devons reconnaître et accepter publiquement le sacrifice de Jésus pour nous et croire que grâce à son acte d'amour, Dieu nous déclare juste devant lui (sauvés).


Voici une image qui aide à comprendre le principe de la foi : pour prendre un métro ou un bus, il faut un ticket. Quand bien même une personne aurait fait un voyage à bord du métro, comme les autres passagers, si elle n'a pas de ticket et qu'elle se fait contrôler en fin de parcours, elle sera arrêtée. De même, la foi est notre ticket qui nous autorise à aller à destination (la vie éternelle). Si une personne essayait de "voyager" sur terre vers le salut, en cherchant à mériter le pardon de Dieu par ses propres forces au lieu de vivre par la foi en Jésus, elle ne serait pas admise dans la vie éternelle (à sa mort, le "contrôle" des tickets). A l'inverse, pour celui/celle qui a accepté le pardon de Dieu par la foi, il n'y a plus aucune condamnation qui l'attend et il/elle est assurée de la vie éternelle.  


Le  Jugement Dernier 
 

Après le premier examen, on va ouvrir toutes les autres compositions : On appelle cela "le jugement dernier". Il est dit : « On ouvrira le petit et le grand livre de vie... »

Le petit livre de vie : C'est ouvrir votre livre personnel en tant qu'individu .

Le grand livre de vie : C'est le bilan de toute l'humanité, c.à.d. le bilan de l'ensemble du corps planétaire humain. 

Comment cela devrait-il se faire ? 

Cela se fera d'une manière très simple. Comme le disent des personnes qui se sont déjà trouvées en état de conscience post-mortem et qui donne témoignage*.(Lire : Vers l’au-delà de Max Guilmot) Il n'y a pas un méchant juge qui vous grondera, car le Christ à dit cela :

« Ne juger pas et vous ne serez pas jugé... »

Attention, car si vous jugez autrui, vous serez pesé avec la même balance que vous utilisez pour juger les autres. C'est terrible... !

D’après les témoignages, des questions vous seront posées :

  • Que peux-tu me montrer dont tu puisses être fier ?

  • Qu’as-tu fait pour les autres ?

  • Es-tu prêt à mourir ?

(Dans le sens, es-tu prêt à adhérer au grand projet...)

Même si c’est difficile à imaginer, la véritable liberté, c’est de ne rien posséder.

Il n’y a rien ici bas qu’on puisse emporter dans l’eau delà...
Tout nous est seulement prêté, le temps d’une courte vie...


Dieu rassemblera pour le jugement tous les vivants et les morts devant le trône céleste de Christ. Les justes recevront la gloire éternelle ; quant aux méchants, ils seront condamnés. L'Eglise Universelle de Dieu croit que Dieu a prévu un sort équitable pour les morts qui n'ont jamais été évangélisés. Beaucoup d'entre eux répondront avec foi à l'appel du glorieux Sauveur ressuscité, et seront sauvés, tandis que les autres seront condamnés.

 

Que penser alors de ceux qui n'auront jamais entendu l'Evangile avant leur mort ? Sont-ils automatiquement et éternellement condamnés parce qu'avant leur mort aucun chrétien ne leur a parlé de Jésus-Christ ?

 

Il faut tenir compte de ce que dit Paul dans Romains 10 versets 14 à 21. Paul y souligne l'incrédulité d'Israël, en citant quelques versets des Psaumes et d'Esaïe. Premièrement, il pose une question concernant l'écoute de la parole de Christ : "N'ont-ils pas entendu ?" Il répond : "Au contraire !" Leur voix est allée par toute la terre et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde" (versets 17-18).

 

Ensuite, Paul cite Esaïe pour illustrer l'incrédulité d'Israël par rapport au salut des gentils : "J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas. Je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas" (verset 20, citant Esaïe 65 : 1).

 

La parole de Dieu est depuis toujours destinée à toute l'humanité, et la bonne nouvelle a été annoncée aux quatre coins de l'univers.

 

Dieu juge avec justice et équité (Dieu est par définition juste et équitable). Il s'occupera de tous ceux qui ne semblent pas avoir entendu l'Evangile avant leur mort. De quelle façon exactement ? Nous ne le savons pas. Mais, nous croyons vraiment que Dieu est en accord avec Sa parole : Il veut que personne ne périsse. Nous croyons que Dieu, en Son temps, rend l'Evangile accessible à toute personne. Il donne à chacun la liberté d'accepter Sa grâce par la foi en Jésus-Christ.

 

Une chronologie détaillée

 

Le chapitre 20 du livre de l'Apocalypse ne dévoile pas tout sur la chronologie du jugement dernier. Nous pensons que ceux qui ne semblent pas avoir entendu l'Evangile, au cours de leur vie, ne sont pas automatiquement perdus. C'est un point de doctrine important.

 

Ce qui y est décrit de façon claire et simple n'est qu'un jugement ; des livres sont ouverts et des gens sont jugés d'après ces livres.

 

Il n'est pas fait mention d'un laps de temps nécessaire pour que les gens fassent preuve d'obéissance à Dieu. La Bible enseigne que Dieu ne juge pas selon l'obéissance, mais selon la foi.

 

Dieu sera équitable en jugeant chaque homme. En d'autres mots, Dieu confrontera chaque personne à l'Evangile, au moment et à l'endroit qu'Il jugera opportuns.

 

Un juge équitable

 

Nous remarquons deux points fondamentaux dans Apocalypse 20 versets 11 à 15 qui sont la base de notre position à ce sujet : tous sont jugés, et Jésus est le Juge.

 

Quel juge est Jésus ? Il est juste, équitable et miséricordieux. Il a tout fait pour que tous soient sauvés. Il a pris tous nos péchés sur Lui et a ainsi détruit le péché dans la chair (Romains 8 : 3). Quand tous les hommes du monde, petits et grands, ainsi que les morts, seront debout devant le trône du jugement (versets 12-13), ils seront face à face avec Jésus-Christ. Pensez à ce que cela signifie. Leur juge est l'Agneau de Dieu, victime expiatoire, non seulement pour nos péchés, mais aussi pour tous les péchés du monde entier (I Jean 2 : 1-2).

 

Ils sont entre les mains, les mains percées du Christ ressuscité. Ils sont à Sa merci, à la merci de Celui qui est miséricordieux.

 

C'est pourquoi, nous n'avons pas à craindre que nos bien-aimés disparus, ainsi que tous les autres morts, soient condamnés aux flammes éternelles, parce qu'aucun missionnaire ne leur a parlé du message de l'Evangile avant leur mort. Jésus connaît Lui aussi l'Evangile et Il peut l'annoncer mieux que nous.

 

La Bible nous enseigne que certains, malheureusement, n'accepteront pas la grâce offerte par leur Créateur et Roi (Matthieu 25 : 46 ; Apocalypse 19 : 20 ; 20 : 15). Quoi de plus tragique pour des invités au Repas de noces de l'Agneau que de rejeter le cadeau de la grâce divine ! Tout cela parce qu'ils choisissent de faire de vains efforts pour mener une vie qui leur donne satisfaction.

 

Il nous est pénible d'accepter la merveilleuse grâce du Père qui signifie, non seulement que tous nos efforts pour être bons ne sont d'aucune utilité, mais pire encore, que certaines personnes "méprisables" pourront entrer dans le Royaume et être à nos côtés. Elles n'auront qu'à affirmer leur croyance en la grâce divine, par leur foi en Christ.

 

Certaines personnes justes à leurs propres yeux penseront peut-être ironiquement qu'il devrait exister un moyen de départager le "méritant" du "non-méritant". Pour beaucoup, la doctrine de la grâce (par définition, gratuite et non méritée) remet en question trop d'idées préconçues qu'ils s'en trouvent mal à l'aise.

 

Deux genres de livres

 

Une chose remarquable survient au cours du jugement céleste décrit dans Apocalypse chapitre 20. Premièrement, tous les morts sont réunis et des livres sont ouverts. Deuxièmement, un autre livre est ouvert, non pas "les livres" mentionnés en premier, mais "un autre livre" différent des autres. Ce livre s'appelle le "Livre de vie". C'est alors que les morts sont jugés, "selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres". Quels sont ces livres qui servent à évaluer les œuvres de chacun ? Dans les livres apocalyptiques juifs (le style littéraire de l'Apocalypse), ces livres de jugement sont les livres de la loi de Moïse, la Torah. Les morts sont jugés d'après les livres de la Loi. Que pensez-vous qu'il advienne d'eux ?

 

Naturellement, comme vous et moi, ils sont déclarés coupables. C'est le verdict pour chacune de ces personnes. Dieu déclare : "Il n'y en a pas un seul de juste, non pas un seul" (Psaumes 14 : 1-3 ; Romains 3 : 12). Voilà la pensée de Dieu!

 

Pour que nous saisissions bien qu'aucune personne n'échappera à ce jugement, il est spécifié que toutes les personnes décédées y seront présentes. Au verset 13, nous lisons que la mer rend ses morts, que la mort et le séjour des morts rendent aussi leurs morts. En résumé, personne ne passe au travers des mailles du filet. Tous sont debout devant le trône du jugement, et chacun devra être jugé "selon ses œuvres".

 

A ce point des Ecritures, une conclusion s'impose : personne n'est juste. Selon les livres, toute personne est condamnée par ses propres actions. On peut imaginer, un instant, que toutes ces personnes sont dans l'attente du verdict final. Mais, ce jugement selon les oeuvres, comme il est écrit dans les livres, n'est pas encore la fin. Seuls ceux qui ne sont pas inscrits dans "Le Livre de Vie" seront destinés à être jetés dans l'étang de feu (verset 15) !

 

Toute personne dont le nom y est inscrit sera graciée. Comment les noms y sont-ils inscrits ? D'une seule manière, par la foi en Dieu. "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" (Jean 5 : 24).

 

Ces livres témoignent de Jésus-Christ. "Vous sondez les écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi" (Jean 5 : 39- 40).

 

Il n'y a qu'une manière d'être sauvé, avoir foi en Jésus-Christ. La loi de Moïse qui nous condamnait, annonçait le salut, en proclamant la venue du Messie qui effacerait nos péchés.

 

Les pécheurs sont les bienvenus

 

Dans Matthieu 25 versets 31 à 46, nous lisons que toutes les nations seront assemblées devant Jésus. Sur quelle base séparera-t-Il les brebis des boucs ? La Bible n'offre qu'une alternative : accepter le don de Dieu.

 

Cette parabole démontre que ceux qui ont témoigné leur amour pour le Christ, ne le savaient même pas. Ils ne se considéraient pas particulièrement bons, saints ou justes. "Quand avons-nous fait toutes ces choses ?", demandent-ils, surpris.

 

En revanche, ceux qui sont rejetés, sont eux aussi surpris, mais parce que ce juge pense qu'ils n'ont rien fait de bon pour Dieu. "Quand n'avons-nous pas fait toutes ces choses ?", demandent-ils, incrédules. Ils n'ont pas besoin, croient-ils, de cette grâce qui n'est réservée qu'aux pécheurs. Ils ont une longue liste de bonnes actions et une poche remplie de médailles du mérite. Si cela n'est pas assez pour ce soi-disant juge, alors ils ne veulent pas faire partie de ce Royaume de "non-méritants".

 

Une question de grâce

 

Qui aimera le plus Jésus ? Celui à qui il est beaucoup pardonné, ou celui à qui il est peu pardonné ? Jésus pose cette question dans Luc 7 versets 41 à 50.

 

Voici le principe : les gens qui se croient bons ne recherchent pas la grâce. Les gens qui reconnaissent être de grands pécheurs ont soif de cette grâce. Jésus dit dans Matthieu 21 verset 31 que les grands pécheurs seront dans le Royaume avant même certaines personnes bien connues pour être justes. Jésus était appelé l'ami des gens de mauvaise vie, et c'est ce qu'Il est vraiment (Luc 7 : 34). Il est notre ami.

 

Les gens religieux pensent savoir qui sera, ou ne sera pas, sauvé. Ceux-là pensent que les "gentils garçons", les "gentilles filles" et les gens bien seront sauvés, tandis que, toujours d'après ces gens religieux, les mécréants, les fauteurs de trouble, les mères célibataires et leurs semblables ne le seront pas.

 

"Ne comptez pas là-dessus", dit Jésus. "Vous pensez en savoir un bout sur la justice ? Pourquoi n'avez-vous pas confiance en moi pour être votre justice ? Parce que vous ne voyez pas que vous n'êtes que des cadavres qu'on a maquillés, vous êtes tellement pécheurs que vous ne pouvez même pas voir votre misère" (Pardonnez-moi mon adaptation très libre de Matthieu 20 versets 13 à 15).

 

Combien de personnes sont mortes en désirant ardemment la justice, la vertu, la paix, l'espoir, la vérité et la liberté ? Ce n'est qu'en Christ, et uniquement en Lui, que ces quêtes éternelles peuvent être atteintes. "La vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé Jésus-Christ" (Jean 17 : 3).

 

Vous souvenez-vous de ce qui est arrivé quand Jésus a guéri les lépreux ? N'importe quelle autre personne serait devenue impure après avoir touché ces malades, mais pas Jésus. Quand Il touchait les lépreux, non seulement Il ne devenait pas lépreux Lui-même, mais les lépreux étaient guéris.

 

Nos esprits sont comme les corps des lépreux, désespérément déformés. Quand le Fils de Dieu a pris la forme humaine, non seulement Son esprit n'a pas été corrompu par l'esprit humain, mais Il a guéri nos esprits.

 

Cette guérison est disponible à tous. Pour en bénéficier et entrer dans le Royaume de Dieu, il faut accepter Son cadeau gratuit. Il faut être convaincu, qu'à travers la mort et la résurrection du Christ, le Dieu Tout-Puissant, par Son amour sans limites, a fait tout ce qui était nécessaire pour nous assurer une place à Sa table.

 

La volonté du Père

 

Dans le dernier livre de sa série « Les Chroniques Narnia, La dernière bataille », l'auteur chrétien C. S. Lewis esquisse une image symbolique du jugement dernier. En homme bien informé sur l'amour intime de notre Sauveur, Lewis n'a pas peur de décrire le salut d'un soldat mort sans avoir jamais cru en Celui par Lequel les gens peuvent être sauvés.

 

Quand ce soldat, Emeth, se trouva face à Aslan (symbole du Christ) au jugement dernier, il aima immédiatement Aslan (Christ), devenant conscient qu'il était celui qu'il avait recherché de toute son âme.

 

Le Seigneur qui est mort pour nous lorsque nous étions encore des pécheurs (Romains 5 : 8) reconnaît ceux qui Lui appartiennent (II Timothée 2 : 19). Jésus nous dit que Dieu n'a pas envoyé Son fils pour qu'Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean 3 : 17). Jean affirme que Jésus n'est pas seulement mort pour nos péchés, mais aussi pour ceux du monde entier (I Jean 2 : 2).

 

Ce même Jésus n'est-Il pas le Seigneur de l'univers et de tous les temps ? La description de Lewis est-elle si éloignée de la vérité ? Dans Matthieu 25 versets 31 à 46, nous apprenons que Jésus vit dans ceux qui Lui appartiennent, et que Ses œuvres s'accomplissent en eux, même s'ils n'en sont pas pleinement conscients.

 

Est-ce exagéré de dire que de telles personnes aimeront et reconnaîtront immédiatement le magnifique Seigneur ressuscité comme Celui que leur âme recherchait depuis toujours ? Allons-nous trop loin en disant que ceux dont les cœurs sont fermement opposés au Royaume de Dieu seront remplis de terreur et de haine envers Lui, parce qu'ils poursuivent des buts purement égoïstes, des buts cruels et haineux, se rebellant contre tout ce qui est bon et pur ? Un revirement de dernière minute peut encore se produire, où même le plus endurci des cœurs humains peut fondre et se transformer sous la grâce absolue de notre Dieu miséricordieux.

 

"Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers" (Luc 13 : 30). Les concepts humains de justice et de droiture s'évanouissent dès que le Fils de Dieu donne sa merveilleuse grâce.

 

Considérons la parabole des ouvriers de la vigne (Matthieu 20 : 13- 15). Dans le contexte, le maître de maison nous semble déconcertant parce qu'il pardonne alors que nous sommes incapables d'en faire autant ; il bénit alors que nous en sommes incapables. Il sauve les "non-méritants", alors que les "méritants" s'en retournent bredouilles. Quelle est la volonté de Dieu ? Jésus a dit : "La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour" (Jean 6 : 40).

 

Ce n'est pas une religion

 

Le Royaume de Dieu, aussi incroyable que cela puisse paraître, n'est pas une religion ou une société secrète, un club privé. Car, si les religions et les institutions du monde imposent des conditions d'entrée pour écarter certains, le Royaume de Dieu a été conçu pour tous ceux que Dieu a créés. Chaque personne est née, grâce à Jésus-Christ, avec une invitation personnelle pour entrer dans Son Royaume ; cependant beaucoup ne le savent pas encore. Certains, quand ils la reçoivent, déclinent l'invitation pour une foule de prétextes.

 

D'autres pensent disposer de meilleurs moyens pour entrer dans le Royaume, en le méritant par leurs oeuvres, au lieu de l'accepter par la grâce. D'autres encore, refusent un tel Royaume qui accueille, selon eux, tant de "non-méritants". Finalement, ceux qui refusent d'accepter le Royaume comme cadeau seront les seuls exclus ; car, ce Royaume est reçu tout simplement en acceptant par la foi, la grâce du Donateur.

 

Ce n'est pas si difficile que cela d'être un chrétien. Il n'y a pas de dessous de table à payer, pas de devinettes à découvrir ou de labyrinthes à parcourir. Dieu merci, cela ne dépend pas non plus de l'efficacité de l'Eglise à proclamer l'Evangile, même si notre Père dans Son infinie bonté nous a bénis en nous confiant cette mission. Jésus a déclaré tout simplement : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos" (Matthieu 11 : 28).

 

Ce Sauveur est maître de son propre dessein. Le Père a envoyé Son Fils unique dans le monde, afin que celui qui croit en Lui ne périsse point, et qu'il ait la vie éternelle (Jean 3 : 16-17). Son Fils est le juge du monde, celui qui préside en tant que Juge au jugement dernier. Ce Dieu n'est pas le Dieu de l'imagerie populaire. C'est le Dieu de la Bible, Celui qui donne Sa grâce généreusement à quiconque l'acceptera. Jésus-Christ s'intéresse tout particulièrement à chaque personne et Il a tout fait pour que chacun ait sa place à la table de Son Père.

 

Il ne forcera personne, pas plus qu'Il ne condamnera quiconque n'aura pas été touché avant sa mort par le message de l'Evangile. La grâce de Dieu n'est pas dépendante de notre compétence à évangéliser.

 

Mais la Bible ne dit-elle pas : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement" (Hébreux 9 : 27) ? Oui, en effet, la Bible l'affirme. Les gens meurent, puis vient le jugement. C'est le jugement dernier. Celui qui siège comme Juge n'est nul autre que Celui qui fut martyrisé pour eux.

 

Bon nombre de chrétiens croient, à tort, que Jésus n'a pas la puissance nécessaire pour sauver les gens qui n'ont pas reçu l'Evangile avant leur mort, alors que la Bible enseigne le contraire.

 

Victor Hugo dans son oeuvre « Les misérables » fut inspiré d'écrire les paroles suivantes : "Pour les misérables de la terre, il existe une flamme qui ne s'éteint jamais. Même la nuit la plus sombre aura une fin et le soleil se lèvera".

 

Ces propos ne sont pas uniquement une belle pensée ; ils traduisent une vérité divine. Jésus est cette flamme éternelle ; et même la plus sombre des nuits s'efface quand le Soleil de la justice se lève (Malachie 4 : 2). "Il n'y a sous le ciel aucun autre nom par lequel nous devrions être sauvés" (Actes 4 : 12).

 

Ainsi, quand tout aura été dit et fait, nous verrons que le plan de Dieu est infiniment plus majestueux que tout ce que nous avions pu espérer. Réjouissons-nous de la grâce et de la fidélité divines. Marchons dans l'amour de Jésus 

 

 

 



21/12/2011
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